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Je ne suis certainement pas contre ce qui vient d'être proposé, mais j'ai une question à vous poser, monsieur le ministre : pourquoi ne résolvez-vous pas ce problème en décidant que le professeur des écoles en dernière classe de maternelle accompagnera ses élèves en CP, avant de revenir ensuite en maternelle ? Vous auriez ainsi une liaison complète entre la fin de la maternelle et le début du CP. Après tout, la hussarde de la République qui m'a élevé travaillait dans le primaire et en maternelle, sans césure entre les deux. Faites cette liaison en jouant sur la mobilité des professeurs des écoles ! (L'amendement n° 1324 est adopté...
...us semble pas être la bonne voie. La polémique se poursuit entre experts sur la question de savoir si la scolarisation des moins de trois ans est ou non une bonne chose : il n'y a aucun accord sur ce sujet, à moins de chercher à imposer une vision idéologique dans le but de retirer les enfants de leur milieu d'origine, notamment familial. Développer l'accueil des enfants de moins de trois ans en maternelle est donc un objectif purement quantitatif, qui consiste uniquement à accroître le nombre d'enfants accueillis, alors qu'il devrait rester de nature qualitative, sachant que cela peut répondre à un véritable besoin. Par ailleurs, l'alinéa 109 indique : « La scolarisation précoce d'un enfant de moins de trois ans est une chance pour lui et sa famille lorsqu'elle est organisée dans des conditions a...
Le texte ne dit pas que la scolarisation des enfants âgés de moins de trois ans sera généralisée, mais que c'est une chance notamment pour les enfants en difficulté. Vous avez supprimé des postes dans l'école maternelle et en avez fait la variable d'ajustement
Les principes, on peut s'appuyer dessus jusqu'à ce qu'ils cassent, disait Clemenceau Le problème, ce n'est pas la scolarisation des enfants de deux ans mais celle des enfants de deux à trois ans : il ne vous a pas échappé que tous les enfants ne sont pas nés le même jour ! La difficulté que nous rencontrons, c'est de faire entrer les enfants en maternelle à l'âge de deux ans et huit mois par exemple. S'il s'agit d'apporter de la souplesse, je ne le refuserai pas. Mais faisons attention : d'où viennent les résistances ? Tiennent très souvent du corps enseignant. Il va falloir de la pédagogie et procéder à des adaptations, ce qui peut se justifier dans certains cas. Cela étant, si on m'avait dit à deux ans : « Mon gars, tu vas entrer à l'école et y...
La crèche et l'école n'ont pas le même rôle. Pourquoi ne pas réfléchir au principe de complémentarité ? Il sera essentiel, dans la mise en place des classes de maternelle pour l'accueil des enfants de moins de trois ans, de réfléchir aux partenariats, à la complémentarité, au dialogue entre tous les interlocuteurs de la petite enfance. (L'amendement n° 1411 est retiré.)
...cation proposée par le ministre. Deux articles du code de l'éducation prévoient d'ores et déjà, et depuis longtemps, que dans les zones défavorisées, la scolarisation des moins de trois ans est prioritaire. Or il m'est arrivé, il y a un peu plus d'un an, d'attaquer l'inspecteur d'académie au tribunal administratif parce qu'il supprimait dans ma ville, en zone urbaine sensible, une classe d'école maternelle, sans avoir comptabilisé les moins de trois ans. L'inspecteur d'académie a eu gain de cause contre moi au tribunal administratif, en alléguant que je n'avais pas démontré que dans cette zone urbaine sensible, les enfants pouvaient connaître des difficultés particulières. Je crois qu'il s'agit surtout de volonté politique et d'état d'esprit. Or la volonté de l'actuel ministre de l'éducation natio...