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...os en 2011. Supprimer des postes d'enseignants vous a obligés à relever le niveau et le volume des heures supplémentaires qui atteint aujourd'hui 1,3 milliard d'euros. 1,3 milliard d'euros, mes chers collègues, cela représente le triple de l'économie brute réalisée par la suppression des postes dans le ministère de l'éducation nationale (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Enfin, la réduction de 5 % des dépenses de fonctionnement que vous aviez prévue pour 2011 n'a pas été atteinte ; ces dépenses n'ont en effet baissé que de 3 %. Les dépenses d'intervention ont quant à elles continué à déraper, compte tenu d'un certain nombre de sous-budgétisations : je veux parler des OPEX, ce qui est plutôt courant, mais aussi des bourses de l'enseignement supérieur, des dépenses pour l'hébergement ...
... Par rapport à 2010, le déficit de l'État passe de 148,8 à 90,7 milliards. Comme cela a été dit, c'est dû à la disparition d'éléments exceptionnels, tels que les investissements d'avenir, le plan de relance ou le surcoût temporaire de la réforme de la taxe professionnelle. Bref, la Cour des comptes estime que cette amélioration est limitée à 5,5 milliards d'euros. Le déficit de l'État est donc en réduction de 4,6 milliards, soit 1,7 milliard dû à des éléments exceptionnels des décalages de versement dans le programme d'aide à la Grèce et 1,9 milliard de reports de charges, notamment, et nous en reparlerons, de celles dues à l'affaire du précompte mobilier, qui nous laissera un triste héritage de plusieurs milliards d'euros.
Ainsi, 87 % de la réduction du déficit en 2011 a été due à des hausses d'impôts ! Un mot sur la dette pour terminer, monsieur le président. La charge de la dette a considérablement progressé, cela a déjà été dit : en dix ans, la dette publique a doublé. Il faudra évidemment tenir la ligne de crête entre l'augmentation des recettes et la nécessité de contenir les dépenses,