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...es du futur ? Ce serait dommageable, surtout, pour nos patients, qui ne pourraient plus bénéficier que d'une seule variété d'examens et seraient ainsi privés d'examens de pointe. Pour conclure, limiter à une seule formation, une seule possibilité, un exercice aussi complexe et en devenir créerait une rigidité excessive et un cloisonnement un peu absurde. Cela ne permettrait pas de répondre aux besoins non seulement présents mais également à venir, tant la biologie médicale progressera dans les prochaines années.
... les exemples des pharmacologues, des immunologues et des généticiens. Or, à ma connaissance, un généticien fait la consultation et prescrit des examens ; puis, le biologiste médical cytogénéticien réalise les examens, fait le diagnostic et transmet les résultats au généticien. Vous avez évoqué les pharmacologues. Pour ma part, je n'en ai jamais vus faire des astreintes la nuit et répondre aux besoins. C'est comme ça !
...t laisser un certain délai pour les examens innovants. Surtout, il ne faut pas faire référence aux problèmes de remboursement ou de nomenclature. Certains examens sont devenus hors nomenclature, et pourtant ils sont indispensables, soit pour le suivi thérapeutique, soit pour le diagnostic. Mais étant hors nomenclature, ils ne sont pas remboursés, ce qui constitue une rupture d'égalité devant les soins. (L'amendement n° 63, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
On demande au biologiste médical de supprimer des examens qui ne seraient pas conformes aux recommandations de la Haute autorité de santé et d'engager ainsi sa responsabilité. Quant à nous dire qu'on peut joindre le prescripteur, tous les biologistes savent bien que, dans la pratique courante, il n'est pas toujours simple de le trouver au moment où l'on en a besoin.
...sité urbaine, une forte densité de l'offre et une population très mobile dans une zone géographique restreinte. Les deux grands projets, le « Grand Paris » et le schéma directeur de la région Île-de-France, ont des objectifs majeurs d'aménagement dans de multiples domaines, dont l'activité économique et l'organisation des transports, éléments déterminants dans la construction de la réponse aux besoins de santé. L'organisation future du Grand Paris et du schéma régional d'urbanisme tendant à favoriser la rupture d'une évolution concentrique de la région, cela devrait optimiser et rééquilibrer l'offre de soins entre le centre et la périphérie. La biologie médicale a une grande composante technique et la limitation à trois territoires de santé sur la région Île-de-France rend difficile une mut...
..., qui entraverait fortement leur fonctionnement, voire signerait purement et simplement leur disparition. Le régime dérogatoire proposé par cet article 11 ne relève donc aucunement d'une quelconque volonté pour ces trois collectivités d'outre-mer d'échapper à l'obligation d'accréditation ; il est la seule garantie pour ces territoires particuliers, du maintien de la qualité et de la sécurité des soins qui sont prodigués dans ces territoires. Nos collègues ultramarins Gabrielle Louis-Carabin et Serge Letchimy proposent d'étendre le régime dérogatoire de l'article 11 à leurs territoires. Je partage leurs inquiétudes parfaitement justifiées pour des îles comme Marie-Galante ou les Saintes, dont la situation est assez similaire. Je suis donc solidaire de leur démarche et favorable à une nouvelle...
...s troubles importants. Or il a fallu plus d'une semaine pour que des échantillons prélevés sur place et affrétés par avion militaire arrivent à l'hôpital de Cayenne pour des analyses. Pendant ce temps, la population, privée d'informations, s'est inquiétée et a craint une épidémie. Après une semaine, nous avons appris que ces sujets souffraient d'une gastro-entérite et d'une grippe H1N1. Est-il besoin, dans la France hexagonale chère à tous nos coeurs, d'attendre une semaine pour analyser un échantillon et faire un diagnostic ?
...tions satisfaisantes. C'est pourquoi je vais voter l'amendement n° 48 présenté par mes collègues du groupe SRC : il défend la même position et la même argumentation que le nôtre à La Réunion près , au nom de l'intérêt supérieur des patients, y compris de tous les diabétiques, beaucoup plus nombreux chez nous, et en tenant compte de toutes les maladies locales. Au nom de l'accès nécessaire aux soins, je vais voter des deux mains, avec beaucoup de détermination, de conviction et d'espoir, l'amendement de Serge Letchimy.
... la ministre, en disant que le décloisonnement devait être fait dans les deux sens, mais vous ne m'avez jamais répondu. Pas un mot, pas une proposition de votre part. Enfin, s'agissant de nos amis ultramarins, ils ont bien compris que je ne considère pas qu'il y ait deux France. Je considère qu'il n'y a qu'une seule France, et les habitants de tous les territoires doivent pouvoir avoir accès aux soins dans les meilleures conditions et dans le cadre d'une accréditation. Alors que l'on essaye de revaloriser l'image de la France dans le monde, cette exception française s'agissant de l'accréditation, notamment dans la biologie, sera un élément important à prendre en compte. Un tout dernier mot, en liaison avec l'article 6, sur la désertification médicale. Chacun sait qu'il n'y a plus qu'un médec...