Interventions sur "programme de stabilité"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous prétendez également avoir fait 10 milliards d'euros d'économies sur les dépenses publiques. Mais si tel était le cas, le taux des dépenses publiques aurait diminué, alors qu'il va passer de 56,6 % à 56,9 %. Un enfant de maternelle le comprendrait ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Messieurs les ministres, comment voulez-vous que nous votions un programme de stabilité qui n'est pas sincère ? Comment voulez-vous que nous votions un programme de stabilité dans lequel vous allez faire les poches aux Français et dont le pacte de compétitivité ne marche pas, comme l'a dit lui-même Christian Eckert ? Et ces 14 milliards d'euros d'économies que vous ferez en 2013, où irez-vous les chercher ? Sur les régimes complémentaires des retraites, avez-vous dit. Mais la décis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Monsieur le ministre, vous aurez compris que vous êtes dans un triangle des Bermudes budgétaire : hausse des prélèvements obligatoires c'est incontestable , poursuite de la hausse des dépenses publiques c'est incontestable , réduction faible des déficits publics. Nous ne voterons pas pour ce programme de stabilité. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...yeux de ne pas laisser croire que l'absurdité de la doxa européenne en matière budgétaire rendrait inutile l'objectif de réduction de la dette publique. Cette dette est une drogue qui a peu à peu rongé notre économie. C'est elle qui hypothèque l'avenir, abîme les peuples et fait le bonheur des institutions financières qui spéculent sur elle. Ensuite, en raison des évolutions qui émergent dans ce programme de stabilité. Les objectifs de déficit sont plus raisonnables qu'initialement prévu, de même que la modération de la réduction des dépenses, puisqu'il est proposé 14 milliards de réduction de dépenses pour 2014, au lieu des 20 milliards prévus initialement et du fait du renforcement de la lutte contre la fraude fiscale et du débat qui émerge sur la lutte contre l'évasion fiscale. La trajectoire affichée s'él...