Interventions sur "peuple"

24 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilbert Collard :

Ce texte nous pose un vrai problème : il exprime la peur que nous avons de voir le peuple participer aux décisions. Un jour, vous le verrez, vous socialistes, ce peuple dont vous devriez être les premiers à dire qu'il a sa place ici, qu'il a le droit de s'exprimer directement, vous donnera la leçon que vous méritez. Ce peuple que vous méprisez n'acceptera pas éternellement que vous le foutiez dehors.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilbert Collard :

Voilà la vérité. Je regarde la caméra et je vous ignore comme on m'a appris à le faire (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) pour vous direque ce peuple, vous le méprisez, vous le négligez, vous avez peur qu'il entre ici. Un jour, et ce sera un beau jour, il vous foutra dehors !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Valax :

... mon vrai regret que le texte n'ait pas été assoupli et enrichi, et mes espoirs déçus. Ce dispositif circonscrit est un leurre, monsieur Geoffroy, qui illustre la conception de l'UMP d'une participation citoyenne envisageable mais a minima, tolérée, jamais encouragée. D'où l'ironie, la surprise de retrouver ce texte dans une niche de l'opposition, et de voir enfin celle-ci désireuse d'accorder au peuple ce qu'elle lui a si longtemps refusé. M. Mariton parlait tout à l'heure à son égard de pusillanimité, terme que je reprends volontiers. Je conclurai sur la nécessité forte de donner plus de pouvoir au peuple, à travers un réel droit d'initiative. Beaucoup de pays européens, plusieurs États américains permettent déjà cette forme d'expression qui autorise les habitants d'un pays, d'un canton, d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Geoffroy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Quelques remarques, très brièvement. La première vise à rassurer M. Tourret, qui se demandait, dans une interrogation teintée d'espoir, si le référendum ne tombait pas en désuétude. Huit ans, ce n'est beaucoup. Seize ans se sont écoulés, sans référendum, entre 1972 et 1988 : heureusement qu'en 1988, la question calédonienne a pu être soumise à l'ensemble du peuple français. Il y a eu ensuite le référendum sur le traité de Maastricht, puis d'autres Ne craignons ni n'espérons la désuétude du référendum. Puisque nos collègues du groupe SRC disent assez clairement et on peut essayer de les croire qu'ils souhaitent aller plus loin, eh bien, qu'ils ne s'en privent pas ! Qu'ils demandent au Gouvernement d'ajouter à la panoplie des quatre projets de loi cons...