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... grandes difficultés à trouver un emploi pérenne et ainsi de s'intégrer pleinement dans la société. Je partage également la volonté du Gouvernement d'instaurer un dispositif qui leur mette le pied à l'étrier mais leur permette de s'en affranchir par la suite. Un taux de chômage élevé dans ces catégories n'est pas une fatalité, nos voisins allemands et néerlandais ont su le prouver. Pourtant, les solutions qu'ils ont adoptées divergent de ce que nous propose le Gouvernement avec ce projet de loi. En propos liminaire, je m'étonne de l'urgence avec laquelle le Gouvernement souhaite faire adopter ce texte. Les premiers emplois d'avenir sont prévus pour la fin de l'année et nous allons devoir attendre la prochaine loi de finances pour budgéter cette mesure. L'urgence ici relève plus de la communicati...
... était au coeur des préoccupations du candidat François Hollande et qu'elle se trouve désormais au centre des priorités du Président de la République. La crise et ses conséquences désastreuses sur l'emploi donnent au texte que nous examinons une importance et une urgence exceptionnelles. Dans les territoires qui subissent des situations de chômage dramatiques, la jeunesse attend avec anxiété les solutions qui lui ouvriront enfin la voie de l'insertion et de la qualification professionnelles. Il en est ainsi des jeunes actifs des départements d'outre-mer qui connaissent des taux de chômage sans équivalent dans l'Union européenne, y compris en Grèce. Dans nos territoires, 60 % des jeunes actifs de 16 à 25 ans sont sans travail, soit près de trois fois plus que la moyenne nationale. Sans une action...
..., les CEC, les CAE, les CIE, les CUI, les CIVIS, les contrats d'avenir et aujourd'hui les emplois d'avenir, les emplois aidés ont toujours constitué pour les gouvernements, quels qu'ils soient, un outil utile pour répondre au problème du chômage. La création de 150 000 emplois d'avenir aura certes mécaniquement un petit effet sur les chiffres du chômage à court terme, mais il ne s'agit là que de solutions d'attente. Même si elles sont préférables au chômage, c'est sûr, nous savons tous ici qu'elles ne sont pas la panacée, loin de là. Quelques questions doivent se poser concernant ce nouveau dispositif des emplois d'avenir. Premièrement, il va mobiliser près de 2 milliards d'euros en rythme de croisière, dans un contexte budgétaire très préoccupant. Deuxièmement, il s'adresse à un public jeune,...
...ns également l'idée qu'il suffirait vous avez essayé et vous avez échoué de s'en remettre au seul potentiel de création d'emploi des entreprises. L'économie d'un pays à croissance tiède puisque vous avez laissé à la France une croissance nulle ne fournit pas du travail à l'ensemble de la génération qui arrive. Le redressement durable n'exclut pas qu'en urgence, nous sachions apporter des solutions concrètes et solidaires. La leçon de cette crise sans fin, au moins jusqu'ici, c'est que le marché ne peut pas tout et qu'il faut du courage politique pour bâtir des interventions efficaces. C'est pourquoi, d'ores et déjà, je souhaite avec vous à 150 000 jeunes Français, à 100 000 d'entre eux dès 2013, de trouver très vite toute leur place dans la société française et dans la vie au travail. (Ap...
...ur les bancs du groupe SRC) seront-ils concernés de manière identique par le dispositif et les établissements d'enseignement pourront-ils sans distinction accueillir les « emplois d'avenir professeur » ? Je conclurai par une citation (Mêmes mouvements) de Saint-Exupéry : « Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible ». Je souhaite que nous trouvions la solution afin de le rendre possible pour nos jeunes. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
... moi ! » Ma première satisfaction vient du fait que le projet de loi vise en priorité les jeunes les plus en difficulté, ceux des zones urbaines sensibles, mais aussi ceux des zones de revitalisation rurale et de l'outre-mer : c'est un enjeu de notre cohésion nationale. Depuis dix ans, le nombre de jeunes les moins qualifiés a considérablement crû : ils sont aujourd'hui 500 000 pour lesquels une solution doit être trouvée. Le taux de chômage des jeunes est très élevé dans les zones urbaines sensibles près de 40 %. Le fonctionnement en réseaux qui existe dans notre pays le réseau familial, le réseau amical, les réseaux d'anciens élèves, qui constituent autant de véritables vecteurs de l'accès à l'emploi introduit une différenciation supplémentaire pour les jeunes de quartiers populaires qui ...
Madame la présidente, messieurs les ministres, madame, monsieur les rapporteurs, chers collègues, je voudrais dire mon admiration pour l'assurance de mon prédécesseur. Je regrette que ces solutions, si efficaces, n'aient pas été mises en oeuvre plus tôt. Les jeunes en auraient été heureux. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Je ferai preuve de plus d'humilité. Nous vivons une crise économique grave, mais la crise écologique est tout aussi préoccupante. Y faire face impose de réfléchir à un nouveau modèle de développement et à des créations d'emplois en cohérence avec les besoi...
...lques semaines, longues périodes d'inactivité sont bien souvent le passage obligé vers un avenir professionnel toujours incertain. On estime à environ un demi million le nombre de jeunes de moins de 25 ans aujourd'hui dans la galère et qui considèrent qu'ils n'ont plus d'avenir. Nous devons redonner espoir à la jeunesse, rétablir le pacte républicain qui nous lie à elle. Il nous faut trouver des solutions concrètes face à cette situation désastreuse. Le projet de loi sur les emplois d'avenir que nous étudions aujourd'hui répond au défi majeur de l'insertion professionnelle des jeunes non qualifiés. La fameuse « première expérience professionnelle », devenue indispensable à tout recrutement mais inaccessible pour un jeune ne réussissant pas à mettre un pied dans le monde du travail, la fameuse « ...
...mes de la montée du chômage. Or l'accroissement des inégalités entre les générations qui en résulte est le ferment d'une exclusion qui est aujourd'hui d'autant plus dure qu'elle dure et fait germer la graine d'un dangereux ressentiment chez tous ceux qui en sont les victimes. Ce problème est crucial. On ne peut plus laisser la jeunesse enfermée dans cette désespérance face à l'avenir. La seule solution qui permette à ces jeunes de se construire, d'accéder à une autonomie, de devenir citoyens à part entière, est de leur faciliter l'accès à l'emploi. Cet engagement, notre engagement en ce domaine est incontournable, car à l'heure d'une mondialisation aussi féroce que vorace, la jeunesse est le bras armé de l'avenir de notre pays. Il faut donc non seulement les écouter, mais aussi les soutenir, s...
... étant la saisine sur la sécurisation de l'emploi, fruit de nos négociations avec les partenaires sociaux. Autrement dit, mes chers collègues, sur le fond comme sur la forme, c'est bien d'une politique de l'emploi qu'il s'agit, d'une politique d'avenir volontariste, conforme aux valeurs de solidarité sociale qui nous portent, mais aussi conforme à l'ambition affichée, revendiquée, de proposer des solutions pragmatiques à la crise et au chômage. François Hollande l'a voulu en mai, il le fait en septembre. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
...sitif, contesté hier, est aujourd'hui admis par un gouvernement rattrapé par la réalité implacable des statistiques : oui, notre système éducatif échoue à fournir une qualification à 120 000 jeunes chaque année. J'ai la conviction, comme beaucoup, que cet échec ne peut être surmonté uniquement par l'accroissement des moyens. S'il en était ainsi, nous pourrions tous nous réjouir d'avoir trouvé la solution à tous les maux de l'école, dont la perte de l'autorité des enseignants et l'affaiblissement des apprentissages ne sont que les signes les plus manifestes. Mais plutôt que de vous attaquer aux causes du mal, vous avez fait le choix du pansement social par la création d'emplois d'avenir subventionnés à 75 % par une solidarité nationale bientôt exsangue. Pari coûteux, sans doute sous-évalué selon ...
...a présidente, messieurs les ministres, mes chers collègues, dans la période de crise économique que nous connaissons actuellement, période dans laquelle un très grand nombre de jeunes de seize à vingt-cinq ans, qualifiés ou non qualifiés, se trouvent dans une situation de chômage de longue durée, souvent désorientés face à un avenir professionnel devenu incertain, je suis favorable à ce que toute solution susceptible de leur redonner espoir et de leur permettre d'acquérir une première expérience professionnelle puisse être examinée. Le pire serait de ne rien faire et, à mon point de vue, tout vaut mieux que le maintien dans l'inactivité. Le projet de loi sur les emplois d'avenir que vous nous soumettez en ce début de session extraordinaire présente cependant, à mon avis, des risques importants, p...