Interventions sur "collège"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...Fillon et de Nicolas Sarkozy à l'égard de l'école de la République : il s'agit de la suppression de la carte scolaire. L'ancienne majorité a ainsi donné sa bénédiction à l'accentuation du consumérisme scolaire et au renforcement des inégalités territoriales. Les parents qui en ont les moyens ont la possibilité d'inscrire leur enfant dans un établissement réputé, contribuant à faire de l'école, du collège ou du lycée délaissé un établissement de relégation. Dans ce contexte, confrontée quotidiennement à une école où se creusent les inégalités et face à la crise économique, la jeunesse se met à douter. Elle doute que ses efforts suffiront, et qu'ils seront récompensés. Elle doute de son avenir. C'est pourquoi nous devons lui redonner confiance et renouveler la promesse de l'école à nos enfants. C'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAry Chalus :

...lectuellement précoces. Paradoxalement, les deux tiers de ces enfants sont en échec scolaire. La République n'a pas le droit de laisser tomber ces pépites : le personnel enseignant et non enseignant doit être formé à cette problématique pour participer à la réussite scolaire de ces enfants. Les inégalités se cristallisent très tôt. Les retards accumulés à l'école primaire ne se rattrapent pas au collège, et encore moins au lycée. À la sortie de l'école primaire, un quart des élèves ont des acquis fragiles et 15 % sont déjà en décrochage. De plus, l'écart se creuse entre les élèves en difficulté de plus en plus nombreux et entre ceux qui s'en sortent. En outre-mer, malgré une amélioration constante ces dernières années, les taux de redoublement dans les écoles primaires publiques sont encore sup...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...ion et donner envie à de nombreux jeunes de les investir, il faut parler formation, statuts, mais il faut aussi parler salaire. Et de ce point de vue, monsieur le ministre, nous aimerions connaître les intentions du Gouvernement après trois années de blocage. Votre projet est centré sur l'élémentaire et la maternelle. Il renvoie à plus tard la réforme du second degré alors que nous savons que le collège est un passage difficile de notre système éducatif et qu'il débouche trop souvent sur une orientation précoce et subie, avec pour conséquence l'échec scolaire et les nombreux « décrocheurs ». Nous aurions pu construire cette loi sur une obligation scolaire de trois ans à dix-huit ans. Cela aurait permis de traiter du rapport entre le premier et le second degré au-delà du cycle CM1, CM2, sixième....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

... classes » : cela ouvrira de nouvelles organisations pédagogiques au sein même de la classe, de l'école et entraînera l'évolution du métier d'enseignant. Ce texte n'oublie pas les RASED : ces réseaux d'aide spécialisés aux élèves en difficulté seront renforcés dans leurs missions en relation avec le dispositif « plus de maîtres que de classes ». Ce texte assure une passerelle entre l'école et le collège, mettant fin aux transitions brutales ; le conseil « école-collège » permettra aux élèves de CM2 de franchir le palier beaucoup plus sereinement. Ce texte replace aussi l'enseignant au coeur même de la refondation de l'école. Il prévoit le recrutement de 60 000 enseignants supplémentaires d'ici à 2017 et le rétablissement d'une nouvelle formation initiale et continue des enseignants par la créat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...le, ce qui est plutôt satisfaisant, mais malheureusement insuffisant pour faire baisser significativement le nombre d'élèves en difficulté à l'entrée en sixième. Le Haut Conseil de l'éducation a observé que 25 % des élèves présentaient des acquis fragiles en fin de primaire et que 15 % vont jusqu'à connaître des difficultés sévères qui « rendent impossible aussi bien un réel parcours scolaire de collège qu'une formation qualifiante ». On constate qu'un fort déterminisme social pèse dans la réussite des élèves. L'écart se creuse malheureusement entre les élèves très performants et ceux en grande difficulté. Paradoxalement, plus on prône l'égalité des chances, plus on s'enfonce dans un système incapable de corriger des inégalités de départ ! Cela est confirmé par les enquêtes PISA qui testent l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...nce avec un tutorat des jeunes professeurs par des professeurs expérimentés garantirait une véritable professionnalisation du métier d'enseignant. Les perspectives d'évolution de carrière, la revalorisation salariale initiée durant le quinquennat précédant et la réforme du statut des enseignants sont dans une impasse. L'attente est pourtant grande en ce domaine ! S'agit-il de la réaffirmation du collège unique, à structure cylindrique, dont chacun sait pourtant qu'il est un échec ? La suppression du dispositif d'initiation aux métiers en alternance, le DIMA, et des acquis de la loi Cherpion à l'article 38 est une grave erreur, car l'alternance pour des collégiens de quatrième et troisième qui se destinent à l'enseignement professionnel constituait un réel progrès. L'excellence du travail de la m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

...ous avez raison de considérer que la force d'un pays ne se résume pas à une petite élite ultra-formée, et que la puissance d'une chaîne dépend de son maillon le plus faible, c'est-à-dire aujourd'hui la jeunesse. Vous avez raison parce que l'avenir d'un individu se construit ou s'hypothèque dès le plus jeune âge, et le décrochage s'enclenche souvent dès l'école primaire, pour se révéler ensuite au collège. Mais de bonnes intentions ne suffisent pas. Encore faut-il savoir à quoi elles correspondent, comment les organiser et comment les articuler. À cet égard, je regrette que vous ayez passé sous silence le triptyque qui prévalait jusque-là pour le primaire : il contenait tout d'abord des contenus d'enseignements fondamentaux clairement identifiés, puis un dispositif d'aide individualisée systémati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Carpentier :

...pas ce qu'on lui demande. Au moins a-t-il l'ambition d'aller de l'avant et de consacrer l'école comme la prunelle de nos yeux, puisqu'il s'agit de notre jeunesse. Ce projet de loi va au moins nous permettre de faire une pause dans la crise, d'évoquer l'avenir, d'y croire, de croire en une société meilleure. Et nous aurons encore bien d'autres occasions de parler plus en profondeur encore de notre collège et de notre lycée. L'école est au coeur de la société. Elle est dans le coeur des hommes. L'ambition que chacun nourrit pour ses enfants est inséparable de celle que l'on se fixe pour l'humanité. Et que, 150 ans après le poète romancier, et alors qu'elle affronte une tempête économique sans précédent, la gauche affirme l'espoir, est tout à son honneur. Espérer en l'avenir, passer à la suite et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaColette Langlade :

...ées : l'avenir de la jeunesse. Le redressement de notre pays, son développement culturel, social et économique dépendent largement de notre capacité collective à refonder l'école de la République. C'est un projet éducatif mais aussi un projet de société. Dans votre discours vous avez parlé de l'agenda de la refondation, qu'il fallait commencer par l'école maternelle et primaire, continuer par le collège et le lycée dans cette loi de programmation, la première du quinquennat. Pourquoi l'école primaire est-elle la priorité ? Parce qu'elle donne à l'élève les bases qui déterminent la suite de sa scolarité. C'est sa paupérisation qui a fait prospérer l'échec et le décrochage scolaires. C'est sa renaissance et sa transformation qui conditionnent la réussite de notre système éducatif. La nouvelle arc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...ise en oeuvre de cette priorité. Oui à la scolarisation dès trois ans, notamment dans les territoires en difficulté, et oui à la refondation de la formation : c'est essentiel, mais là aussi, derrière les titres et les dénominations, qu'en est-il véritablement ? Mais non, monsieur le ministre, parler de « refondation » ne nous semble pas adapté, parce qu'une refondation qui fait l'impasse sur les collèges et les lycées ne peut pas être une refondation de l'école. Parce que ne pas traiter des filières professionnelles et technologiques, et d'une manière plus générale des liens entre l'école et l'entreprise, ce n'est pas non plus une refondation véritable. Parce que le statut des enseignants et la question de leurs obligations de service sont des éléments fondamentaux d'une éventuelle refondation. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

...n apprentissage à nouveau, c'est un Alsacien qui vous en parle ou en contrat de professionnalisation à l'horizon de 2015, avec un objectif à terme d'un million de jeunes concernés. Ce dispositif répondait à une vraie demande de diversification des parcours à partir de la classe de quatrième. L'article susvisé, tout comme l'article 33, est étroitement corrélé à la réaffirmation du principe du collège unique ; vous n'en démordez pas, monsieur le ministre. Le philosophe anglais John Stuart Mill dénonçait déjà au XIXème siècle ce danger d'uniformisation : « Une éducation générale et étatisée n'est qu'un appareil à façonner les gens pour qu'ils soient exactement semblables entre eux ; et le moule utilisé est celui qui plaît aux pouvoirs prépondérants dans le gouvernement, [ ] et, dans la mesure ...