Interventions sur "quartier"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

Permettez-moi de m'exprimer, je crois que nous aurons d'autres échanges. Au nom de quoi un jeune d'un quartier sensible sans qualification pourrait bénéficier d'un contrat d'avenir et un autre jeune avec le même profil mais résidant dans une commune classée hors zone sensible pourrait se voir refuser ce même emploi ? Cela n'a pas de sens et finalement se révèle très complexe dans l'application. Enfin les alinéas 9 et suivants de l'article 1er disposent que l'aide relative à l'emploi est majoritairement r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

...mment parler d'avenir aux jeunes quand seulement certains d'entre eux seront concernés ? Sur le principe le dispositif s'adresse aux jeunes de seize à vingt-cinq ans sans qualification avec des exceptions. Néanmoins, une approche territoriale est privilégiée, avec priorité donnée aux jeunes des zones urbaines sensibles, des zones de revitalisation rurale et de l'outre-mer. Certes, les jeunes des quartiers sensibles qui ont décroché tôt du système scolaire doivent être accompagnés, mais que dire aux autres jeunes qui voudront entrer dans le dispositif et qui ne le pourront pas car les territoires prioritaires vont absorber la quasi-totalité des moyens ? Combien de villes comprennent des quartiers où de nombreux jeunes sont sans emploi ? Accompagnés par les missions locales, ils ne sont pas en zon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

Permettez-moi de répondre d'un mot à Mme Iborra qui disait tout à l'heure que nous ne nous étions pas intéressés aux zones urbaines sensibles. Au cours de mon précédent mandat, j'étais président de l'EPARECA, établissement public en charge de la revitalisation économique dans les quartiers de la politique de la ville. Cet outil encourage l'emploi des jeunes dans les quartiers dans une logique d'appropriation et d'accompagnement plutôt que d'assistanat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

La production en a été triplée. Monsieur le ministre, mon mandat s'est achevé avec la fin de la mandature et je ne suis toujours pas remplacé à la tête de l'EPARECA. C'est dire à quel point vous vous souciez des quartiers en zone urbaine sensible ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

Tout d'abord, un mot à nos collègues de l'opposition : si l'économie traditionnelle, commerciale, résolvait le problème du chômage des jeunes, ça se saurait ! Dans ma ville, 60 % de la population appartient à des quartiers. Je peux vous assurer que la discrimination existe et que, sans qualification et avec une origine étrangère, le secteur marchand ne se précipite pas ! C'est pourquoi je voudrais souligner les bénéfices du présent dispositif pour les jeunes sans qualification, ou presque, qui vivent dans les quartiers populaires, les zones urbaines sensibles et les zones rurales, lesquelles connaissent aussi des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel :

Près de 45 % : c'est la proportion de jeunes de moins de 25 ans sans qualification et au chômage que l'on trouve dans les quartiers d'Empalot et de Bagatelle, dans ma circonscription. Si la priorité est donnée aux zones urbaines sensibles, c'est tout simplement parce que la situation y est plus grave, l'urgence plus aiguë. Mais la force de ce projet de loi est, tout en affirmant cette priorité, de ne rien fermer ailleurs. Il offre, selon le beau terme qu'il a choisi, un avenir à l'ensemble des jeunes de la nation qui sont f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, je me réjouis de voir présenté aujourd'hui ce texte particulièrement emblématique de nos engagements envers la jeunesse. Donner une première expérience professionnelle à des jeunes peu ou pas diplômés issus des quartiers, des jeunes ruraux qui rencontrent les pires difficultés, ne serait-ce que pour accéder au premier entretien d'embauche, voilà l'objectif affiché des emplois d'avenir. La priorité est enfin donnée à la jeunesse, qui a trop longtemps souffert de ne pas trouver sa place au sein de notre société. Nous savons, grâce à une enquête sur l'emploi de l'INSEE, que 120 000 jeunes sortent chaque année du s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Baumel :

...nfiance peut être restaurée, c'est parce que, après dix années au cours desquelles on leur a répété qu'ils avaient de moins en moins de place dans notre société, ils voient enfin s'ouvrir une porte. Il faudra assurément financer cela ensemble, État et collectivités locales, et veiller à ce que le champ du dispositif couvre l'ensemble du territoire de la République ; je ne pense pas uniquement aux quartiers sensibles, je pense aussi aux zones rurales, car on sait aujourd'hui que les difficultés, notamment le paupérisme, se sont particulièrement développées dans nos campagnes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...on de dix heures par semaine, ce qui nous paraît être le minimum pour que ces jeunes non qualifiés bénéficient d'un véritable parcours d'insertion. Le deuxième sujet a déjà été évoqué par Yves Jégo. Il est possible d'être dogmatique et de séparer strictement le secteur marchand et le secteur non-marchand. Mais il faut être pragmatique : un certain nombre d'entreprises se sont implantées dans les quartiers concernés, et n'osent pas embaucher un salarié supplémentaire parce qu'elles ont peur de l'avenir. Ce projet de loi est l'occasion d'aider les petits commerces et les TPE de moins de deux salariés à franchir ce pas. C'est pour cela que nous avons déposé cet amendement. Je comprends bien que vous ne vouliez pas ouvrir les emplois d'avenir à tout le secteur marchand. Mais pourquoi ne pas l'ouvrir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Grandguillaume :

...rappeler un certain nombre d'éléments. Vous avez dans le passé nous en avons de nombreux exemples voté des lois qui ont produit de l'injustice, notamment pour ce qui concerne la géographie de la politique de la ville. Vous avez dû mettre en place des dispositifs dérogatoires, comme l'article 6 de la loi sur l'ANRU, afin de corriger les injustices générées par les différentes lois votées : des quartiers dans lesquels le taux de chômage des jeunes s'élevait à plus de 40 % n'étaient même pas considérés comme prioritaires au titre de la politique de la ville ! Or aujourd'hui, grâce au travail mené notamment par notre rapporteur et Christophe Sirugue, nous anticipons ces difficultés. La loi les anticipe puisqu'elle s'adresse à tous les territoires en difficulté. Elle est donc juste : elle répond a...