33 interventions trouvées.
Comme cela a été souligné, l'article 10 est particulièrement important, parce qu'il marque une ambition nouvelle pour l'école, celle de la faire entrer dans l'ère de la généralisation du numérique. C'est une ambition politique forte de la refondation. Le numérique est aujourd'hui omniprésent dans la société. Il transforme en profondeur notre quotidien. L'école ne doit ni ignorer les changements ni y être hermétique. Elle doit impérativement apprendre, intégrer et transmettre le numérique. Elle doit être ouverte sur la réalité du numérique, que vivent à la fois les enseignants, les élèves ...
Comme l'a indiqué Annie Genevard, nous sommes à un point clé de notre discussion. Le service public du numérique éducatif est un sujet important : nous connaissons en effet les évolutions actuelles de notre société. Je voudrais toutefois alerter sur deux points qui méritent une attention particulière. Nous avons parlé de la liberté pédagogique. Pour nous, celle-ci est l'un des fondements de l'action éducative des enseignants. Elle doit s'accompagner de la liberté pour le professeur du choix des ressources ...
L'article 10 vise à créer un service public de l'enseignement numérique, conformément à l'un des quatre axes structurant le projet de loi. Ancrer notre système éducatif de bout en bout sur toute la chaîne : voilà un objectif que l'on peut partager, tant notre retard est important. Avec un certain nombre de mes collègues, nous sommes attachés à rappeler que ce projet de loi doit aussi répondre aux problématiques auxquelles sont confrontés les territoires ruraux. Je s...
Il serait inconséquent de nier l'importance qu'a prise le numérique dans notre environnement tant personnel que professionnel. Si, aujourd'hui, de très nombreux jeunes sont parfaitement familiers avec ces nouveaux outils ou moyens de communication, ils se sont souvent formés seuls. La France a accumulé un lourd retard. Elle est aujourd'hui seulement le vingt-neuvième pays pour la formation des enfants et adolescents à l'utilisation des outils numériques. Le rapp...
Je considère que l'initiative traduite par cet article est tout à fait essentielle. Selon les rapports que nous avons pu examiner, la France est en retard aussi bien en termes de formation des enfants et adolescents à l'utilisation des outils numériques qu'en termes d'investissements dans nos établissements, ce qui est encore plus grave : notre niveau d'investissement nous place entre la septième et la neuvième place en Europe. Il était indispensable d'inscrire l'école de la République dans son temps. Nous rencontrons déjà des problèmes pour répondre aux difficultés scolaires ; si, en plus, notre école est anachronique, les jeunes de notre pays...
Je propose de modifier l'alinéa 3. En matière d'équipements numériques, nous ne partons heureusement pas de zéro. L'objectif assigné au service public du numérique éducatif est plutôt de compléter l'offre existante, comme tendaient à le signifier les propos du ministre. Il faudrait donc être cohérent et prolonger
Nous voudrions faire figurer à l'alinéa 3 l'expression « expérimentations pédagogiques ». La notion d'expérimentation pédagogique existe déjà dans le code de l'éducation, à l'article L. 401-1. Néanmoins, l'insérer à cet endroit précis revêt une importance particulière, car le service public du numérique doit devenir un outil en faveur des apprentissages et de la pédagogie. La loi doit donc reconnaître un potentiel d'expérimentations, sans que l'on puisse faire figurer ce point ailleurs. Il ne s'agit pas tant d'ajouter un outil à tous les autres, mais de s'en servir pour repenser la pédagogie et l'adapter au XXIe siècle. Des perspectives extraordinaires s'ouvrent à nous ; en ce sens, il est impo...
Votre amendement est satisfait par deux amendements votés par la commission. Nous avons ainsi ajouté, à l'alinéa 3, « diversifier les modalités d'enseignement » et, à l'alinéa 6, « favoriser les projets innovants visant à développer progressivement le numérique à l'école ». Je vous propose donc de retirer votre amendement.
Loin de moi l'idée d'une loi bavarde, mais nous souhaitons ajouter à cet endroit précis du texte une mention relative aux élèves en situation de handicap. Même si la notion de handicap figure désormais dans le code de l'éducation, ce dont je me félicite une fois encore, le service public de l'enseignement numérique doit être au service de tous les élèves : il faut donc préciser la nécessité d'investir dans des outils adaptés et personnalisés, car les élèves handicapés ont des besoins spécifiques.
...zol, puisque l'amendement de Mme Pompili, que nous venons d'adopter, permet de répondre à notre objectif : assurer une cohérence avec l'amendement à l'article 1er sur l'école inclusive. Puisque nous débattons de l'adaptation des ressources pédagogiques pour les élèves en situation de handicap, je veux aborder, pour la dernière fois, la question particulière de la LSF à l'école. Le service public numérique et ses outils seront en effet particulièrement adaptés à la promotion de cette langue et au développement des classes bilingues. Sans douter de votre intérêt pour cette question, monsieur le ministre, je vous redis notre disponibilité ainsi que la nécessité de travailler sur ce sujet particulier, comme l'attendent l'ensemble des familles concernées. Voyez plutôt les chiffres : il n'existe que h...
Dans le contexte actuel, l'État doit agir en concertation avec les collectivités territoriales et les établissements pour ouvrir à l'ensemble des élèves du territoire national un égal accès à des ressources numériques pédagogiques innovantes de qualité. L'effort doit porter sur une meilleure péréquation des moyens sur l'ensemble du territoire, ce que ne permet pas l'article 12 dans sa rédaction actuelle. L'imprécision quant à la nature des ressources pédagogiques dont la dépense incombe à l'État en ce domaine est également à corriger. En effet, tel qu'il est rédigé, cet article n'assure pas l'équité entre le...
Il s'agit d'un amendement rédactionnel à l'alinéa 2, visant à substituer aux mots : « services et ressources numériques », les mots : « ressources, contenus et services numériques ». Il y aura ainsi une cohérence de dénomination entre les différents articles de la loi. (L'amendement n° 1387, accepté par la commission et le Gouvernement, est adopté.) (L'article 12, amendé, est adopté.)
...collectivités territoriales. Il me donne l'occasion de rapporter l'inquiétude des départements de France qui sont particulièrement préoccupés par les implications financières qu'aura cette loi sur deux points : l'organisation des transports scolaires ; la répartition en matière de maintenance des équipements informatiques. Si la loi dispose que l'État a à sa charge les ressources et les services numériques à caractère pédagogique, il faut aussi pouvoir laisser aux collectivités territoriales une certaine forme de liberté en la matière. Si elles veulent conduire des politiques volontaristes, il faut qu'on puisse le leur permettre. (Les amendements identiques nos 437 et 1169, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)