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...el et l'accessoire, car vous traitez, mal nous le verrons dans quelques instants , de choses qui ne sont pas tout à fait insignifiantes, mais vous ne traitez pas de l'essentiel, c'est-à-dire, je le répète, l'architecture globale du système éducatif, le statut des établissements et le statut des enseignants. J'entends déjà le rapporteur me dire que la volonté de ce texte est d'avoir une entrée pédagogique, non une entrée par les statuts.
...au statut des enseignants et à celui des établissements, vous permettez aux établissements d'adapter la pédagogie à la réalité sociologique des élèves et à chaque enseignant d'adapter sa pédagogie à la sociologie de sa classe. C'est pour cette raison que nous voulons une modification profonde du statut des enseignants et du statut des établissements. Il n'y a pas là de contradiction avec l'entrée pédagogique que vous évoquez. Je reviens sur les trois points que vous avez énumérés : formation des enseignants, réforme des rythmes scolaires, priorité au primaire. S'agissant d'abord de la réforme des rythmes scolaires, nous n'allons pas refaire le débat. Il a lieu en ce moment même dans l'ensemble des conseils municipaux et chacun mesure la réussite de votre réforme. Le président de la commission, il y...
... scolaire dans le primaire que nous n'arrivons pas à résoudre les problèmes au collège, puis au lycée. Jusque-là, nous sommes d'accord. Le problème, c'est qu'au-delà de l'incantation « priorité au primaire », je ne vois pas dans votre texte de loi de contenu réel permettant de donner la priorité au primaire. Vous parlez de postes nous y reviendrons et, si j'ai bien compris, le nouvel élément pédagogique que vous voulez mettre en place, ce sera plus de maîtres que de classes. Vous comptez pour ce dispositif 3 000 postes, si j'ai bien lu la loi de programmation.
Si je comprends bien, avec 7 000 postes en cinq ans, vous allez faire une révolution pédagogique pour 255 000 classes en France. Il y a une vraie différence entre l'incantation « priorité au primaire » et la réalité. Nous pouvons trouver une solution et aller au-delà de ce que vous proposez. Les moyens que la France consacre à son système scolaire représentent 6,3 points de PIB, contre 6,2 pour la moyenne de l'OCDE. Mais il y a, à l'intérieur de notre système, une répartition inégale entre c...
... confiant votre déception. Vous êtes déçu que l'on crée 60 000 postes. Il est vrai que votre logique comptable en a fait perdre 80 000 à l'éducation nationale, mais l'école de la République a besoin de moyens. Il faut des moyens pour qu'il y ait un maître devant chaque classe, et que l'on puisse remplacer les maîtres absents, des moyens pour qu'il y ait un maître supplémentaire qui anime l'équipe pédagogique, des moyens pour que les enseignants puissent poursuivre leur formation de façon continue. Oui, nous avons besoin de créer des postes pour assurer une école de qualité ! Mais la création de postes s'accompagne d'un besoin de formation. Et la formation professionnelle que vous avez cassée, nous la faisons réapparaître avec les écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Cette qualité de ...