Interventions sur "mort"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...ds politiques confondus. Il est vrai qu'à l'époque, cette loi marquait un tournant dans les débats relatifs à la fin de vie. À la suite de l'affaire Vincent Humbert, un débat important s'était instauré en France, non seulement dans les médias mais dans la société entière, au sujet de l'euthanasie. Je n'aime pas beaucoup ce terme, ayant un peu étudié le grec ancien de par le passé ; l'idée d'une « mort heureuse » me semble un concept très délicat, à manier avec beaucoup de précautions. On emploie également l'expression de « suicide médicalement assisté », qui n'est pas non plus très heureuse, ou de l'aide active à mourir. À défaut de légaliser ces pratiques, une première étape a été franchie à l'époque. La loi de 2005 permet d'éviter ce que l'on appelle l'acharnement thérapeutique et a essayé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Votre intervention s'était terminée par des propos qui m'avaient choqué, avec des amalgames très éloignés du sujet. Je vous les rappelle, parce qu'ils sont importants : « Il y a une autre société, celle que nous appelons probablement tous de nos voeux, une société affirmant que la personne humaine ne se décline pas en fonction de sa force, que le nouveau-né, le mourant, le mendiant, l'homme mort dans les camps de concentration ne sont pas moins dignes que les autres. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Que faisait, dans ce débat, une telle référence à l'homme mort dans les camps de concentration, à l'une des périodes les plus sombres de notre histoire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...de sait très bien qu'il est au fondement de la loi de 1974 sur l'interruption volontaire de grossesse. Vous n'avez pas tenu ces propos par hasard ! Ensuite, vous avez déclaré : « Je n'accepte pas les lois d'exception », et vous avez glissé dans votre propos l'idée que quelqu'un avait dit : « Je suis contre les changements de législation sur la fin de vie, car j'ai toujours été contre la peine de mort. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

je vous le dis calmement car cela m'a même attristé, que légiférer sur le droit de choisir sa fin de vie pour moi, cette question constitue l'essentiel du débat équivaut à appliquer la peine de mort. J'ai déjà entendu de tels propos à l'extérieur de cet hémicycle. Franchement, ce n'est pas acceptable ! M. Chatel a dit que M. Leonetti était toujours très prudent et très mesuré dans ses propos. Dans ce cas, on ne prononce pas de telles paroles

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... parce que nous avons progressé ensemble et fait des pas les uns vers les autres. La loi de 2005 n'est pas un système clos, monsieur de Rugy, elle est une étape qui mérite en effet d' être révisée. Elle l'a déjà été et elle le sera encore. Je rappelle qu'elle n'aborde que le problème de la fin de la vie, pas celui de l'autonomie. Vous avez par ailleurs été choqué par mon évocation de la peine de mort. J'ai tout simplement rappelé les paroles de Robert Badinter. Si vous aviez bien écouté, vous auriez entendu que je ne les avais pas prononcées moi-même, Mme Fraysse l'a rappelé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Ce qui m'a étonné dans ces propos, c'est que Robert Badinter considère que cela revient à donner la mort dans une société démocratique. Et son avis est respectable.