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...n de quinze jours de la trêve hivernale des expulsions locatives. Cette décision était la bienvenue en cette période de grand froid, mais ce sursis ne saurait suffire à toutes les familles qui seront chassées de leurs logements sitôt survenue la date du 31 mars. À l'heure où la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale fait état d'une hausse de 28 % des demandes d'hébergement d'urgence en février 2013 par rapport à février 2012, l'accès à un logement doit être plus que jamais un droit ; personne ne doit se retrouver à la rue, sans solution de relogement. Selon nous, il n'est pas acceptable de mettre à la rue des familles de bonne foi dont les membres, occupants légitimes d'un logement, frappés par un accident de la vie ou confrontés à la précarité, se trouvent simple...
...de 25 % des aides à la personne. Nous savons tous sur les bancs de cette assemblée que vous êtes parfaitement consciente de l'urgence qui caractérise le domaine dont vous avez la charge. Votre décision d'étendre de quinze jours la période de trêve hivernale était une bonne décision elle a d'ailleurs été saluée. Plus de cent quinze mille personnes sont aujourd'hui à la rue, et les structures d'hébergement d'urgence ne sont plus aptes à faire face à la demande croissante. Le 115 est dans l'incapacité de répondre aux trois quarts des demandes d'hébergement. Quelles réponses comptez-vous mettre en oeuvre pour appliquer les principes d'inconditionnalité et de continuité de la prise en charge inscrits dans la loi ? Je veux parler de la création et de la pérennisation de places d'hébergement je rappe...
...et consignations pour financer une compensation d'aide à la pierre la met en péril. Pour réorienter ce budget, il faut revenir sur le 1,7 milliard d'euros d'exonérations que représente, pour les promoteurs, le dispositif qu'on appelle Duflot ! En outre, les participants ont demandé la réquisition effective de logements vides, une nécessité pour répondre notamment au froid et aux difficultés de l'hébergement d'urgence. Enfin, ils ont souhaité que les sanctions à l'égard des communes qui refusent encore de construire des logements sociaux soient effectivement renforcées, notamment en permettant aux préfets de réduire les dotations ou de se substituer aux maires récalcitrants. Face à ces quatre propositions d'urgence, madame la ministre, comment vous positionnez-vous ?
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, j'associe à ma question ma collègue Marie-Anne Chapdelaine, députée d'Ille-et-Vilaine, dont c'est aujourd'hui l'anniversaire. (Applaudissements sur divers bancs.) Je voudrais ce soir, madame la ministre, appeler votre attention sur un segment du logement bien précis qu'est l'hébergement des personnes en difficulté et je souhaiterais que vous nous éclairiez sur les mesures prises par le Gouvernement ou qu'il s'apprête à prendre en la matière. Le député francilien du département des Yvelines qui s'adresse à vous, madame la ministre, souligne le manque criant de places d'hébergement en France, et particulièrement en Île-de-France. En effet, aujourd'hui, 150 000 personnes sont consi...