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...t comme elle a adouci la vie, redoutant bien sûr l'acharnement thérapeutique et refusant que cette médecine trop technique vole ces derniers instants, à nous-mêmes ou à ceux que nous aimons. La mort est encore taboue et le vaste problème de la fin de vie, de la vulnérabilité des personnes en cette partie finissante de leur existence, est souvent abordé de manière binaire, sous le seul angle de l'euthanasie ou du « droit à la mort », de sorte que sont niées à la fois sa complexité et la diversité des situations humaines rencontrées. La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, votée à l'unanimité il y a huit ans, presque jour pour jour, est une loi imparfaite. Mais faut-il espérer qu'une loi parfaite règle de manière parfaite nos existences et nos fins de vie ? Cette loi a été modifié...
...ons-nous aller jusque là ? Je ne le pense pas, mais il ne faut pas préempter le débat aujourd'hui. Je terminerai sur une note d'actualité. Une dame, une égérie des dernières manifestations, a pu imaginer c'est en tout cas ce qu'elle a déclaré sur une station de radio qu'elle pourrait réorienter son mouvement vers des questions sociétales, et elle a clairement dit qu'elle pensait à celle de l'euthanasie. Je tiens à attirer l'attention de l'ensemble de la représentation nationale sur le fait qu'il serait particulièrement dramatique que nous rencontrions sur ce type de sujets les mêmes problèmes que ceux auxquels nous avons été confrontés à l'occasion du projet de loi relatif au mariage pour tous.