4 interventions trouvées.
...rat de travail, avec un vrai salaire, inscrit vraiment dans la durée. C'est essentiel à chacun pour se construire et trouver sa voie : on ne construit rien de bon avec le couperet de la précarité au-dessus de la tête. Chers collègues de l'opposition, leur caractère précaire est le péché originel des dispositifs actuels. En privilégiant les CDI, en privilégiant les temps pleins, en accompagnant l'employeur avec trois ans d'aide, les emplois d'avenir répondent à cette exigence essentielle. Vous avez aussi pris le meilleur de l'apprentissage que nous défendons sur les bancs de la majorité : la formation.
Toutes les études le montrent, la formation est le meilleur passeport pour l'emploi, et elle l'est davantage encore si elle est qualifiante. Aussi les employeurs seront-ils sélectionnés en fonction des perspectives d'acquisition de compétences et de qualifications précises et validées qu'ils offrent. Vous avez puisé dans le meilleur de l'existant, disais-je, et vous y avez ajouté de la souplesse. Pour nous, la politique, c'est donner plus à ceux qui ont moins. C'est la raison pour laquelle il est indispensable que les priorités soient établies selon de...
... ressorte du dispositif sans un bagage solide, nous l'avons rendue obligatoire, nous avons demandé qu'elle soit clairement à visée qualifiante et nous avons prévu la validation des acquis en fin du contrat. La troisième exigence, c'est l'accompagnement : la sortie se prépare dès l'entrée. À cet effet, nous avons instauré un accompagnement du jeune tout au long de son contrat, non seulement par l'employeur, sous la forme d'un tutorat, mais aussi par les organismes prescripteurs, Pôle emploi et les missions locales. Des rendez-vous réguliers auront lieu pour vérifier les progrès accomplis. J'évoquais tout à l'heure la souplesse du dispositif ; nous avons souhaité introduire une mesure importante à cet égard concernant les jeunes qui, bien qu'étant diplômés, rencontrent de grandes difficultés d'accè...
...ctué leurs études dans des établissements implantés dans ces zones ou relevant de l'enseignement prioritaire. Ces jeunes devront s'engager à poursuivre leur formation dans un établissement d'enseignement supérieur et à se présenter à un des concours de recrutement des corps enseignants de l'éducation nationale. Cet engagement sera matérialisé par la signature d'une convention entre l'étudiant, l'employeur et l'établissement d'enseignement supérieur dans lequel le bénéficiaire effectuera ses études, et pourra être renouvelé sur les trois ans que dure le dispositif. La prise en charge des étudiants concernés pourra en effet durer trois années ; c'est à mes yeux un point capital. D'une part, cet accompagnement est suffisamment long pour inciter les jeunes issus de milieux modestes à concrétiser leu...