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...enté la dette par les déficits ce fut notamment le cas en France de 2002 à 2012 les dirigeants européens de 2010 avaient prétendu faire le choix de l'austérité pour éviter la dette. La conséquence de cette politique de Gribouille, c'est que les citoyens européens risquent de devoir assumer et l'austérité et la dette ! À nos yeux, cet accord pèche en ce qu'il ne prévoit aucune modification du mode d'élaboration des futurs budgets européens ; il pèche aussi par la structure des investissements projetés cette question est liée à la précédente et par l'absence de souplesse, alors même qu'une vision pluriannuelle aurait dû permettre cette souplesse et ce pragmatisme. Nous n'avons que peu de temps pour nous exprimer et, sur des sujets aussi ardus et aussi complexes, il est impossible de pa...
Il faudrait justement que le Parlement européen, et plus largement l'Union européenne, modernisent leur pensée et leurs procédures, car elles remontent à Louis-Philippe dans l'esprit et dans la forme ! Alors nous verrons bien, puisqu'après tout la nature des Parlements est d'accroître leurs pouvoirs dès lors que l'on consent à leur en déléguer une parcelle, si cette première expérience de « codécision budgétaire » fera ou non émerger une sorte de coutume parlementaire européenne par la...
...t les hommes, réduction de 20 % des émissions de gaz à effets de serre, investissement public dans la recherche à hauteur de 3 % du PIB européen. Aussi limités soient-ils, ils ne pourront être atteints dans le cadre de ce budget d'austérité. Le cadre financier pluriannuel de l'Union européenne impose un certain nombre de coupes budgétaires qui sont inacceptables pour nous, partisans d'une Europe moderne et sociale. Nous avons défendu aux côtés d'associations comme les Restos du coeur, la Croix-Rouge ou le Secours populaire, le maintien du programme alimentaire européen des plus démunis, dont dépendent 18 millions d'Européens dans le besoin. Cette revendication, portée par l'ensemble des tendances politiques, a permis de maintenir in extremis le dispositif, mais je regrette la forte baisse de...
... l'hémicycle pour ce débat. C'est ridicule. Si l'on veut dévaloriser encore un peu plus les débats européens, il faut continuer comme cela. Pour ma part, je souhaite qu'il n'y ait plus jamais de débat de ce type : il n'y a pas d'enjeu, pas de vote, pas de texte. Cela ne sert strictement à rien. Je fais le pari qu'il y aura beaucoup plus de monde tout à l'heure pour défendre les cantonales et les modes de scrutin pour les cantonales que pour discuter du budget européen, ce qui n'est quand même pas très glorieux.