Interventions sur "marchand"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Mais, pour que le dispositif réussisse, il faut incontestablement que les jeunes sans qualification, sans expérience et parfois il faut bien le reconnaître sans motivation soient préparés à l'emploi qu'ils vont rejoindre. Dès lors, n'aurait-il pas été plus efficace de développer l'apprentissage dans les collectivités locales et d'ouvrir les emplois d'avenir au secteur marchand ? Comment se feront la sélection et la préparation des jeunes ? Quels moyens humains et financiers donnerez-vous aux missions locales ? Quels moyens seront mobilisés pour la formation, que vous n'aviez même pas mise en valeur dans votre texte initial ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

...enir, facteurs de croissance et de développement soutenable et durable. À ce titre, nous avons, lors des riches débats qui se sont tenus au sein de la commission des affaires sociales, débattu notamment des secteurs, organisations et entreprises qui devaient être éligibles aux emplois d'avenir. A ainsi été discuté en commission le choix de réserver en priorité les emplois d'avenir au secteur non marchand et, de fait, à nombre de structures de l'économie sociale et solidaire. Je voudrais dire ici pourquoi, à mon sens, le choix de donner la priorité à ce secteur n'est pas anodin, mais relève bien d'un choix politique clair, justifié par plusieurs raisons. D'abord, et cela a déjà été dit, ce projet de loi est à replacer dans le cadre de la politique globale du Gouvernement en faveur de l'emploi. Si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

...ats aidés et en favorisant un accroissement du pouvoir d'achat des familles avec la revalorisation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire. Nous avons obtenu, de ce fait, un climat serein et nous avons rétabli la confiance dans les établissements. Encore n'ai-je cité à l'instant que quelques-unes des décisions prises depuis quatre mois. Avec les emplois d'avenir 150 000 dans le secteur non marchand , nous sommes non seulement dans la lutte en urgence contre le chômage, mais également dans le traitement du noyau dur du chômage, composé de jeunes sans aucune qualification. Pour la première fois dans l'histoire des contrats aidés, la formation est un objectif central, ce qui montre bien, si besoin en était, que c'est non pas l'employeur qui est au centre du dispositif, mais le jeune, à qui le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...0 jeunes puissent trouver un emploi pour quelques mois. Mais je ne puis m'en contenter. La réponse que vous apportez est totalement à côté de la politique que nous devons mettre en place, de façon urgente. La France n'a pas besoin de nouveaux contrats précaires mais d'une croissance soutenue, en produisant davantage de richesses. Par ce projet de loi, qui concerne essentiellement les emplois non marchands, vous prenez le chemin inverse. En augmentant les dépenses publiques 1,5 milliard par an , non seulement vous ne créez aucune richesse, mais vous freinez les créations d'emplois et l'augmentation du pouvoir d'achat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

Chaque emploi d'avenir nécessite en effet un transfert de fonds du secteur marchand vers le secteur public, privant un peu plus nos entreprises et nos industries de ressources susceptibles de créer des emplois. Pourtant, toutes les études le montrent, la production de biens et services par le secteur marchand est la pierre angulaire de la création de richesse, laquelle sera seule à même de relancer efficacement et durablement l'emploi des jeunes. L'insuffisance de la base prod...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

C'est bien dommage et, au sortir de dix ans d'opposition, inscrire ce texte en début de session parlementaire est un très mauvais signe pour la suite. Vous l'aurez compris, il est assez incongru, dans le contexte de crise actuel, d'être le seul pays développé qui pense résorber le chômage en subventionnant des emplois non marchands, alors que nous sommes avant tout en panne de croissance. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

...sitif. Il est important de souligner que les crédits d'accompagnement n'ont pas été oubliés dans la budgétisation de cette mesure. Preuve du sérieux budgétaire du Gouvernement, 30 millions d'euros sont prévus afin de financer les missions locales, au coeur du mécanisme. Aujourd'hui, les emplois d'avenir sont destinés aux jeunes les moins qualifiés, au chômage, principalement dans le secteur non marchand, au service de territoires fragiles ; demain, ce sera le contrat de génération dont les partenaires sociaux sont déjà saisis pour l'ensemble des jeunes et la plupart de nos entreprises. Le Gouvernement a pris la mesure de la crise, il prend aujourd'hui toutes ses responsabilités. L'Assemblée nationale s'honore, messieurs les ministres, d'être à vos côtés. (Applaudissements sur les bancs du g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Ensuite, que se passera-t-il lorsque la durée légale du contrat aura expiré ? Les associations se tourneront vers les collectivités, piégées, auxquelles on demandera de prendre le relais de l'État. Enfin, l'emploi public ou associatif ne saurait être la réponse au chômage dans un pays où tant d'emplois du secteur marchand restent à pourvoir. Vous le savez bien, mes chers collègues, qui avez dans vos circonscriptions l'occasion d'échanger avec votre boucher, votre boulanger ou votre garagiste (Sourires sur les bancs du groupe SRC) : la liste des métiers en panne de candidats à l'embauche est longue. Plutôt que de proposer des emplois précaires, sans lendemain, pourquoi ne pas appliquer les leçons mises en oeuvre d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...refois qui ne trouve aucune justification dans la période de chômage de masse dans laquelle nous sommes à nouveau entrés. Combien de jeunes, instruits et motivés, sont renvoyés à l'impasse de formations sans débouchés ? Ne croyez-vous pas que c'est largement aussi dramatique que la situation des jeunes sans qualification ? C'est même pire. Et cela devient ubuesque lorsque l'on sait que le secteur marchand ne sait comment recruter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...n sur des éléments chiffrés. ZUS n'est pas seulement un acronyme : 4,5 millions de nos concitoyens y vivent, 12 à 13 % de l'ensemble des demandeurs d'emplois en France métropolitaine en sont issus. Bien des tentatives récentes ont été faites pour améliorer cette situation ; je ne reviendrai pas sur l'échec du volet emploi du plan « Espoir banlieue », lancé à grand fracas en 2008, avec des emplois marchands qui pour la plupart n'ont jamais été créés et dont on a dû confier la réalisation à des entreprises de coaching. Il faut sortir de la vision erronée encore défendue peut-être par certains ici de territoires fermés et homogènes largement caricaturés par les médias. Il est impératif de mieux territorialiser nos actions et le dispositif proposé par le Gouvernement y contribuera en privilégiant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...uvons pas accepter que 500 000 jeunes se retrouvent sur le bord du chemin dans notre société. Pardonnez-nous d'avoir une réflexion quelque peu différente de la vôtre. Nous pensons que ce n'est pas uniquement avec ces contrats aidés, financés par la dette publique, que nous pouvons lutter ou résorber le chômage des jeunes. Nous pensons qu'il faut ouvrir certains contrats ou dispositifs au secteur marchand. En cette période où il faut créer de la croissance, de la richesse, ce n'est pas avec le secteur non marchand, les collectivités et les associations que nous pouvons y arriver.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...s l'hémicycle pour débattre de ce que vous présentez comme l'un des projets phares de lutte contre le chômage des jeunes. Nous n'avons pas assez réfléchi, discuté, échangé pour pouvoir créer les conditions d'une lutte efficace contre le chômage des jeunes. C'est ainsi que nous ne sommes pas allés suffisamment loin dans l'élargissement des contrats proposés. Le groupe UMP parle souvent du secteur marchand, un sujet important qui n'a pas été assez examiné par la majorité et le Gouvernement. C'est une raison suffisante non pas pour rejeter le projet en bloc mais pour avoir des doutes et éprouver une certaine forme de désenchantement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

...enir et un autre jeune avec le même profil mais résidant dans une commune classée hors zone sensible pourrait se voir refuser ce même emploi ? Cela n'a pas de sens et finalement se révèle très complexe dans l'application. Enfin les alinéas 9 et suivants de l'article 1er disposent que l'aide relative à l'emploi est majoritairement réservée aux employeurs du secteur public et non à ceux du secteur marchand. Rappelons qu'un rapport de la Cour des comptes intitulé La gestion de la dette publique locale avait estimé cette dette à 160 milliards d'euros dont 12 milliards d'euros de prêts toxiques. Or vous souhaitez faire supporter un quart du coût des emplois d'avenir aux collectivités publiques, ce qui provoquerait un alourdissement de la dette locale. Par conséquent, je pense que le secteur marchand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRazzy Hammadi :

...e ministre Michel Sapin a appelé à ne pas prendre de position manichéenne et, comme l'a souhaité un de nos collègues de droite, nous acceptons parfaitement qu'il y ait des points de vue différents du nôtre. Mais en aucun cas nous ne pouvons accepter cette caricature selon laquelle il existerait des situations simples, financées uniquement par l'État, qui ne voudrait pas entendre parler du secteur marchand Ce ne sont pas seulement les idées pour l'avenir qui sont différentes, mais aussi les bilans, y compris du point de vue de certaines des critiques que vous avez formulées. Ainsi, quid du plan Espoir banlieues, qui lui, pour le coup, ne prenait pas en compte l'ensemble des territoires, ni donc l'ensemble des jeunes confrontés à des difficultés vis-à-vis du travail ? Quid des 45 000 emplois notam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

Tout d'abord, un mot à nos collègues de l'opposition : si l'économie traditionnelle, commerciale, résolvait le problème du chômage des jeunes, ça se saurait ! Dans ma ville, 60 % de la population appartient à des quartiers. Je peux vous assurer que la discrimination existe et que, sans qualification et avec une origine étrangère, le secteur marchand ne se précipite pas ! C'est pourquoi je voudrais souligner les bénéfices du présent dispositif pour les jeunes sans qualification, ou presque, qui vivent dans les quartiers populaires, les zones urbaines sensibles et les zones rurales, lesquelles connaissent aussi des difficultés économiques. Chaque année, 120 000 jeunes sortent du système scolaire en situation d'échec. Moins d'un tiers d'entre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel :

...t donnée aux zones urbaines sensibles, c'est tout simplement parce que la situation y est plus grave, l'urgence plus aiguë. Mais la force de ce projet de loi est, tout en affirmant cette priorité, de ne rien fermer ailleurs. Il offre, selon le beau terme qu'il a choisi, un avenir à l'ensemble des jeunes de la nation qui sont frappés par l'absence de qualification, qui voient les portes du secteur marchand se fermer devant eux malgré les démarches à Pôle emploi, les envois de CV, les rendez-vous manqués. S'il était aussi simple de donner l'argent consacré aux emplois d'avenir au secteur marchand pour régler le problème des jeunes de ces quartiers ou des zones rurales, des jeunes sans qualification de l'ensemble du pays, ça se saurait, mes chers collègues ! C'est parce qu'il faut un chemin pour les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Tuaiva :

...s nous sommes imposé en accord avec l'État, la seule issue pour relancer l'économie est le secteur privé. Les TPE de moins de cinq salariés représentent 90 % du tissu économique de la Polynésie française, soit environ 18 000 patentés. Il nous faut soutenir ce secteur et encourager nos jeunes à aller vers l'entreprenariat. L'artisanat, la perliculture, le tourisme, la petite hôtellerie, le secteur marchand pourrait être des tremplins pour ces milliers de jeunes. Ils pourraient découvrir ces métiers grâce aux emplois d'avenir, en acquérir une première expérience et créer leur entreprise. C'est pour cela, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues de la majorité, que j'ai l'honneur de demander que les TPE puissent bénéficier de ces emplois d'avenir, en particulier en Polynésie ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...pas les moyens, de les mettre en formation. Le groupe UDI a déposé un amendement ajoutant au dispositif une obligation de formation de dix heures par semaine, ce qui nous paraît être le minimum pour que ces jeunes non qualifiés bénéficient d'un véritable parcours d'insertion. Le deuxième sujet a déjà été évoqué par Yves Jégo. Il est possible d'être dogmatique et de séparer strictement le secteur marchand et le secteur non-marchand. Mais il faut être pragmatique : un certain nombre d'entreprises se sont implantées dans les quartiers concernés, et n'osent pas embaucher un salarié supplémentaire parce qu'elles ont peur de l'avenir. Ce projet de loi est l'occasion d'aider les petits commerces et les TPE de moins de deux salariés à franchir ce pas. C'est pour cela que nous avons déposé cet amendement....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

... puissions savoir quels sont les jeunes qui auront accès aux emplois d'avenir ? Vous ne pouvez pas leurrer les gens plus longtemps ! Si vous avez fait le choix des ZUS et des territoires d'outre-mer, alors assumez-le : ce n'est pas un problème ! Mais ne continuez pas à prétendre à la fois qu'il y aura des zones prioritaires, mais une ouverture possible vers d'autres zones, que seul le secteur non marchand est concerné, mais qu'il y aura une ouverture possible vers le secteur marchand Soyez plus directs : dites-nous vers qui ces emplois seront effectivement dirigés !