Interventions sur "hollande"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Le Président de la République vient pour la quatrième fois en un an de faire le choix d’utiliser l’article 49, alinéa 3 de notre Constitution, donc de violenter sa propre majorité – ou, permettez-moi de le dire, ce qu’il en reste – et, plus grave encore, d’abaisser le Parlement et, surtout, de discréditer votre gouvernement. François Hollande, par ce choix autoritaire, a fait la démonstration éclatante que, décidément, ça ne va pas mieux en France. II a fait la démonstration qu’en vérité – et c’est ce que les Français éprouvent – cela va de mal en pis. À moins d’un an du terme de son quinquennat, il vient lui-même d’en acter la fin, la fin d’un quinquennat pour le pire, d’un quinquennat d’immobilisme, d’un quinquennat perdu et définit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...onsieur le Premier ministre, c’est que vous ne tenez plus rien. Je vous rappelle qu’à peine devenu chef du Gouvernement, après la défaite historique des socialistes aux élections municipales, vous avez creusé un fossé entre vous et votre majorité parlementaire. Ce fossé ne se comblera plus. Chers collègues de gauche, vous êtes arrivés ici 340 en juin 2012, après la victoire électorale de François Hollande, qui sonne d’ailleurs chaque jour davantage comme un malentendu. Aujourd’hui, combien êtes-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Lorsque François Hollande a été élu, notre pays était la cinquième puissance du monde. Lorsqu’il partira, à quelle place sera la France ? La septième, la huitième, la neuvième ? Dans un monde en pleine mutation, les quatre années qui viennent de s’écouler ne sont malheureusement même plus des années d’immobilisme : ce sont des années de recul, de repli, de déclin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Il est grand temps, dans l’intérêt supérieur de la France, que cette mascarade se termine. Le bilan de François Hollande est accablant. La France est à la traîne sur tous les indicateurs ; elle est la très mauvaise élève de l’Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Dans la France de François Hollande, les impôts ont flambé dans des proportions jamais atteintes et se sont concentrés sur les classes moyennes. Vous vous préparez même à mettre en place le prélèvement à la source, qui n’est rien d’autre que le faux nez de la fusion entre la contribution sociale généralisée et l’impôt sur le revenu, et la mise à mort des quotients conjugaux et familiaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Dans la France de François Hollande, la dette a explosé pour atteindre 2 100 milliards, soit près de 100 % de notre richesse nationale. Dans la France de François Hollande, le déficit, toujours bien au-delà des 3 % du produit intérieur brut, reste votre marque de fabrique. Le Président de la République, qui plus est, dépense, depuis quelques semaines, des milliards qu’il n’a pas. Dans la France de François Hollande, la croissance...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Dans la France de François Hollande, le chômage a galopé et touche à présent 700 000 Français de plus qu’en 2012. II frappe près d’un jeune sur quatre de moins de 25 ans. Ces jeunes sont les premières victimes de votre obstination idéologique à casser l’apprentissage. Enfin, le fiasco le plus insupportable de votre action, c’est votre incapacité à rompre avec la logique de l’assistanat. Nous pensons qu’il faut d’abord aider celles...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

L’échec de votre politique, monsieur le Premier ministre, est à la mesure du mouvement de défiance qui se manifeste dans les profondeurs du pays contre votre pouvoir : 84 % des Français, dont 68 % de ceux qui ont voté pour lui, pensent que le bilan de Français Hollande est mauvais.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Tout est dit ! Vous n’avez plus de base politique et le peuple français a zappé François Hollande. En toute franchise, le mieux qui puisse se produire pour la France, c’est de mettre fin, et vite, à votre aventure qui se terminera, je vous le prédis, comme les années Mitterrand et comme les années Jospin. Pour cela, j’appelle vos frondeurs à prendre leurs responsabilités puisqu’ils ont échoué de peu à déposer leur propre motion de censure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Je sais que certains d’entre eux auront le courage de leur conviction profonde. Que celles et ceux qui veulent votre chute et celle de François Hollande passent à l’acte. C’est le moment !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Et ce sera justice car François Hollande aura ruiné la France, trahi les siens et profondément divisé les Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

J’aurais pu vous parler de vous, monsieur le Premier ministre, otage d’une majorité qui s’est construite sur un mensonge, un Premier ministre isolé, réduit à l’impuissance. Disons-le sans détour : vos velléités de réformes ont été progressivement étouffées par la cacophonie qui règne à gauche et le silence cynique de François Hollande. Vous voir aujourd’hui engager la responsabilité du Gouvernement sur un projet de loi dont la portée n’a cessé d’être amoindrie en constitue la démonstration implacable. Non, je suis venu vous parler de la France parce que cette majorité l’a perdue de vue depuis trop longtemps. Oui, cette majorité s’est coupée de la France, au point que notre pays est devenu pour elle l’arrière-plan de ses petit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Comment pourrait-elle avancer alors même que François Hollande a patiemment tout mis en oeuvre pour que les énergies soient étouffées par les contraintes et la réussite, jugée suspicieuse ? La France est à l’arrêt depuis que cette majorité a décidé de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires et les allégements de charges décidés par la précédente majorité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...rendre les décisions courageuses pour réduire les dépenses publiques qui continuent d’augmenter et la dette, dont le poids est désormais écrasant. Elle est à l’arrêt car avec 85 milliards d’euros de prélèvements obligatoires, cette majorité a asphyxié la France d’impôts et bloqué l’ensemble des moteurs de l’économie en s’attaquant aux secteurs vitaux pour l’emploi. Elle est à l’arrêt car François Hollande a durablement fragilisé la confiance des entreprises et des ménages en enterrant la promesse de pause fiscale et en échouant à inverser la courbe du chômage. Comment voudriez-vous d’ailleurs qu’Emmanuel Macron puisse être « en marche » vers quoi que ce soit alors qu’il passe son temps à mettre un pied dehors avant de remettre un pied dedans ? Enfin, monsieur le Premier ministre, contrairement à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Monsieur le Premier ministre, vous souhaiteriez nous faire croire que vous êtes pris en tenaille par les conservatismes de toutes sortes, par une conjonction d’oppositions. Cela est faux. En réalité, vous êtes écartelé entre une gauche qui se sent légitimement trahie par les mensonges de François Hollande et une opposition à laquelle vous ne pouvez pas tendre la main, sous peine de faire imploser ce qu’il reste de vos soutiens – et on voit où ils sont. N’est-ce pas vous qui disiez espérer une majorité de gauche pour voter ce projet de loi ? N’est-ce pas vous qui avez considéré qu’il était impossible de transcender les clivages partisans ? Pourtant, vous le savez, le groupe de l’Union des démocrate...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...aires socialistes, car elle est plus efficace et lisible que l’addition d’aides et de crédits d’impôts que vous avez fait voter. Nous aurions proposé la modulation des seuils sociaux, comme l’a fait un certain François Rebsamen ici même le 28 mai 2014 sans que cette réforme soit jamais adoptée. Nous aurions décidé d’une baisse de l’impôt sur les sociétés, qui était la proposition no 2 de François Hollande lors de la campagne oubliée depuis, comme nous le demandons année après année, proposition que vous mettrez sans doute en oeuvre en 2017.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...nsieur le Premier ministre : vous ne disposez pas des moyens politiques nécessaires pour mener à bien votre mission au service de la France. Le groupe de l’Union des démocrates et indépendants a choisi de vous parler de la France parce que vous n’en parlez plus, vous qui en avez si bien parlé ici. Nous avons choisi de vous parler de la France qui se rappellera longtemps du quinquennat de François Hollande comme d’un interminable congrès du parti socialiste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Notre groupe a choisi de vous parler de la France parce qu’elle a un potentiel immense, parce que nous avons confiance en elle, parce que nous ne croyons pas à son déclin et parce que vous n’avez plus que votre impuissance et vos renoncements à lui offrir. François Hollande vous a entraîné dans sa chute. Votre majorité vous a entraîné dans sa chute. Nous ne nous résignons pas, nous, à ce que vous entraîniez maintenant la France dans votre chute ! Aussi, monsieur le Premier ministre, le groupe de l’Union des démocrates et indépendants votera la motion de censure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Tourret :

La France compte plus de 10 % de chômeurs et plus de 25 % de ses jeunes âgés de 15 à 25 ans sont au chômage. Depuis le début du quinquennat du président Hollande en 2012, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 700 000, ce qui est inédit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Ce dévoiement prend sa source dans la ratification du « pacte austéritaire » négocié par Mme Merkel et M. Sarkozy, acte fondateur de la présidence de François Hollande et péché originel de son mandat. Une fois inscrite sa politique dans le marbre de l’austérité financière, le « changement » promis n’était plus permis. C’est dans ce cadre que l’exécutif a assené au peuple une série de mauvais coups incarnés par la doctrine néolibérale, par la loi dite de sécurisation de l’emploi, par le mal nommé « pacte de responsabilité », par les dizaines de milliards d’euro...