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... une réforme des rythmes scolaires qui pouvait avoir un sens ! Le deuxième pilier de votre réforme vise à donner la priorité au primaire. Sur ce point, nous partageons votre constat et votre analyse : nous devons donner la priorité au primaire. Nous le savons tous, c'est parce que nous n'avons pas su anticiper l'échec scolaire dans le primaire que nous n'arrivons pas à résoudre les problèmes au collège, puis au lycée. Jusque-là, nous sommes d'accord. Le problème, c'est qu'au-delà de l'incantation « priorité au primaire », je ne vois pas dans votre texte de loi de contenu réel permettant de donner la priorité au primaire. Vous parlez de postes nous y reviendrons et, si j'ai bien compris, le nouvel élément pédagogique que vous voulez mettre en place, ce sera plus de maîtres que de classes. V...
... sortir de la Seconde guerre mondiale, notamment en 1950 lors de la rédaction du décret sur le statut des enseignants. Elle reposait sur le souhait que l'ensemble des membres d'une génération sache lire, écrire et compter, en particulier les enfants d'ouvriers et de salariés agricoles. Mais notre ambition se limitait alors à cela. Je vous rappelle qu'en 1950, 50 % d'une classe d'âge atteignait le collège, et à peine 15 % le lycée. Notre ambition en la matière a profondément évolué avec le collège unique, la scolarité obligatoire et le socle commun de connaissances, de compétences, et demain de culture. Autrement dit, nous devons réorganiser notre cycle primaire afin que l'attente de la société, c'est-à-dire 100 % d'une génération au socle commun de connaissances et de compétences, soit inscrite ...
Enfin, deux points me semblent incontournables pour une véritable refondation, le statut des établissements et celui des enseignants. Nous ne pouvons pas continuer à fonctionner avec une définition du statut de l'enseignant qui date de 1950, à une époque où 50 % d'une classe d'âge atteignaient le collège et 15 % le lycée. La définition du statut de l'enseignant, nous le savons tous, est en France exclusivement disciplinaire et repose sur la transmission de connaissances, alors que tous nos discours répètent qu'un enseignant a aujourd'hui, évidemment, une autre fonction que la simple transmission d'un savoir disciplinaire. Tant que nous ne reconnaîtrons pas cette réalité, non pas simplement dans l...
Le problème de la réforme du collège, le problème du lycée, notamment de la voie professionnelle, le problème du supérieur avec, il y est explicitement fait référence, le bac-3 et le bac+3 , la réorganisation qui fera forcément, presque mécaniquement, suite à la réforme du primaire, en lui donnant la priorité, c'est dans le texte.