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... et la liberté, de se construire pour devenir un individu. Vous n'avez que le vide sidéral à proposer à la jeunesse de France. Vous n'avez que le consumérisme à la bouche, sans aucune transcendance, sans aucun espoir. Où sont les marxistes d'antan ? Où sont les véritables élus que vous avez massacrés, comme Jean-Pierre Brard, que je regrette et qui nous aurait éclairés ? Que disait Mme Buffet ce matin ? Que le prolétariat est incapable de réfléchir. Vous n'avez qu'une vision triste et délétère de l'humanité. Nous voulons un monde de couleurs, un monde vivant, un monde où existera pour chacun la possibilité de se marier s'il le souhaite ou d'être libre. C'est l'embourgeoisement absolu que vous nous proposez, dans un monde de conventions ! Vous voulez un monde gris et uniforme. Vous êtes morts, ...
Mais la vraie vie, le pays réel, ce ne sont pas les sections du parti socialiste. Il faut avoir le courage de rencontrer les Français. Mais nous avons des ministres qui se cachent et rasent les murs. Ils font des déplacements sans caméras, tout en l'annonçant quand même le matin pour que cela se sache. Mais surtout, ils ne veulent croiser personne ! Évidemment, vous êtes mal accueillis, parce que vous êtes désavoués par les Français. Encore une fois, quelles sont les raisons qui ont pu vous pousser à utiliser les ordonnances ? Ce n'est pas l'urgence, ou alors c'est l'urgence politique, motivée par la peur. Ce n'est pas non plus un souci de simplification ou des raisons ...
Il me paraissait important, monsieur le président, que vous puissiez fournir ces éléments de calcul à l'ensemble de la représentation nationale. Nous voilà parvenus à une heure bien avancée dans la nuit. Je crois que, pour la sérénité de nos débats, il conviendrait qu'on annonce d'ores et déjà qu'à une heure du matin, conformément, d'ailleurs, au règlement de l'Assemblée nationale, nous mettrons fin provisoirement à nos débats, afin de reprendre dans les meilleures conditions demain matin à neuf heures trente, sauf à vouloir jouer la montre et à entamer un marathon. Le règlement prévoit expressément qu'à une heure du matin, la séance est levée de droit. Je sais bien que vous m'allez m'opposer d'autres argume...
..., mais puisqu'on a la certitude que, dans tous les cas, plusieurs heures de débat, à tout le moins, nous attendent en additionnant ne serait-ce que les temps de parole de l'UDI et de l'UMP, sans compter, comme vous venez de le préciser, monsieur le président, les interventions du rapporteur et des ministres , nous devrions siéger jusqu'à deux heures trente, trois heures, voire quatre heures du matin. Mais, comme vous, je ne préjuge pas le temps de parole de la commission et du Gouvernement, car je ne voudrais surtout pas priver Mmes les ministres et M. le rapporteur d'un temps précieux. Nous sommes d'ailleurs toujours avides des commentaires, remarques et conseils qu'ils peuvent distiller.
...argent public n'est pas une préoccupation ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) À la demande du ministre chargé des relations avec le Parlement et du groupe socialiste, et sous votre autorité, monsieur le président, des séances ont été ouvertes jusqu'à samedi. Tout le monde a donc pu prendre ses dispositions pour rester. Je ne vois pas au nom de quoi nous siégerions jusqu'à six heures du matin, dans des conditions inacceptables et à un coût très élevé pour cette maison. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) C'est vraiment de la dépense pour rien. Le calendrier est ouvert pour toute la journée de vendredi et toute celle de samedi, mais quelques-uns auraient des week-ends à préparer et cela ne vaudrait pas le coup de rester ? Ce n'est pas sérieux ! (Exclamations sur les bancs d...
Il n'est pas concevable de continuer jusqu'à six heures du matin dans ces conditions. Cela ne présente aucun intérêt, dans la mesure où nous avons prévu ensemble, sous l'autorité du président, de siéger jusqu'à samedi. Reprenons nos travaux demain matin, après la communication du ministre de l'intérieur.
Je souhaite, monsieur le président, vous donner l'occasion de respirer. Je vous félicite d'ailleurs pour la capacité d'apnée que vous sollicitez pour égrener les amendements. Portés par de nombreux collègues, ils visent à rappeler qu'avoir un père et une mère, cela a un sens. C'est la raison pour laquelle nous sommes encore ici cette nuit, à cinq heures moins le quart du matin, pour exprimer cette conviction et la nécessité de garder dans le code civil les notions de père et de mère. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)