Interventions sur "prévision"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...ement grave que vous prenez en risquant de déprimer le niveau d'activité de l'économie. Vous aviez plaidé avec tant de conviction, fin 2012, qu'on a du mal à vous croire aujourd'hui. Sitôt le Haut Conseil des finances publiques en place, vous vous mettez immédiatement dans la situation d'être contredit. Citons également notre collègue Eva Sas, qui n'est pas tout à fait de l'opposition : avec des prévisions de croissance surévaluées, vous ne pouvez pas vous targuer de faire preuve de sérieux budgétaire. Avec la majorité, vous mettez constamment en avant le solde structurel, ce totem de votre politique budgétaire. Le rapporteur général affirme même que le solde réel est secondaire. Mesurez-vous, monsieur le rapporteur général, la gravité de votre propos ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

que l'effort de redressement devait porter sur deux tiers de réduction des dépenses et un tiers seulement de hausse d'impôts. Vous avez fait l'inverse. Nous vous avions dit que vos prévisions de croissance étaient irréalistes. Nous vous avions prévenus qu'en augmentant les impôts des entreprises de 14 milliards d'euros, vous alliez les asphyxier et détruire des emplois. Enfin, nous vous avions démontré que la hausse massive des impôts n'était pas juste et qu'elle allait frapper aveuglément l'ensemble des Françaises et des Français. Or quelle est la situation aujourd'hui ? Le program...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Le 9 septembre 2012, les prévisions de croissance sont ramenées à 0,8 %. Elles sont alors toujours trop optimistes mais les plus zélés continuent d'y croire. Je ne résiste pas au plaisir de citer Karine Berger

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous nous dites aujourd'hui que la croissance ne sera que de 0,1 % en 2013 : vos prévisions de croissance ont été divisées par 17 en un an seulement. Cette approximation représente un manque à gagner de 17 milliards d'euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... qu'elle sera inférieure, ainsi que le souligne Didier Migaud, car vous refusez de corriger vos erreurs, puisque vous ne présenterez pas de collectif budgétaire, comme le rappelait le ministre ce matin à la radio. Le groupe UDI s'interroge sur la sincérité de votre budget pour 2013 ainsi que sur votre capacité à boucler le budget 2014. Il vous manque d'ores et déjà 6 milliards pour 2013, car vos prévisions de croissance étaient irréalistes, et vous avez hypothéqué vos chances de renouer avec la croissance en 2013 et en 2014, en préférant la hausse des impôts à la baisse des dépenses publiques. Comment se présente 2014 ? Vous avez annoncé que l'effort pour 2014 porterait aux deux tiers sur la réduction des dépenses publiques, soit 14 milliards d'euros. Vous prenez la bonne voie, mais cela est insu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, ce programme de stabilité pour la période 2013-2017 s'inscrit dans la lignée du traité de stabilité, de coordination et de gouvernance et, à ce titre, il suscite chez nous les mêmes interrogations. Plus encore, il nous inquiète, pour au moins deux raisons. Les prévisions de croissance apparaissent trop optimistes aux dires mêmes du Haut Conseil des Finances Publiques. Celui-ci en effet « considère que le scénario pour les années 2013-2014 est entouré d'un certain nombre d'aléas qui font peser un risque à la baisse sur les prévisions ». Il estime en particulier que l'effet négatif des politiques d'austérité en France et en Europe est sous-estimé, à la fois sur la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

...re, et c'est la raison pour laquelle les liens de causalité entre le solde des finances publiques et la croissance sont, comme toujours en économie, complexes et paradoxaux. Ce serait aussi stupide que de croire que ce qui entraîne les turbulences dans un avion de ligne, c'est le fait d'allumer le petit panneau où il est marqué : « Attachez vos ceintures » ! Quand on l'allume, c'est en général en prévision de turbulences. Toujours est-il que les hommes politiques, marqués par le syndrome de la contrition et de la punition, ont accueilli ce livre comme la démonstration scientifique que leurs instincts restrictifs les entraînaient dans la bonne voie de la prospérité économique. L'Europe s'est donc lancée dans l'expérimentation de cette théorie, qui a donné ce que tout calcul macroéconomique élémenta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Caresche :

... posture. C'est l'une de nos grandes différences avec l'Allemagne : celle-ci a fourni les efforts avant la crise et elle en récolte les fruits aujourd'hui. Mais ce que nous a légué la majorité d'hier, c'est aussi un passif de crédibilité. Jamais, entre 2002 et 2010, les programmations pluriannuelles présentées par les gouvernements n'ont été respectées : aucune des programmations ne l'a été. Les prévisions de croissance ont toujours été surévaluées, égales ou supérieures à 2,5 %, et la différence entre la prévision de croissance et la réalisation de la croissance a été en moyenne de 0,9 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Caresche :

...ble préoccupation, et d'abord avec celle de maintenir l'effort de réduction du déficit. Il n'y a pas de relâchement sur ce plan dans le programme de stabilité qui nous est présenté, puisque le déficit continuera à diminuer de manière sensible en 2014 et dans les années suivantes. Ce programme de stabilité ne constitue donc en rien un renoncement à l'objectif d'assainissement. On nous dit que nos prévisions de croissance sont trop optimistes, et il est vrai que le Haut conseil des finances publiques a pointé des incertitudes sur ce plan. À cela, deux réponses : le Gouvernement, tout d'abord, a raison de maintenir un scénario que je qualifierai de raisonnablement volontariste. Il est évident qu'une prévision de croissance n'est pas seulement le constat d'une situation, mais aussi le résultat d'une p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

Je doute qu'avec cette copie, vous convainquiez les autorités de Bruxelles. En tout cas, pour notre part, nous ne sommes pas convaincus par un gouvernement qui refuse obstinément de présenter à la représentation nationale un collectif budgétaire, c'est-à-dire l'état exact de la situation financière du pays. Rendez-vous compte qu'aujourd'hui, avec une prévision de croissance à 0,1 %, et non plus à 0,8 %, le budget 2013 est caduc. Ce projet de budget pour 2013 est donc insincère, tout comme votre programme de stabilité. Après avoir tant vanté le sérieux budgétaire pendant votre campagne, vous inventez le trompe-l'oeil budgétaire, mais nous ne sommes pas dupes. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...es réductions drastiques de la dépense publique. Cette prise de conscience est nouvelle, elle se généralise, et elle est salutaire. Elle devra conduire à des assouplissements ; mieux, à un changement de cap. Le programme de stabilité budgétaire en donne les premiers signes. Tout d'abord, en ne prévoyant pas de correction budgétaire en 2013 et en actant un déficit à 3,7 % en 2013, supérieur à la prévision de 3 %, avant que l'économie et les ménages soient totalement asphyxiés. Ensuite, en modifiant la structure du budget pour 2014 et en limitant la réduction de la dépense à 14 milliards d'euros au lieu des 20 milliards prévus initialement, compensés par 6 milliards de recettes nouvelles. Ce moment pourrait bien être l'amorce d'un changement de cap, en tout cas nous l'espérons. Ce n'est sans doute...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

...e démontre que ce droit est quotidiennement bafoué. Le chômage désocialise les Français, il amoindrit le lien national, il favorise la ghettoïsation et le pourrissement de quartiers entiers parce que le travail a disparu. Le droit au travail doit être rétabli, c'est la première urgence pour restaurer la stabilité économique. D'ores et déjà le Haut conseil des finances publiques a indiqué que les prévisions du Gouvernement étaient fausses, car péchant par optimisme. Les Français attendent autre chose du chef de l'État et de son gouvernement. Ils attendent un homme et une équipe qui prennent les décisions cruciales qu'impose le bon sens. Mais j'ai l'impression que votre gouvernement, c'est à la fois « La Grande Illusion » et « La Grande Vadrouille », la division irréparable des citoyens et la farce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, les prévisions du FMI sont plus faibles que celles du Gouvernement. Le FMI pointe le déficit de confiance de notre pays, donc à l'égard de votre politique. Il indique par ailleurs que 2013 sera la première année de récession depuis 2009. Le Haut conseil des finances publiques a rendu un avis sur votre programme de stabilité et dénonce les fragilités de vos hypothèses jugées trop optimistes. Au travers de cin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Chrétien :

...dire du CICE ? On rend 20 milliards d'euros d'un côté, mais on prend 20 milliards d'euros de l'autre : il s'agit donc d'un jeu à somme nulle pour les entreprises, qui ne sont pas dupes au vu du faible nombre de CICE déjà signés. Pour signer des CICE, il faut de la confiance ; sans confiance, il n'y a pas d'envie d'investir ni d'embaucher. Je termine par votre renoncement à la crédibilité. De ses prévisions de croissance dépend la crédibilité de tout gouvernement. Or vos prévisions de croissance ne sont pas crédibles. Comme l'a dit Valérie Pécresse,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Chrétien :

elles sont critiquées et remises en cause par trois grandes institutions financières que sont l'OFCE, le FMI et excusez du peu le Haut conseil des finances publiques. Ces trois institutions ont d'ores et déjà jugé vos prévisions de croissance totalement surestimées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Eckert, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je vais vous en donner la preuve et, ce faisant, je réponds à une deuxième interpellation. Avec mes services, j'ai dessiné un scénario bas. Vous savez ce qu'il en est des prévisions de croissance : il faut généralement plusieurs mois après la fin d'une année budgétaire pour calculer le taux réel de croissance. Vous nous demandez de nous engager sur la croissance jusqu'en 2017 Un peu d'humilité ! Mais, pour anticiper vos objections sur les chiffres de la croissance, je vous rappelle que c'est la première fois, dans un programme de stabilité, que les chiffres inscrits sur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... UDI vous avait averti que cette estimation était trop haute. Aujourd'hui, vous avez abaissé cette estimation à 0,1 % : si nous avons eu raison trop tôt, vous avez mis six mois à réagir ! Pire encore : que dit votre ami Didier Migaud ? Il estime qu'un léger un recul du PIB en 2013, ainsi qu'une croissance sensiblement inférieure à 1,2 % en 2014, ne peuvent pas être exclus. Cela veut dire que vos prévisions sont fausses ! Et que dire encore de la période 2015-2017, pour laquelle vous annoncez deux points de croissance ? Le Haut conseil des finances publiques encore Didier Migaud ! affirme que « la prévision d'une croissance effective de 2 % paraît incertaine » !