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..., puisqu'elle répond aux enjeux de la massification née dans les années 1970 chacun se rappelle la réforme Haby sur le collège unique, que certains voudraient d'ailleurs remettre en cause aujourd'hui. Ce socle commun, inscrit dans la loi de 2005, n'a jamais été réellement mis en oeuvre. Il ne peut en effet se réduire à une table de connaissances et de compétences. Il doit faire sens pour chaque élève et, au titre d'une culture commune à tous, ouvrir des perspectives à chacun d'entre eux. D'où le triptyque : socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
Certains d'entre nous, notamment dans l'opposition nous en avons débattu longuement en commission , ont contesté l'introduction de la culture dans ce que doit maîtriser chaque élève à la sortie de l'enseignement obligatoire. Au contraire, c'est avec et par la culture que chacun pourra donner un sens aux savoirs qu'il aura acquis. L'ajout du mot « culture » au socle commun de connaissances et de compétences, au-delà du débat sémantique, procède d'une ambition : que chaque jeune maîtrise enfin ce dont il aura besoin pour affronter le monde contemporain. La deuxième orientatio...
Cette orientation permettra d'appliquer enfin les cycles d'apprentissage inscrits dans la loi Jospin de 1989, largement oubliés dans la réalité. Réaffirmer leur nécessité, c'est marquer là aussi une ambition pour le primaire. Cette orientation permettra de suivre individuellement les élèves et de répondre à leurs difficultés dès qu'elles apparaissent, et même avant qu'elles n'apparaissent. La mesure du « plus de maîtres que de classes » montre qu'il ne peut y avoir opposition entre les moyens et les résultats, entre le technique et le politique, entre ce que certains appellent le « quantitatif », et le « qualitatif ». Six maîtres pour cinq classes, ce n'est pas uniquement un maître...