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Comme on le voit, votre texte crée la confusion. Vous mélangez, d'une part, l'amour entendu comme celui unissant deux adultes, ou comme celui d'un adulte pour un enfant, et d'autre part le tissage affectif qui se noue entre la mère et l'enfant, le portage de l'enfant au sens que lui donne Winnicott et les soins qui lui sont portés. Vous semblez penser que ce tissage affectif est interchangeable quel que soit l'adulte concerné. Par cet article, à nouveau, vous créez une fiction : vous allez imposer à des enfants, qui peuvent avoir un lien affectif avec l'adulte qui vit avec le parent survivant, une adoption qu'ils ne de...
Nous sommes au coeur d'un débat qui ne pourra déboucher sur aucun accord entre nous car, que vous le vouliez ou non, l'adoption est un exercice extrêmement difficile. Pour réussir un projet d'adoption, il faut un père et une mère, même si l'on sait que, dans certains cas, il est nécessaire de composer avec les principes. Poser d'une manière générale qu'il peut y avoir adoption simple quelle que soit l'orientation sexuelle de l'adulte concerné, je suis désolé de devoir le dire, ce n'est pas aider véritablement l'enfant : dans les premières années de sa vie, celui-ci a besoin d'un père et d'une mère. Je voudrais, madame l...
Nous avons posé une question précise à Mme la garde de sceaux, et je souhaiterais qu'elle nous réponde, car cette affaire de clinique américaine est un vrai problème, qui perturbe l'esprit des parlementaires de l'opposition et celui de beaucoup de Français. L'article 227-12 du code pénal réprime la mise en contact d'une personne ou d'un couple avec une mère porteuse. Or cette clinique a organisé une rencontre en France, ailleurs que dans l'hôtel évoqué précédemment et qui l'a refusée. Il revient donc au parquet de conduire une enquête et de poursuivre ce qui est un acte illégal. Il n'y aura jamais de GPA, le Président de la République et vous-même en avez pris l'engagement, dites-vous, madame la garde des sceaux. Si c'est la vérité, comme nous pouv...