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... réparation, mais avoir l'audace et l'envergure nécessaires pour faire mieux et autrement. Il ne s'agit pas de donner des moyens sans réformer, ni de réformer sans moyens. Non : investir pour notre jeunesse, c'est construire l'avenir. Sur ce point, je souhaite d'ores et déjà saluer les efforts budgétaires entrepris. Par-delà les moyens, c'est aussi la volonté de changement que nous soutenons : la priorité au primaire, le « plus de maîtres que de classes », la réforme des rythmes scolaires, la scolarisation des moins de trois ans dans les zones en difficulté. Nous soutenons toutes ces avancées mais, plus encore, l'urgence de la situation appelle des changements de fond et d'envergure. Monsieur le ministre, soyez assuré que votre réforme rencontre le soutien déterminé des écologistes. C'est dans ce...
...école. Cependant, nous avons le devoir de mettre en commun les connaissances, les constats de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas et d'en tirer des leçons partagées et constructives. Certes nombre de préoccupations assaillent chaque jour nos concitoyens : croissance, compétitivité, chômage, sécurité, retraites, pouvoir d'achat... Alors certains s'étonneront, voire critiqueront cette priorité d'action publique. Pourtant, les résultats scolaires qui ne cessent de régresser doivent tous nous alarmer : c'est pourquoi le Président de la République et vous-même, monsieur le ministre, avez choisi d'accorder la priorité à l'école, à la jeunesse, et de leur consacrer des moyens s'inscrivant dans une démarche de raison, de long terme et d'intérêt national. Lorsque toutes les études, national...
... croissance dans la durée, elle doit élever le niveau de qualification de sa jeunesse vous êtes d'accord avec nous et la préparer à l'économie du XXIe siècle, qui appelle des citoyens capables de communiquer en langue étrangère, de connaître leur histoire, de maîtriser les outils numériques, de travailler différemment, en développant toujours de nouvelles compétences. Nous devons accorder la priorité au primaire, former nos professeurs, améliorer le temps scolaire et le temps éducatif, modifier nos pédagogies, inventer de nouveaux outils pédagogiques, réformer notre système d'orientation, diversifier nos filières, moderniser nos pratiques et nos méthodes.
Aussi, s'appuyant sur une large concertation enseignants, parents d'élèves, collectivités territoriales, lycéens, associations, parlementaires, chercheurs, universitaires et représentants ministériels, y compris le monde économique et professionnel , ce texte entend donc donner la priorité à l'école primaire.
Monsieur le ministre, votre démonstration en réponse à ma question sur ce sujet, ici même le 27 février dernier, ne m'a pas convaincu. Dans une refondation, avez-vous expliqué, il s'agit de bien poser les bases en donnant la priorité au primaire, à la formation des maîtres, au temps scolaire, objectifs qu'au groupe UMP nous ne contestons nullement. Mais, disiez-vous, pas question de poser des portes ou des fenêtres, encore moins un toit, ce sera pour plus tard quand les bases seront solides. Et c'est là que nos conceptions divergent car notre école continue d'avancer, avec des difficultés parfois mais aussi avec des réussites...
N'ayant pas trouvé d'innovation majeure dans ce texte, monsieur le ministre, je vous en propose une, portant sur la gouvernance de l'école et la revalorisation de la fonction de directeur d'école. Les directeurs sont en effet les parents pauvres de ce projet de loi, de cette refondation qui n'en est pas une ! Pourtant, afficher la priorité au primaire constituait l'occasion de donner à ces directeurs les moyens d'exercer pleinement leurs fonctions. Tout comme je crois à « l'effet maître », je crois à « l'effet chef d'établissement ». Selon les termes du décret du 24 février 1989 modifié, un directeur d'école reste un pair parmi ses pairs. Il continue à exercer des responsabilités croissantes, comme si les évolutions technologiques...
...aquelle vous la portez. Par ailleurs, ce projet de loi pléthorique est en même temps volontairement indéfini et paradoxalement lacunaire, ce qui rend bien délicate la compréhension de votre dessein refondateur. Malgré le caractère perlé de ce texte aux contours improbables et au contenu parfois brumeux, telle une série de coquilles vides enfilées sur un collier, je crois pouvoir identifier deux priorités : l'une de cycle, l'école primaire, l'autre de méthode, la pédagogie. Je vous accorde bien volontiers que l'une et l'autre ne manquent pas de pertinence. Voilà donc a priori les bases de la refondation. Nous nous en faisons une tout autre idée pour ce qui nous concerne, et mon excellent collègue Philippe Gomes aura l'occasion de vous l'expliquer dans quelques minutes dans le cadre de cette disc...
Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, en faisant de l'éducation l'une des grandes priorités de son quinquennat, le Président de la République va à la rencontre de l'une des préoccupations majeures des familles et se présente à l'un des carrefours décisifs de la société tout entière. L'école est le lieu de toutes les attentes et de toutes les espérances. Elle est aussi le reflet du monde dans lequel nous vivons. L'école va mal. Alors que, pendant de longues années, l'égalité des chance...
...t largement de notre capacité collective à refonder l'école de la République. C'est un projet éducatif mais aussi un projet de société. Dans votre discours vous avez parlé de l'agenda de la refondation, qu'il fallait commencer par l'école maternelle et primaire, continuer par le collège et le lycée dans cette loi de programmation, la première du quinquennat. Pourquoi l'école primaire est-elle la priorité ? Parce qu'elle donne à l'élève les bases qui déterminent la suite de sa scolarité. C'est sa paupérisation qui a fait prospérer l'échec et le décrochage scolaires. C'est sa renaissance et sa transformation qui conditionnent la réussite de notre système éducatif. La nouvelle architecture que vous présentez, monsieur le ministre, combine le retour à des fondamentaux de l'école républicaine et l'au...
Les journées qui viennent permettront de le faire. Je dirai simplement, en conclusion : oui à la priorité au primaire, encore faut-il définir les modalités de mise en oeuvre de cette priorité. Oui à la scolarisation dès trois ans, notamment dans les territoires en difficulté, et oui à la refondation de la formation : c'est essentiel, mais là aussi, derrière les titres et les dénominations, qu'en est-il véritablement ? Mais non, monsieur le ministre, parler de « refondation » ne nous semble pas adapt...
Monsieur le ministre, dans votre projet de loi, je le reconnais, il y a un certain nombre d'avancées. Je pense par exemple, premièrement, aux mesures concernant la priorité donnée à l'enseignement du premier degré, fondement de notre édifice scolaire. Qu'il me soit cependant permis de rappeler, monsieur le ministre, que la loi Fillon de 2005 a mis en place le socle commun des connaissances et de compétences sur lequel votre projet de loi s'appuie souvent ou auquel il se réfère. Deuxièmement, l'introduction de « l'éducation aux médias numériques » est une excellente...