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..., l'absence d'éducation coûte encore plus cher à la société, en termes économiques, sociaux et démocratiques. Car c'est à l'école que se construit l'attachement citoyen aux valeurs de la République. Comme je l'ai dit, l'école a été mise à mal sous le précédent quinquennat et le Gouvernement se doit aujourd'hui, pour nos enfants, de reconstruire ce qui a été détruit. C'est tout le sens des 60 000 postes qui vont être créés dans l'éducation nationale au cours du quinquennat, alors que 80 000 postes avaient été supprimés sous l'ère Sarkozy. Certains diront, en s'appuyant sur le dernier rapport de la Cour des comptes sans crainte d'en distordre le propos de façon éhontée, qu'une telle mesure est inutile.
Le principe « plus de maîtres que de classes » que le présent projet entend mettre en oeuvre est au contraire une chance. Chacun d'entre nous ne peut que se féliciter de ce que nos enfants seront plus encadrés, plus soutenus, plus encouragés. Créer 60 000 postes a un coût, certes. Mais il en va de la réussite scolaire des élèves et de leur épanouissement. Il en va avant tout de l'égalité des chances, une notion qui devrait rester constamment à l'esprit de nous autres, législateurs. « Liberté, égalité, fraternité » : c'est pour défendre cette devise que nous oeuvrons. Je tiens ici à saluer l'initiative de Thierry Braillard qui, par un sous-amendement en ...
avec la suppression brutale de postes, certes, mais aussi la stigmatisation du travail des enseignants.
...ieu du gué avec l'absence d'un véritable pré-recrutement, tant dans ce projet de loi que dans celui sur l'enseignement supérieur et la recherche. Permettez-moi de redire ici que les emplois d'avenir professeur ne relèvent pas de la même exigence : ce sont des contrats de droit privé sans véritable salaire ni statut. Votre projet de loi contient un volet de programmation sur cinq ans, avec 60 000 postes ouverts après une période qui en a vu supprimer 80 000. Nous restons cependant préoccupés par le fait que ces postes soient retirés à d'autres ministères comme celui de la jeunesse, des sports et de la vie associative, qui concourt pourtant à l'éducation. Une fois ces postes répartis dans les territoires, on en voit vite les limites tant les besoins sont grands. Monsieur le ministre, vous avez a...
...En outre, l'apprentissage des langues étrangères dès le cours préparatoire et l'utilisation des langues régionales favoriseront l'habileté linguistique dès les premières années de la vie scolaire. L'éducation à la citoyenneté et à l'égalité entre les filles et les garçons sera fortement encouragée et débutera dès la maternelle. Ce projet de loi se traduira dès la rentrée par la création de 6 770 postes d'enseignants, dont la moitié sera destinée à l'enseignement primaire. Nous n'avons jamais dit qu'il fallait toujours plus de postes d'enseignants ; ce que nous voulons, c'est qu'il y ait un enseignant dans chaque classe, et un enseignant supplémentaire
...luer efficacement. Pour nous, comme nous l'avons déjà largement dit en première lecture, cela prouve que votre politique fait fausse route et qu'elle renvoie à une vision datée de notre système éducatif. En effet, vous continuez à privilégier le règne de la quantité, alors qu'il conviendrait de passer résolument à celui de la qualité. Vous êtes arc-boutés sur la question de la création de 60 000 postes, alors qu'il faudrait plutôt se poser la question de la juste et légitime allocation des moyens et des ressources, car vous êtes à la tête du plus important budget de l'État. La question de l'efficacité ne devrait pas être un sujet tabou, bien au contraire. En fait, si nos orientations divergent à ce point, c'est parce que vous ignorez au moins implicitement, en ne leur accordant aucune place ...
...enser qu'elle doit être présente, au quotidien, dans le lieu de la pensée. Je vous remercie par avance, monsieur le ministre, de trouver la bonne porte d'entrée pour le drapeau européen. Pour le reste, l'économie générale de ce projet de loi n'a pas été bouleversée. Elle ne l'a pas du tout été s'agissant des dépenses publiques, qui constituent la première pierre d'achoppement. Vous créez 60 000 postes : 54 000 emplois au ministère de l'éducation nationale, 5 000 au ministère de l'enseignement supérieur et 1 000 au ministère de l'agriculture au titre de l'enseignement technique agricole.
Ah oui, ça n'est pas mal ! Et l'on peut se dire que l'on réalise une grande oeuvre avec ces 60 000 postes de plus, que l'on va refonder l'école ! Ce sera extraordinaire, dans cinq ans, quel travail aura été accompli ! Malheureusement, la Cour des comptes indique dans le remarquable rapport qu'elle vient de publier que le problème n'est pas celui du nombre d'enseignants, ou d'une insuffisance de moyens. La réduction du nombre d'enseignants au cours de la RGPP, comme son augmentation sur cinq ans, son...
...iations sont reconnues comme des partenaires à part entière de l'éducation nationale. Ce projet de loi donne donc du sens à la fameuse phrase de Jean Zay : « L'éducation ne s'arrête pas aux grilles de l'école ». Alors mes chers collègues, nous le savons, ce texte était urgent. Urgent, car l'école a souffert de dix ans de gouvernement de droite. En effet, pendant dix ans, la droite a supprimé des postes et mis les équipes, les élèves et les parents en difficulté.
Nous, au contraire, nous créons 60 000 postes et nous mettons en place le dispositif « plus de maîtres que de classes », car c'est la clé de la réussite pour tous. Et nous allons encore plus loin, puisque avec les emplois d'avenir professeurs nous permettons aux jeunes issus de milieux modestes d'accéder à ces postes. Pendant dix ans, la droite a démantelé la formation des enseignants. Nous, au contraire, nous créons les écoles supérieures ...
...ion des moyens financiers. Nous considérons qu'ils sont importants, mais secondaires. Rappelons quelques vérités sur cette question des moyens. Tout d'abord, vous ne pouvez pas appuyer votre démonstration du supposé saccage de l'éducation nationale sur les enquêtes PISA. Ces enquêtes étudient des cohortes qui si mes souvenirs sont bons remontent à l'année 2002, donc bien avant le saccage des postes que vous évoquez. Arrêtez donc de prendre les enquêtes PISA comme éléments de démonstration de votre politique : elles ont été réalisées sur des cohortes entrées à l'école primaire et au collège avant que nous ne revenions au pouvoir en 2002. S'agissant des moyens, je vous rappelle également que si l'on considère les moyennes de l'OCDE, la France dépense autant que les autres pays de l'OCDE, mêm...
...mois et les semaines à venir. Le troisième pilier de votre loi est la priorité donnée au primaire. Elle est indispensable, monsieur le ministre, nous sommes d'accord. Mais vous vous contentez d'un discours en la matière, tandis que nous attendons des actes. Ce n'est pas le dispositif « plus de maîtres par classes » qui changera quoi que ce soit. Si mes souvenirs sont bons, vous y consacrez 3 000 postes.
Si, comme vous l'expliquez, nous allons révolutionner le système éducatif français avec 3 000 postes, tant mieux ! Mais permettez-moi d'avoir quelques doutes en la matière. La position du groupe UMP est différente et, me semble-t-il, beaucoup plus ambitieuse que la vôtre. Nous préconisons une nouvelle architecture du système scolaire. Nous proposons notamment l'école du socle commun de connaissances, de compétences, et maintenant de culture. Nous proposons de modifier le statut des enseignants ...
...tres formés à mettre devant ces classes. On ajoute ainsi de la précarité et de l'inexpérience à un système scolaire qui aurait, au contraire, besoin de fondations solides. C'est le sens des amendements que les députés du Front de gauche ont soumis au débat. Ces exigences au plan de la formation et des statuts doivent accompagner le nouvel effort de recrutement. Après des années de réduction des postes, le projet de loi programme la création de 60 000 postes sur la durée de la législature : 1 000 postes seront consacrés à la formation initiale et continue des enseignants, 7 000 pour « plus de maîtres que de classes », 3 000 pour l'accueil des enfants de moins de trois ans dans certaines écoles maternelles. C'est une annonce positive, mais la situation très tendue de certains territoires montre ...
C'est pourquoi la création de postes d'enseignants et la reconstruction d'une formation de qualité constituent des dimensions essentielles dans ce texte. Il faut briser la méconnaissance, les incompréhensions qui confinent parfois au mépris inutile de rappeler certaines phrases prononcées par des ministres du précédent quinquennat (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) ,...
... reste un constat accusateur de carence et d'iniquité de notre système scolaire. Mesdames, messieurs de l'ancienne majorité, aujourd'hui de l'opposition, ce triste bilan c'est le vôtre ! (« C'est vrai ! » sur les bancs du groupe SRC Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Vous avez fait de l'école une variable d'ajustement de premier plan dans votre programme d'austérité. En supprimant des postes, en abandonnant la formation, par votre méfiance envers l'innovation pédagogique, vous avez sclérosé notre système éducatif. Il nous faut donc maintenant rebondir, c'est notre responsabilité. Oui, il faut remettre l'école primaire au centre du système. Et je me félicite du recrutement de plusieurs dizaines de milliers d'enseignants ainsi que du rétablissement de leur formation. De même, j'approu...
...ndes directions. Nous aurions aimé qu'il mentionne un enseignement particulièrement tourné vers l'avenir, celui des métiers de la mer et des océans. Le deuxième point concerne les difficultés que soulève, à La Réunion, l'affectation des enseignants issus des concours. Nous constatons que, tous les ans, de jeunes enseignants réunionnais sont affectés dans des académies de l'hexagone alors que des postes vacants existent dans leurs disciplines à La Réunion. Outre les difficultés ordinaires des premières années d'enseignement, ces jeunes doivent affronter celles de l'éloignement et des complications familiales qu'elles comportent. Cette question est importante, nous souhaitons qu'elle soit examinée attentivement. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
...hmes scolaires combattue par les enseignants, notamment à Paris. Et pour cause : le projet de loi que nous allons examiner est avant tout un droit à l'état gazeux : beaucoup de déclarations d'intention, d'incantations, mais relativement peu de mesures concrètes. Ensuite, il faut, bien sûr, se mettre les enseignants dans la poche ou plus exactement les syndicats d'enseignants en créant 60 000 postes supplémentaires, à rebours de l'effort national de maîtrise des dépenses publiques. En vérité, le problème n'est pas tant le nombre de professeurs que la répartition du travail et ce que vous exigez d'eux par la multiplication des formations, des matières à dispenser et des suivis personnalisés. Parmi le peu de mesures concrètes figurant dans le projet de loi, il est permis de s'interroger sur l...
...ésidente, monsieur le ministre, madame la ministre, mes chers collègues, nous ne devons pas abandonner sans résistance à la loi du marché ou à l'air du temps le soin d'organiser la progression et la réussite scolaire de nos enfants, sous peine de voir notre société s'écarter des buts fédérateurs des Lumières. Le texte que vous nous proposez présente plusieurs avancées, dont la création de 60 000 postes dans l'éducation. Il réaffirme le rôle fondamental de l'école maternelle en tant que facteur de réussite scolaire et d'égalité des chances. Il vise à lutter contre le redoublement en instaurant des cycles pour l'acquisition du socle commun de compétences, de connaissances et de culture. Il offre une place essentielle à l'enseignement de la morale laïque. Surtout, avec la création des Écoles supér...