Interventions sur "mère"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Il fut un temps où le français était la langue de la diplomatie, utilisée dans le monde entier pour sa précision. Aujourd'hui, nous voyons bien dans quelle difficulté ce texte met le Gouvernement. Vous avez déjà dû avouer, à demi-mot, que vous aviez bien supprimé les mots de père et de mère du texte qui nous est soumis, contrairement aux textes britanniques qui, eux, conservent les termes husband and wife. Dès la première lecture, vous avez introduit cette novation juridique qui veut que les officiers d'état-civil, lorsqu'ils célébreront un mariage, devront interpréter le code civil. Et là, nous nous trouvons encore dans cette incongruité. En laissant un os à ronger à l'opposition,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...r. La société institue le mariage non pour reconnaître l'amour, qui relève, je l'ai dit, de la vie privée, mais dans l'intérêt bien compris des personnes les plus fragiles, et c'est cela qui nous différencie, très clairement. Notre priorité, c'est l'enfance, ce sont les personnes les plus fragiles. Parmi les enfants, sont plus fragiles encore ceux qui sont privés de père, ceux qui sont privés de mère, ceux qui sont orphelin, ceux qui sont susceptibles d'être adoptés mais, parfois, ne le sont pas parce qu'ils sont rejetés par les uns et par les autres. C'est cela que nous défendons. La logique du mariage est connue des anthropologues depuis toujours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meunier :

Mes chers collègues, Marc Le Fur et ceux de mes collègues qui sont intervenus ensuite pour défendre ces amendements identiques ont raison : le mariage, c'est un homme et une femme. Et la famille, c'est quoi ? C'est un père et une mère, avec un enfant, ou des enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

...enu ce matin de reprendre le chemin du respect mutuel, que nous n'aurions jamais dû quitter. À présent, on nous traite de chiens, de ringards, et cætera. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Mes chers collègues, cela fait seize ans que je suis député, et jamais je ne vous ai insultés ! Arrêtez donc ! Nous avons encore le droit de dire qu'une famille, pour nous, c'est un père, une mère, et des enfants ! Je ne vois pas ce qu'il y a de ringard à dire cela. Je ne pense pas que vous-mêmes soyez nés autrement que d'un père et d'une mère, mes chers collègues ! Nous défendons ce principe, il est donc logique que nous l'affirmions et le défendions jusqu'au bout. Notre opinion est au moins aussi respectable que la vôtre. Si vous voulez que l'on vous respecte, apprenez à nous respecter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Je reviendrai, tout d'abord, sur les droits des enfants. Ces droits ne se résument pas simplement au fait d'avoir un père et une mère, car ce n'est pas la condition absolue pour qu'ils soient satisfaits. Je vous conseille, d'ailleurs, de parcourir la Convention internationale des droits de l'enfant du 20 novembre 1989. Elle reconnaît que « l'enfant, pour l'épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu familial, dans un climat de bonheur, d'amour et de compréhension. » C'est tout ce qui représente les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Selon vous, madame la ministre, l'opposition préfère presque l'article balai issu de la première lecture à l'Assemblée nationale à la version issue du Sénat. Non, nous ne voulons ni de l'un ni de l'autre. Nous dénonçons le fait de recourir à des ordonnances pour supprimer les mots de père et de mère de façon très large dans de très nombreux codes, ce que vous nous proposez dans la version issue du Sénat. Cela montre clairement que le texte majeur que vous allez faire adopter mardi prochain par un vote solennel n'est pas un projet de loi terminé. Vous avez besoin de six mois supplémentaires pour rédiger les ordonnances. Le texte n'est pas non plus rédigé proprement, comme viennent de le démo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meunier :

Comme vous ne l'avez apparemment pas compris en dépit des siècles, voire des millénaires qui nous précèdent, pour avoir un enfant, il faut un père et une mère. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je vous le répète encore une fois parce que vous semblez l'oublier. C'est vrai que le sens de l'histoire marxiste vous aveugle. Madame Buffet, je resterai toujours un anti-communiste primaire, secondaire et tertiaire. Nous avons pu dans l'histoire, à travers nos courants de pensée, nous rejoindre,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meunier :

mais la frontière entre nous est suffisamment épaisse. Cela dit, mes chers collègues, il y a une chose que vous semblez oublier, c'est le pays réel. Vous oubliez que, dans ce pays, il y a encore des familles, il y a encore des pères, des mères, des enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur :

Madame Bertinotti, ne vous étonnez pas, quand vous tenez de tels propos, de la colère qui se lève dans le pays. Cela vous écorcherait tellement la bouche de parler de « père », de « mère » ou d'époux, que vous parlez de « géniteur » et de « génitrice » à propos des enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

... droit à l'eugénisme et à la manipulation des êtres humains. Mais s'agissant des fonctions paternelle et maternelle, vos propos, madame la ministre, montrent que vous êtes extrêmement embarrassée. De fait, si nous prenons un couple d'hommes, quelle sera la dyade primitive ? Autre exemple : dans un couple de femmes, qui assurera la fonction paternelle, nécessaire au travail de séparation entre la mère et l'enfant ? Quel sera le roman familial de ces enfants conçus de manière de plus en plus découplée des voies biologiques ? Quelle sera leur scène ? Vous n'apportez à ces questions aucune autre réponse que celle de votre toute-puissance et de votre hubris. Il est vrai que vous appartenez à un Gouvernement dont le ministre de l'éducation nationale a déclaré que la Révolution française n'était pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

... qui est aussi un peu pénible, ce sont les mots utilisés dans ce débat. Les mots « géniteur », génitrice », ne me conviennent pas, madame la ministre, parce que l'on a l'impression qu'ils ravalent une fonction humaine, que celle-ci est tellement médiocre qu'elle pourrait demain être confiée à d'autres qu'aux parents, à des salariés susceptibles de porter les enfants d'autrui. Non, la fonction de mère, de père, ça compte, y compris dans ce mélange extraordinaire entre la chair, le désir physique, le désir sexuel et l'affection. C'est ça, la fonction parentale. Vous la niez, et j'en suis très triste. Un autre mot est apparu dans le débat ; tandis qu'un collègue évoquait « papa », « maman », « les enfants », un député socialiste a osé dire : « Et le chien ? ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

... famille moderne, pleinement inscrite dans le XXIe siècle. Nous défendons l'idée que l'amour entre deux personnes peut être reconnu comme entraînant des effets juridiques, y compris lorsqu'elles sont du même sexe ; cette reconnaissance aurait pu prendre la forme d'une union civile. En revanche, nous disons non à tout ce qui concerne la filiation, l'adoption et les dévoiements liés à la PMA et aux mères porteuses. Je ne relancerai pas ce débat ici puisqu'il a déjà eu lieu, mais je voulais profiter de l'occasion pour répéter avec force et solennité qu'il n'est pas trop tard pour améliorer les choses. Il n'est pas trop tard pour que le Président de la République prenne une initiative qui l'honorerait : le retrait de ce texte. Je continuerai néanmoins à défendre les amendements qui ont été dépos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...l parlementaire et je regrette que vous ne vous efforciez pas de garantir une meilleure qualité de la loi. D'autres dispositions de ce texte sont sans doute plus graves encore, et nous en reparlerons bientôt. Madame la ministre de la famille, voilà quelques minutes, vous avez dit cela a été repris, par exemple, par le site de la Chaîne parlementaire qu'il ne suffit pas d'accoucher pour être mère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Vous dites que nos positions sont difficilement conciliables ; en l'occurrence, c'est assez vrai. En effet, une mère a sûrement beaucoup d'engagement, d'énergie et d'amour à déployer. Mais l'accouchement fait une mère, je crois. D'autres ici le diraient sans doute mieux que moi mais, en tant que père de famille, je pense pouvoir affirmer que c'est l'accouchement qui fait la mère,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

au nom d'une toute-puissance et de l'absence de limite au désir d'enfant. C'est donc en cohérence avec cette vision que vous affirmez que l'accouchement ne fait pas la mère. Cette distance par rapport à la nature, par rapport à la vie est effrayante. Mesurez, madame, le poids de vos propos ; mesurez combien ils vous portent à nier la famille. Et si l'accouchement ne fait pas la mère, comment alors refuserez-vous la gestation pour autrui ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

On me rappelle d'ailleurs que vous êtes pour, en effet. Mais si l'accouchement ne fait pas la mère, il y a alors tant de manières d'être mère que votre logique vous entraîne vers l'acceptation de la procréation médicalement assistée et de la gestation pour autrui. Monsieur Roman, vous qui êtes aussi sensible, laissez-vous passer cette phrase ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Il est intéressant pour nous de le savoir. La phrase « l'accouchement ne fait pas la mère » a-t-elle le soutien de la majorité ? (« Oui ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Vous dites oui : les Français le sauront.