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Je suis heureux de constater que le débat a quelques vertus. En particulier, il a permis de mettre au jour une dissension entre le parti socialiste et une partie de ses alliés. L'échange, tout à l'heure, entre le rapporteur et le ministre est l'illustration de cette cassure. Ce psychodrame au sein de la représentation nationale, dans cette enceinte où s'écrit la loi, est intéressant à noter. Chacun voit bien qu'entre les promesses de 2010, quand le parti socialiste...
...'habitude, ce genre de choses se règlent dans des réunions d'état-major. Or nous voyons un ministre s'opposer à une initiative importante des radicaux, et notre rapporteur, courageusement, fait état de sa surprise et indique qu'il voit dans cette situation un sujet majeur. C'est une crise de régime, ou tout au moins une crise interne à la majorité, avec notamment une véritable division au sein du parti socialiste, puisque le MRC est d'un côté, M. Loncle de l'autre. Tout cela crée beaucoup de problèmes. J'ai posé, monsieur le ministre, une question sur les restitutions, sujet majeur en termes d'emploi. Merci d'y répondre : je souhaite connaître la détermination du Gouvernement sur ce point. Guillaume Larrivé l'a dit, le vrai sujet, pour les Français, c'est que l'Europe ne les protège plus. Je ...
...s et il les assume ; c'est ce qu'on attend des hommes politiques. Cela dit, j'aimerais lui préciser une chose. En 1995, dans ma circonscription, pendant les élections municipales, on comptait les voix dans une commune. L'angoisse était palpable jusqu'au dernier moment. Quand il est devenu certain qu'il y aurait une triangulaire, parce que le Front national avait obtenu assez de voix, la liste du parti socialiste a laissé éclater sa joie, devant tout le monde.
... globaux, relatifs aux fonds structurels. Mais quelle va être la déclinaison de ces fonds dans les années à venir ? Sur les territoires, nous avons besoin d'un mode d'emploi, afin que les communes, les départements et les régions puissent mettre en oeuvre des projets. Nous savons que d'ici à la fin de l'année 2013, nous devrons consommer les fonds européens de la période 2007-2013 ; par contre, à partir de 2014, le flou règne. Cette question est au coeur de nos débats, puisque nous tenons là un moyen de rendre l'Europe concrète pour nos concitoyens. C'est à travers ces projets, ces infrastructures et ces dossiers économiques que l'Union européenne peut devenir un peu plus tangible et apporter la démonstration qu'elle est capable de protéger nos concitoyens dans une période de crise qui les fra...
J'attends l'intervention du président Schwartzenberg. Jusqu'à présent, et particulièrement dans l'histoire de la IIIe République, le parti radical a été le parti de l'arrondissement, celui du territoire dans lequel un parlementaire s'identifiait avec une population, la représentait, était accessible et connu de ses électeurs. Or, avec l'idée d'une circonscription unique, on s'éloigne de la philosophie originelle et traditionnelle du parti radical. La démocratie repose dans ...
J'étais prêt à m'effacer devant le président Schwartzenberg, mais je suppose qu'il s'exprimera plus tard. À écouter le rapporteur, qui s'exprime toujours avec talent et conviction, il me semble que ce qui se tient là, c'est le procès de la proportionnelle, à l'introduction de laquelle travaillent, cette fois conjointement, socialistes et radicaux. Vous allez en effet l'imposer en partie aux élections législatives, tout en nous jurant, la main sur le coeur, que vous souhaitez vous opposer à l'arrivée des extrêmes dans cet hémicycle. Le discours de la majorité est donc variable, quand l'UMP a toujours eu une position cohérente : nous préférons à la proportionnelle, sur laquelle nous sommes réservés, le scrutin uninominal où chaque élu est clairement identifié par l'électeur, qui ...
L'avis est bien entendu défavorable. Puisque le parti radical a été évoqué à plusieurs reprises, je tenais à dire que je suis un représentant de ce parti et que je pense avoir réussi à faire passer notre conviction. Mesdames, messieurs de l'UMP, nous n'avons jamais rien partagé sur la question européenne.
Pour répondre aux aimables sollicitations de M. Le Fur et de quelques-uns de ses collègues sur les positions du parti radical, je voudrais rappeler à la suite du rapporteur que le parti radical a toujours été un favorable à l'Europe et à sa construction. Vous vous rappelez tous que le signataire français du traité de Rome était Maurice Faure, membre du parti radical. Nos positions n'ont jamais varié sur ce point ; nous restons fidèles à cette construction de l'Europe.
Cela fait même partie, d'une certaine manière, de l'ADN du parti radical. En ce qui concerne plus précisément notre divergence sur le système électoral applicable aux élections européennes, j'ai entendu employer dix-sept, peut-être dix-neuf fois, le mot « tripatouillage ».
Qui dit mieux ? En tout cas, nous accuser de tripatouillage me paraît particulièrement singulier et original
a donné lieu à l'expression de deux visions chacune a sa vérité et même sa noblesse , notamment au sein de la majorité. L'une n'est pas seulement celle du parti radical nous ne sommes pas immodestes à ce point , c'est aussi celle des écologistes et du groupe GDR, soit trois des quatre groupes parlementaires de la majorité.
Tout d'abord, monsieur le président Schwartzenberg, je vous remercie pour votre intervention de qualité. Personne dans nos rangs n'a accusé le parti radical d'un quelconque tripatouillage : chacun d'entre nous a visé très clairement le Gouvernement. Ce n'est pas ce texte mais l'accumulation des réformes de nature électorale qui justifie l'emploi d'un tel mot : réforme pour les municipales, pour ce que l'on appelait les cantonales et qui sont devenues les départementales, pour les élections sénatoriales Philippe Gosselin a rappelé que, dans ...