Interventions sur "parent"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Je m'adresse à Mmes les ministres. J'ai entendu Mme la garde des sceaux nous dire tout à l'heure que l'opposition faisait diversion. Non, nous ne faisons pas diversion ; nous avons de légitimes questions, qui attendent de légitimes réponses. J'ai bien noté par ailleurs les propos tenus en fin de matinée par Mme Bertinotti, qui nous a parlé de nouvelles formes de filiation et de parentalité, et a annoncé que la PMA serait ouverte aux couples de même sexe, dans le cadre d'une loi sur la famille, avant la fin mars 2013. C'était ce matin ; cet après-midi, les choses ont évolué et, au bout du compte, d'annonces en reniements, nous sommes complètement perdus ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je vous demande donc instamment, mesdames les ministres et c'est une femme dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...aham. La position de la majorité est tellement prométhéenne, sa vision de l'être humain est tellement plastique, qu'elle en vient en réalité à nier l'inconscient. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Vous ne nous parlez que du biologique, mais il n'y a pas que le biologique : il y a aussi l'inconscient. Or, je le répète, une adoption n'est réussie que lorsque l'enfant adopte ses parents, et non quand les parents adoptent l'enfant ; mais vous ne vous placez qu'au plan des adultes et des parents. Il serait pourtant sage de ne pas écarter cet amendement, qui est un appel à la raison et à la prudence, et propose une vision équilibrée de l'humain. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Je regrette de n'avoir pu tout à l'heure défendre l'un de mes amendements, passé à la trappe avec fleurs et couronne, mais nous aurons sans doute l'occasion d'en reparler ultérieurement. Mon amendement entend insister sur le fait que, quoi qu'il arrive, la responsabilité des parents est totale à l'égard de leurs enfants. Ils ont la possibilité de déterminer, avant la majorité des enfants, les modalités selon lesquelles ces derniers seront accueillis, s'ils disparaissaient prématurément. Cette responsabilité va dans l'intérêt des enfants, et cette faculté ouverte aux parents doit donc être consignée dans nos codes. Tel est le sens de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Nous ne pouvons donc en tirer aucune conclusion, d'autant que ces études s'intéressent à des enfants élevés par des couples de même sexe, mais sans évaluer l'impact qu'à sur eux l'absence de père ou de mère. C'est bien ici, au-delà des aspects affectifs et éducatifs, la notion même de parenté qui est un cause. Quelles conséquences a pour un enfant le fait de ne pas avoir de père ou de mère ? Personne ne le sait, et cela ne peut être fait impunément. Nous en appelons donc à une écologie humaine. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur :

J'espère que vous avez songé à ces enfants qui, vivant dans des familles homoparentales, ont pu entendre ces mots de « principe de précaution ». Vous vous inquiétez de la situation des enfants élevés dans des familles homoparentales, et vous avez raison : nous nous sommes longuement posé cette question lors des auditions. Nous avons beaucoup travaillé sur les études auxquelles vous faites référence. L'étude Regnerus fait l'objet d'un résumé dans le tome II du rapport, ainsi qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Anne Chapdelaine :

Adopter restera toujours un processus long, codé, épuisant parfois pour les demandeurs, parce que décider d'entamer une procédure d'adoption, c'est d'abord vérifier que l'on en a la possibilité, confronter la solidité de son projet parental à la réalité. Ceux qui aujourd'hui agitent un drapeau rouge imaginaire méprisent l'exigence des professionnels de l'adoption. En effet, l'adoption est contrôlée par les services de l'aide sociale à l'enfance des conseils généraux : ce qu'ils font aujourd'hui avec talent et brio pour les couples hétérosexuels, ils le feront également pour les couples homosexuels.