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La commission a adopté cet amendement, malgré mon avis défavorable, ce qui ne vous étonnera pas. L'attitude de la majorité est paradoxale, car elle s'oppose même au contrat de responsabilité parentale, qui prévoyait un accompagnement social et administratif des enfants en difficulté scolaire et à la dérive pour éviter qu'ils ne deviennent des décrocheurs. Sur le fond, il aurait été plus compréhensible, chers collègues, que vous souhaitiez aménager ce dispositif. Il pouvait certes avoir des défauts, mais pas celui d'exister.
Aller jusqu'à passer au Kärcher le contrat de responsabilité parentale me semble redoutable. Si j'ai bien compris, c'est la stigmatisation liée à la suppression, fût-elle extrêmement résiduelle, des allocations qui aboutit à ce combat idéologique contre la loi Ciotti, appliqué aujourd'hui aux violences scolaires. Mais le contrat de responsabilité parentale, gardons-le ! C'est une bonne initiative, et une bonne manière d'associer les collectivités et la communauté éducative dans l'accompagnement de familles parfois en grande difficulté, en déshérence, désemparées !
Complétons-le, renforçons-le, revoyons-le, mais ne le supprimons pas ! Arrêtons-nous au seuil de l'idéologie qui va jusqu'à faire du mot « responsabilité » un terme honni au sein d'un texte visant à lutter contre les violences scolaires ! Bien évidemment, nous souhaitons le maintien du dispositif permettant la suspension des allocations familiales que l'actuelle majorité veut supprimer.