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...nsubstantiels. Dans les deux cas, il y a un paradoxe qui n'a pas été débattu. Quels en sont les résultats ? Ce sont, comme on le voit dans l'article 14, le déni, le renoncement et le non-dit de votre part et encore je pèse mes mots. À chaque fois que nous aurions dû évoquer le sujet de la filiation, vous avez retiré tout caractère sexué au texte des codes. Vous substituez au caractère sexué l'orientation sexuelle. C'est pour cela que, petit à petit, le caractère sexué disparaît de nos codes. C'est un peu comme si l'on disait aux enfants : maintenant, il n'y a plus de papa et de maman, il faut nous appeler « parents ». Or il s'agit là d'un déni. Je vous rappelle que, quand il n'y a pas de caractère sexué, il n'y a pas non plus de sexualité. Vous ne rendez donc service ni aux personnes homosexuelle...
... des responsabilités et un devoir en matière législative et réglementaire, celui de clarifier la notion de filiation. L'article 14 entraîne aussi des conséquences financières dont l'étude d'impact n'a pas cerné les contours. De plus, jusqu'à aujourd'hui, notre politique sociale laissait une place prépondérante et privilégiée à la mère, à la maman. Or on voit bien que, avec cet article et avec l'orientation que vous prenez, cette place privilégiée réservée à la maman dans notre pays va être déstructurée. Sur l'ensemble de ce texte, je partage pour ma part l'avis d'un autre breton, M. Bernard Poignant, qui est très attaché aux notions de père et de mère, au sens où on les entend aujourd'hui quand on parle de la famille.