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Après ces quelques minutes de discussion générale, je ne peux m'empêcher de vous interroger, monsieur le ministre : comment pouvez-vous, alors que vous avez pilonné les Français de 30 milliards d'euros et je maintiens ce chiffre d'impôts supplémentaires depuis que vous êtes au pouvoir, vous étonner que le pouvoir d'achat et la consommation chutent ?
Oui, madame la présidente. Le niveau de la participation et de l'intéressement n'a pas été très élevé ces cinq dernières années. Dire le contraire, c'est nier la crise que nous subissons depuis plusieurs années. De plus, personne ne peut ignorer que l'intéressement entre dans le cadre du « glissement vieillesse technicité », le GVT, c'est-à-dire du maintien du pouvoir d'achat. C'est en quelque sorte ce que nous appelons le salaire différé. Pour conclure, il faut, au sein des 95 milliards d'encours d'épargne salariale, séparer les placements des sommes qui seront réellement débloquées pour aider à l'achat. Mais là aussi, achat ne signifie pas obligatoirement plus de production et plus d'emploi. Je voudrais aussi rappeler que la chute boursière que nous venons de vivr...
En tout cas, vous avez profité de mon absence pour dire quelque chose de fort désagréable sur mon compte. Je pense que vous devriez écouter les conseils de votre grand-mère, qui vous aurait certainement déconseillé aujourd'hui d'agir comme vous le faites. Ce que fait le Gouvernement, c'est un mauvais coup pour le pouvoir d'achat, et même votre grand-mère, si elle vivait encore, ne l'aurait pas supporté.