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...agée, elle devrait s'inscrire dans le cadre d'une réflexion plus large sur le mode de scrutin, une réflexion qui, en tout cas, ne s'engagerait pas à moins d'un an du scrutin. Voilà pourquoi, à l'instar de mes collègues du groupe UMP, je voterai évidemment contre cette proposition de loi, qui me semble être une régression au moment où il faudrait rapprocher chaque élu du Parlement européen de ses électeurs. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
...s, comme nous le rappelait le rapporteur tout à l'heure : celles de 1979, de 1984, de 1989, de 1994 et de 1999. Les auteurs de cette proposition de loi veulent donc revenir sur la réforme de 2003. Ils soutiennent que cette réforme, qui visait, d'une part, à augmenter la participation électorale en donnant aux candidats aux élections européennes un ancrage territorial susceptible de permettre aux électeurs de mieux les identifier, et, d'autre part, à améliorer la représentation de la diversité géographique de notre pays, n'aurait pas atteint ce double objectif. Selon vous, l'ancrage territorial n'est pas assuré et la diversité géographique de notre pays ne serait pas valorisée. Vous contestez également la délimitation des circonscriptions établies pour l'élection des représentants de la France ca...
...ropéen. Ce constat ne doit pas cependant nous empêcher de mener une réflexion particulière sur l'attachement ou le détachement de nos compatriotes à la construction européenne. Mais force est malheureusement de constater que l'Europe est trop souvent considérée comme un bouc émissaire, comme le disait tout à l'heure notre collègue Pierre Lequiller. Dans ces conditions, comment mobiliser les électeurs une fois tous les cinq ans lorsque les citoyens attribuent tous les maux de la terre, ou du moins de leur pays, à l'Union européenne ? À cet égard, permettez-moi de citer les propos que notre collègue Mme Marie-Jo Zimmermann a tenus en commission. Elle décrit mieux que je ne pourrais le faire cette réalité : « Cette proposition de loi montre surtout que l'on ne se pose pas la question de l'Europ...
avec une meilleure identification de l'eurodéputé auprès des électeurs et des relais d'opinion. Par exemple, beaucoup de députés européens ont installé localement leur permanence parlementaire et assurent ainsi un maillage territorial équilibré. Vous me permettrez de citer comme exemple l'action de nos députés européens du groupe PPE en Rhône-Alpes. Mais je suis certain que d'autres exemples ne manquent pas de députés européens venant d'autres régions et étant in...
...es sensibilités politiques nationales de s'exprimer. Nous y sommes. Le premier constat est donc que le mode de scrutin français est conforme aux normes européennes. Deuxième constat : l'actuel mode de scrutin présente des avantages alors que les défauts de la circonscription unique sont nombreux et connus. Le premier de ces défauts est la distance très nette créée entre le député européen et l'électeur. Deuxième défaut : en raison de cette distance, certains députés ne s'investissent plus. J'ai dans mon département un député européen, qui s'appelle Alain Cadec ; sa circonscription n'est pas à Paris, elle n'est même pas à Rennes, elle est à Saint-Brieuc. (Exclamations sur les bancs du groupe RRDP.) Eh oui, c'est ainsi. Je peux également citer Agnès Le Brun, qui est maire de Morlaix, où elle a sa...
...t d'ailleurs dans leur mode de pensée. Il faut que nous pratiquions cette dialectique entre le local et l'Europe, entre la grande région et l'Europe. C'est aussi une condition de démocratie. Les auteurs de la proposition de loi avancent l'argument selon lequel les représentants de la France au Parlement européen doivent représenter l'ensemble de la nation. J'y ai répondu : ils représentent leurs électeurs parce qu'ils connaissent leurs préoccupations dans leur circonscription. Ainsi, Michel Dantin, très bon député européen,