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...e 2005, à laquelle on accole souvent votre nom, avait été saluée et votée par l'ensemble de l'Assemblée, tous bords politiques confondus. Il est vrai qu'à l'époque, cette loi marquait un tournant dans les débats relatifs à la fin de vie. À la suite de l'affaire Vincent Humbert, un débat important s'était instauré en France, non seulement dans les médias mais dans la société entière, au sujet de l'euthanasie. Je n'aime pas beaucoup ce terme, ayant un peu étudié le grec ancien de par le passé ; l'idée d'une « mort heureuse » me semble un concept très délicat, à manier avec beaucoup de précautions. On emploie également l'expression de « suicide médicalement assisté », qui n'est pas non plus très heureuse, ou de l'aide active à mourir. À défaut de légaliser ces pratiques, une première étape a été franc...
Vous pouvez applaudir, monsieur Chatel, mais ce n'est pas à la hauteur du sujet. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je conclus car la présidence est souveraine. Il faut, mes chers collègues, sortir de l'hypocrisie car, et c'est un fait, des euthanasies sont pratiquées dans notre pays. Il faut sortir de l'hypocrisie en regardant sereinement ce qui se pratique dans d'autres pays et en tirer les leçons, sans vouloir copier un modèle. Parler de sédation profonde, comme vous le faites dans ce texte, est une nouvelle forme d'hypocrisie, vous le savez fort bien. Faire croire que la loi de 2005 a réglé tous les problèmes relève tout autant de l'hypocr...
Ayant été mis en cause sur le fond et sur la forme par M. de Rugy, j'observe que, pour lui, le seul qui soit à la hauteur du débat, c'est lui-même ! Ce n'est pas moi, mais le Président de la République qui affirme être contre l'euthanasie.
...rogés sur cette question et je me suis penché sur la formulation du Président de la République : assistance médicalisée à mourir dans la dignité. Faisait-il allusion aux soins palliatifs, ou pensait-il à un droit à mourir ? J'avais alors considéré qu'il y avait une certaine ambiguïté dans la formulation, ambiguïté que le Président de la République, alors candidat, a levée en se déclarant contre l'euthanasie. S'il y a hypocrisie, monsieur de Rugy, elle est donc plutôt de votre côté lorsque vous prétendez que le Président de la République s'était engagé à proposer une loi sur l'euthanasie, alors qu'il a dit très clairement et à deux reprises qu'il y était opposé. Ma démarche ne répond à aucune stratégie particulière et ne manque pas de cohérence. Si vous dites que cela ressemble aux lois de 1999, 20...