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...olonté de le généraliser pour que ce ne soient pas quelques-uns qui profitent de ces initiatives, mais le plus grand nombre. Nous souhaitons aussi une gouvernance plus ouverte et collaborative. Il s'agit notamment de donner plus de place aux élèves et à leurs familles. Il est d'ailleurs grand temps de considérer les élèves comme des acteurs à part entière de leur parcours, qu'il s'agisse de leur orientation ou de leur participation à la vie scolaire et périscolaire. Leur évaluation devrait, elle aussi, mieux les impliquer. L'école ne doit pas être le lieu d'apprentissage de la compétition : c'est donc la totalité du système d'évaluation qu'il convient de revoir, du CP jusqu'au bac, sans oublier le système de notation à réviser lui aussi en profondeur. Il faudra s'intéresser un peu plus aux compétenc...
...rs la formation scolaire, la transmission des connaissances, des compétences et de la culture nécessaires au plein exercice de la citoyenneté dans la société de l'information et de la communication. De multiples rapports montrent en effet que, bien avant l'entrée au collège, le décrochage des élèves en difficulté est souvent irréversible. Le collège ne permet pas de rattraper ces élèves. Pire, l'orientation qui y est pratiquée est souvent la conséquence d'un tri par défaut, dont le classement s'établit dès l'école primaire. Le collège doit conduire tous les élèves à la maîtrise d'un socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Il faudra donc veiller à ce que disparaissent les filières ségrégatives qui servent surtout à se débarrasser des élèves en difficulté. Faute de trouver dans l...
...il faut aussi parler salaire. Et de ce point de vue, monsieur le ministre, nous aimerions connaître les intentions du Gouvernement après trois années de blocage. Votre projet est centré sur l'élémentaire et la maternelle. Il renvoie à plus tard la réforme du second degré alors que nous savons que le collège est un passage difficile de notre système éducatif et qu'il débouche trop souvent sur une orientation précoce et subie, avec pour conséquence l'échec scolaire et les nombreux « décrocheurs ». Nous aurions pu construire cette loi sur une obligation scolaire de trois ans à dix-huit ans. Cela aurait permis de traiter du rapport entre le premier et le second degré au-delà du cycle CM1, CM2, sixième. Cela aurait permis de reporter l'orientation des élèves et ainsi d'assurer à chacun et chacune une cu...
L'absence de perspectives, la volonté de ne pas tenir compte des difficultés ont conduit à la défiance et au découragement de l'ensemble de la communauté éducative. C'est la confiance qu'il nous faut aujourd'hui reconquérir. Le présent projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République constitue une étape majeure, décisive et essentielle de la grande refondation de la maison école, de la maternelle à l'université ; c'est une première marche que nous devons franchir, une étape que nous nous devons de réussir. Les attentes à l'égard de l'école sont considérables et les passions souvent exacerbées. Il est donc tr...
...capables de communiquer en langue étrangère, de connaître leur histoire, de maîtriser les outils numériques, de travailler différemment, en développant toujours de nouvelles compétences. Nous devons accorder la priorité au primaire, former nos professeurs, améliorer le temps scolaire et le temps éducatif, modifier nos pédagogies, inventer de nouveaux outils pédagogiques, réformer notre système d'orientation, diversifier nos filières, moderniser nos pratiques et nos méthodes.
...seront précisées par décret et son contenu comme son articulation avec les programmes seront au menu du nouveau Conseil supérieur des programmes. Au-delà des trois piliers sur lesquels repose la refondation, qu'ont largement exposés M. le ministre et M. le rapporteur, où sont les innovations de ce projet de loi, celles qui doivent permettre à nos élèves de progresser et de choisir librement leur orientation au cours de leur scolarité ; celles qui doivent contribuer à réduire le nombre de décrocheurs ; celles qui doivent prendre en compte les aptitudes et les aspirations des élèves et de leurs familles ? Monsieur le ministre, je dois vous dire que je n'en ai pas trouvé beaucoup ! S'agit-il de la volonté de scolariser davantage d'enfants de deux ans, clairement affichée dans le rapport annexé ? La ré...
...républicaine et l'audace d'une nouvelle organisation de la transmission des savoirs. Ce projet de loi met en oeuvre un véritable projet de société. Ce projet repose sur un effort budgétaire sans précédent. Cette réorganisation s'appliquera à tout le parcours scolaire. Elle atténuera la rupture des changements de cycle entre le primaire et le collège, entre le lycée et l'université, développera l'orientation choisie des élèves et surtout réhabilitera les filières technologiques et professionnelles cette voie professionnelle qui a subi depuis 2008 une réorganisation profonde qui a eu des conséquences néfastes sur la carte des formations, sur l'élaboration des parcours des jeunes et surtout sur les pratiques pédagogiques d'enseignement. Monsieur le ministre, j'ai été très sensible à ce que le projet...
Ainsi, l'orientation sexuelle n'aurait rien à voir avec une quelconque prédisposition génétique naturelle, mais serait la simple conséquence des préjugés sociaux et culturels il y a là largement de quoi perturber le bon sens des élèves. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il suffit de survoler ce projet pour comprendre rapidement votre tendance à vouloir faire de l'école un lieu d'éducation et non plus d'e...