Interventions sur "austérité"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mesdames les présidentes des commissions, mes chers collègues, au terme de la discussion générale, il semble que notre assemblée se dirige vers la ratification de ce traité que l'on devrait nommer, ne vous en déplaise, « traité d'austérité perpétuelle ». C'est un jour triste pour notre pays,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...ée unique. Le cri d'alarme est lancé. Il nous revient à tous de l'entendre, de le comprendre, d'abord pour sauver l'idée européenne. Je suis un Européen convaincu, parce que je suis un internationaliste forcené. Or, si nous continuons sur la voie de cette Europe libérale et inégalitaire, de cette Europe du chômage et de la pauvreté, c'est l'Europe même qui peut mourir dans le chaos des projets d'austérité perpétuelle. J'ai peur, monsieur le ministre, que vos preuves d'amour ne s'apparentent à de l'étouffement. Oui, c'est l'application de ces traités d'austérité qui pousse l'idée européenne à l'échafaud. Elle porte en elle les germes nauséabonds d'une montée des nationalismes, du racisme, de la xénophobie et des extrêmes droites. Grande est donc notre responsabilité collective devant ce « traité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Vous me permettrez de citer les propos tenus par Jean-Marc Ayrault au nom du groupe socialiste, lors du débat sur le Mécanisme européen de stabilité : « Nous n'acceptons pas d'enfermer les peuples dans une camisole, fût-elle cousue de fil d'or. Nous n'acceptons pas que la pensée unique soit institutionnalisée et que les peuples n'aient d'autres choix que l'austérité, quel que soit leur vote. Nous ne voulons pas d'une démocratie sous conditions. » Quelle clairvoyance en ce 21 février 2012 ! Monsieur le ministre, comprenez bien que les contradictions évidentes ne sont pas une satisfaction que l'on brandit comme des trophées. Non, notre volonté est de vous convaincre que cette Europe libérale qui engendre la crise financière, économique, sociale et politique, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

On peut même ajouter que l'ennemi de l'industrie, de l'emploi, des services publics, c'est la finance, et le « traité d'austérité perpétuelle », sa machine de guerre ! Pour attaquer la finance et modifier substantiellement la construction européenne, il est impérieux de revoir ce traité, qui est mauvais. Il était néfaste au printemps, il l'est toujours à l'automne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...tions économiques et sociales, du budget de la nation et du budget de la sécurité sociale. Ici comme ailleurs en Europe, les institutions de l'Union chapeauteront le Parlement. On le sait, ces choix ne se feront pas dans l'intérêt des peuples. Pour s'en convaincre, il suffit de voir comment les dirigeants européens ont géré la crise en multipliant les sommets de la dernière chance et les plans d'austérité, en menant une offensive sans nuance contre les dépenses publiques et les droits sociaux : blocage des salaires, réduction du nombre des fonctionnaires, réforme des retraites et de l'assurance maladie, remise en cause des politiques et des prestations sociales, privatisations Je n'ai pas entendu parler ici des conséquences directes de ce traité pour les peuples. Regardons nos amis grecs qui son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...le cas de la France, qui a annoncé pour 2013 le gel de nombreux projets d'investissement publics. C'est donc un très faible niveau de relance qui est proposé, bien en deçà, par exemple, du plan de soutien du Brésil, qui atteint 2,6 % du PIB. Mais surtout, il convient de rapprocher ces 120 milliards d'euros des purges exigées par la Commission européenne et les gouvernements. Le total des plans d'austérité dans l'Union européenne depuis 2008 s'élève à 440 milliards d'euros Vous comprendrez donc que les 120 milliards pèsent peu au bout du compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...ibre et non faussée comme unique grille de lecture, pour relancer un véritable développement industriel européen, assurant la transition écologique. Oui, il faut associer les peuples à cette Europe nouvelle. Regardez l'émoi qui a saisi les instances européennes, mais aussi les chefs d'État, quand M. Papandréou a osé envisager la possibilité de consulter le peuple grec sur l'acceptation du plan d'austérité d'octobre 2011 ! Quelle est cette Europe qui a peur des peuples ? peur du peuple grec et, aujourd'hui, peur du peuple français ! Mes chers collègues, cette motion d'ajournement permettrait de remettre l'ouvrage sur le métier. Chacun mesure que le chemin emprunté par l'Union européenne s'apparente de plus en plus à une impasse. C'est l'impasse pour les salariés de SANOFI, pour les salariés de Flo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

C'est une impasse pour toutes celles et tous ceux qui voient s'amoindrir les services publics. C'est une impasse pour une jeunesse à qui l'on ne promet que du sang et des larmes ! Nous considérons que la discussion de ce traité d'austérité budgétaire doit être reportée pour trois raisons. D'abord, parce que ce traité signé par Nicolas Sarkozy n'a pas été renégocié, contrairement à l'engagement pris par le Président de la République. Ensuite, parce qu'il nous faut d'abord débattre de toutes les mesures alternatives que nous vous proposons pour sortir l'Union européenne de la crise. Enfin, parce que l'organisation d'un référendum ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

Notre collègue Nicolas Sansu a parfaitement expliqué les raisons pour lesquelles nous sommes résolument opposés à ce traité : il grave l'austérité dans le marbre et il porte atteinte à la souveraineté nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

Madame la présidente de la commission des affaires étrangères, ce texte affirme que les politiques d'austérité dictées par les marchés financiers constituent le seul moyen de réduire les déficits et d'assainir les finances publiques. Il reprend les accords passés, en particulier le pacte pour l'euro plus. Dans ce traité et dans les documents qu'il vient couronner figurent toutes les exigences des marchés financiers relatives aux réformes structurelles qui ont été, plan après plan, imposées à la Grèce et...