Interventions sur "dépôt"

46 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

...turelle majeure qui a été à l'origine des réflexions de Liikanen, de Volcker et de Vickers : il s'agit du Glass-Steagall Act voulu par Roosevelt. Considérant que la crise de 1929 était due à la fois à une explosion des inégalités et à des dérives financières ayant entraîné les banques à se lancer dans des activités qui les éloignaient de leur métier, il a procédé à une séparation entre banques de dépôt et banques d'investissement. L'idée qui sous-tendait sa réforme était très simple : réguler étroitement les activités les banques de dépôt, parce qu'elles remplissent une mission d'intérêt général en gérant les dépôts et en octroyant des crédits à l'économie, et les séparer des banques d'investissement, qui peuvent continuer à spéculer mais en assumant les risques sans que le contribuable ait à v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

... D'abord, le périmètre des filiales : c'est le coeur du réacteur. La France est attendue et observée par les Européens. Elle construit un modèle qui n'est pas seulement français : il s'agit d'un modèle à partager avec les Européens, un modèle de régulation compatible avec ce que l'Europe décidera. Il est en effet des activités spéculatives qui n'ont pas bénéficié de la garantie de l'État, ni des dépôts des Français. Et les ciseaux bien aiguisés de Mme Berger ne sont pas des ciseaux de bois ; le pouvoir politique pourra les saisir sans trembler. Mais le verdict car il y a controverse sur cette question viendra de l'usage qui en sera fait, dans la durée, et qui permettra de dire si ces ciseaux, pour l'avenir, sont aiguisés ou émoussés. Ces outils de régulation seront confiés au Gouvernement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

... collègues de la droite : elle met en oeuvre la responsabilité politique au sens le plus noble du terme, celle d'un État stratège que nous appelons de nos voeux, celui qui ne substitue pas, mais qui oriente, impulse, contrôle et protège. J'avoue ne pas comprendre le plaidoyer, que je sais pourtant sincère, de certains qui voudraient que l'on ampute totalement les activités de marché de celles de dépôt. Serait-il souhaitable pour la gauche, et en tout cas pour la gauche du redressement productif, d'adhérer à un modèle où, dès lors que les dépôts des particuliers seraient garantis, le politique serait quitte et se désintéresserait complètement du fonctionnement des marchés de capitaux, des marchés obligataires, où se jouent chaque jour des emprunts décisifs pour les investissements de nos grands...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

M. Hollande avait promis de séparer strictement les activités de dépôt des activités de banque d'affaires et de spéculation qui y sont liées, et voici que votre montagne accouche d'une toute petite souris. Vous-même, monsieur le ministre, vous vous présentez dans les colonnes d'un journal du soir daté d'hier en avocat zélé et défenseur de la banque française et de ses 400 000 emplois. Je vous cite : « Si j'avais été convaincu qu'il fallait un Glass-Steagall Act fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Grandguillaume :

pour protéger les dépôts des simples épargnants et l'argent du contribuable. Ce n'est pas à l'État de venir au secours de banques qui auraient joué indûment sur les marchés. Les activités spéculatives seront cantonnées dans une filiale séparée. Cette filiale, en cas de faillite, ne mettra pas en péril la maison mère ni les dépôts. Le trading à haute fréquence à des fins spéculatives et la spéculation sur les matières p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Bachelay :

Malgré la création utile de l'autorité de contrôle prudentiel, la France freina plusieurs avancées de la régulation financière, telles les « CDS nus » sur les dettes souveraines, la directive sur les bonus des banquiers, l'interdiction du trading pour compte propre dans les établissements de dépôt et bien sûr la séparation des activités de banques de détail et d'investissement. À l'époque, la puissance publique manqua une occasion unique de contraindre l'industrie financière à se refonder. Les banques, rappelons-le, reçurent en France 77 milliards d'euros de prêts garantis et 20 milliards d'euros d'apport en fonds propres, sans contreparties ni clauses de revoyure. Il a fallu l'élection d...