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J'irai dans le même sens. Je conseille aux collègues réticents à l'apprentissage des langues régionales ou des langues étrangères dès le plus jeune âge de lire les travaux de Claude Hagège : vous verrez que cet apprentissage précoce ne fatigue pas, bien au contraire. De plus, dans les sections bilingues, les résultats sont meilleurs en français mais aussi en mathématiques. (L'amendement n° 1459 est adopté.)
... renforcer l'esprit de la loi en ce domaine en affichant clairement que les cycles permettent de créer des parcours différenciés en fonction des besoins de chaque élève. C'était la logique de la politique de Lionel Jospin. Le décret du 8 septembre 1990 indiquait que « les dispositions pédagogiques mises en oeuvre dans chaque cycle doivent prendre en compte les difficultés propres et les rythmes d'apprentissage de chaque enfant et peuvent donner lieu à une répartition par le maître ou par l'équipe pédagogique des élèves en groupes ». Pourtant, si l'on observe la réalité des pratiques, on constate que cette possibilité de circulation des enfants d'une classe à l'autre en fonction de leurs rythmes d'apprentissage est très rare. Il faut cependant proposer des parcours adaptés au rythme des apprentissages ...
En commission, j'avais fait valoir à Mme Pompili que la circulation à l'intérieur d'un cycle est le principe même du cycle. Je ne vois donc pas ce que son amendement apporterait de plus. L'objectif de la loi de 1989 était bien d'adapter le mieux possible les rythmes d'apprentissage aux rythmes de l'enfant. C'est le principe même du cycle. Une nouvelle fois et je vous prie de m'excuser d'être un peu répétitif, voire insistant, je vous demande de retirer votre amendement, car il est satisfait par l'existence des cycles et la réaffirmation dans la loi de l'engagement à faire appliquer les cycles.
..., il ne s'agit pas de supprimer le redoublement qui, dans un certain nombre de cas, peut être efficace. Toutes les études et les comparaisons avec des pays où le système éducatif fonctionne bien démontrent que le redoublement, en dehors du fait qu'il est coûteux, est inefficace, sauf dans des cas exceptionnels. On ne l'interdit pas, on demande sa réduction progressive. Par ailleurs, les cycles d'apprentissage permettent, par la progressivité et le respect des rythmes individuels de chaque élève d'éviter le redoublement lequel ne doit pas devenir une règle normale de pédagogie. Tel est l'esprit de l'alinéa 102 que la commission a souhaité maintenir.
Nous estimons que le cycle des apprentissages fondamentaux prévu dans la loi de 1989 avait tout son sens. Pour l'apprentissage de la lecture, par exemple, certains élèves sont prêts dès la grande section de maternelle quand d'autres sont prêts un peu plus tard, au cours préparatoire. Créer un cycle unique séparé pour l'école maternelle nous paraît poser problème : cela risque de la recroqueviller sur elle-même.
...disciplines académiques classiques ou bien d'être initié au monde professionnel. Ce dispositif ne semblait choquer personne. Encore récemment, le Premier ministre lui-même se prononçait en ce sens dans une interview en date du 30 octobre dernier. Alors qu'on lui demandait si, pour les enfants entre quatorze et seize ans en situation d'échec il fallait avancer l'âge du travail en alternance, de l'apprentissage et mieux adapter les filières, sa réponse fut la suivante : « Pourquoi pas ? Il faut plus de fluidité entre l'éducation nationale et l'entreprise. Ce n'est pas un sujet tabou. Il faut que dès l'école primaire, en CP, on puisse aller voir les entreprises, recevoir un ouvrier qui a appris un métier formidable et qui a envie de transmettre sa passion. » Il n'est pas si fréquent que l'opposition cit...
La commission est totalement défavorable à cet amendement. Le dispositif Cherpion aboutit à ce que, avant la fin de la scolarité obligatoire, c'est-à-dire la fin de la troisième, un certain nombre d'élèves sortent du collège pour aller en apprentissage. Ce texte est en contradiction avec le collège unique, auquel vous êtes d'ailleurs opposé. Certes, je ne vais pas engager à cette heure-ci un débat idéologique sur le collège unique,
à l'acquisition d'un socle commun de connaissances, de compétences et de culture et ce dispositif qui fait en sorte que, à partir de la fin de la cinquième, voire de la quatrième, on fait sortir certains élèves du collège pour les orienter vers l'apprentissage, tout en sachant très bien que cela les empêche d'aller jusqu'au bout de l'acquisition du socle commun. Voilà pourquoi la commission a donné un avis défavorable sur cet amendement.
...ui-ci fait l'objet de nombreuses critiques. Il faut savoir d'adapter, monsieur le ministre ! Par ailleurs, ces alinéas abrogent la loi Cherpion, qui a introduit le DIMA. Il faut garder de la souplesse et savoir que des jeunes peuvent, s'ils le veulent c'est effectivement une question de motivation personnelle, madame Buffet, il n'est pas question de le leur imposer , trouver leur salut dans l'apprentissage. Une diversification qui commence en quatrième n'a rien de scandaleux : elle permet surtout de sortir des enfants du collège pour les mettre sur la bonne voie.
Effectivement, monsieur le ministre, ces amendements font apparaître nos divergences sur ce problème de fond. Je vous rejoins lorsque vous dites que l'objectif de 800 000 apprentis n'a pas été atteint ; mais nous sommes tout de même passés de 300 000 à quasiment 500 000 apprentis. En Alsace, où nous avons toujours eu cette culture de l'apprentissage, nous avons atteint nos objectifs et beaucoup de jeunes ont trouvé, par la suite, une place dans l'entreprise, ce qui est le but de l'apprentissage. Vous souhaitez que les élèves bénéficient d'une information dès la sixième. Soit. Mais les enseignants, ils sont nombreux dans l'hémicycle, savent très bien que certains enfants, dès l'âge de quatorze ans, sont déjà motivés pour travailler de leurs ...
...itoyen à part entière. Aujourd'hui, il n'y a plus de métiers exclusivement manuels. La quasi-totalité des métiers exigent la compréhension d'un certain nombre de données technologiques, la maîtrise du langage et de la lecture. Il faut pousser les enfants le plus possible dans l'acquisition du socle afin que, dans l'avenir, ils puissent aussi avoir une mobilité professionnelle. S'ils rejoignent l'apprentissage à quatorze ans sans avoir acquis cette culture commune, ils ne pourront pas changer de métier par la suite s'ils le désirent.
Vous connaissez, monsieur le ministre, l'inscription de Paul Valéry au fronton du palais de Chaillot : « Dans ces murs voués aux merveilles J'accueille et gardeLes ouvrages de la main Prodigieuse de l'artiste Egale et rivale de sa penséeL'une n'est rien sans l'autre » La main et l'esprit, c'est cela aussi, l'apprentissage professionnel. Onze mille apprentis supplémentaires, ce n'est pas rien, monsieur le ministre : nous sommes parvenus à mieux orienter 11 000 enfants de plus, je ne pense pas que cela soit vain. Le DIMA est un dispositif d'initiation ; il n'exclut donc pas la possibilité d'un retour aux études.
J'entends bien. Mais tous les maîtres d'apprentissage disent que transmettre le goût du travail à des enfants de quatorze ans est parfois plus facile que de se retrouver avec des jeunes de seize ans dont l'échec est trop patent et qui sortent totalement du dispositif scolaire. Je suis donc convaincu qu'il faut maintenir ce dispositif, qui a tout de même fait quelque preuve, quitte à l'améliorer. Enfin, les excellents résultats de l'enseignement prof...
On est contre l'apprentissage dès lors que l'on donne un quelconque signal négatif aux enfants qui voudraient y entrer ! à s'inspirer de l'exemple alsacien. Celui-ci devrait vous inciter à ouvrir le plus largement possible l'accès à l'apprentissage. Nous avons réussi à doubler le nombre des apprentis au prix d'efforts importants. Nous avons notamment orienté les enfants très précocement vers l'apprentissage. S'il existe ne ...