Interventions sur "routier"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...alité ou l'alternative n'est pas possible. Prenons l'exemple de l'agroalimentaire. Les contraintes de fraîcheur y sont telles que le transport alternatif n'existe pas. L'exemple classique est celui de la marée qui quitte le port de Douarnenez à une ou deux heures du matin : si l'on veut qu'elle soit à la table des restaurants parisiens au déjeuner de midi, cela n'est possible que par le transport routier. Et je suis convaincu que le port de Boulogne est dans une situation analogue, même si j'admets que je le connais moins. En tout cas, cela veut dire qu'il n'existe pas d'alternative dans bien des cas. Et puis, mes chers collègues, nous avons réalisé le rêve de certains utopistes qui avaient finalement raison : nos usines sont à la campagne. L'industrie est à la campagne, souvent loin des noeuds ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

À défaut, si vous souhaitez absolument maintenir l'écotaxe, faites en sorte qu'elle ne soit payée que sur les routes écotaxées, et qu'elle ne fasse pas l'objet d'un paiement systématique sur l'ensemble de notre réseau routier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié :

...ertains acquis du décret du 6 mai 2012 ? Non. Ce décret était-il clair, lisible, applicable en l'état ? La réponse est non de l'avis même de la sénatrice UMP Marie-Hélène des Esgaulx qui déclarait devant la commission des finances que le décret était inapplicable, illisible et d'une très grande complexité. Pour notre part, nous avons fait le choix de la justice économique envers les transporteurs routiers en prévoyant un système de répercussion de la taxe. Il faut donc rapidement adopter cette première fiscalité écologique ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...rave à l'égard d'une future fiscalité écologique laquelle posera inévitablement le problème de la répercussion. Si l'on se fonde sur ce premier exemple, en répercutant l'impôt même lorsqu'il n'est pas payé, je ne donne pas cher des constructions techniques, juridiques et économiques qui permettraient de justifier de nouveaux impôts écologiques. Oui, monsieur le ministre, l'industrie du transport routier est en grande difficulté. Or vous proposez une compensation qui n'est pas digne, une aide qui n'est pas fiable et qui ne tiendra pas. Si les transporteurs routiers ont accepté votre dispositif, je pense que vous les avez leurrés en leur proposant un avantage qui ne tiendra pas. Vous jouez gravement contre l'intérêt de pans importants de l'industrie.