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, c'est un jour triste pour l'Europe, pour celles et ceux qui ont au coeur la coopération, la solidarité et la fraternité. J'en appelle à mes amis de gauche, j'en appelle à vous qui ne supportez pas que le modèle néolibéral ou ordolibéral brise des hommes et des territoires. Mes chers collègues de la majorité, les manifestants d'Athènes, ce sont nos frères et nos soeurs, et ils ne veulent pas de cette Europe-là ! Les indignés de Madrid, ce sont nos frères et nos soeurs, et ils ne veulent pas de ce...
...e pas de rupture ; c'est en cela que nous sommes cohérents, monsieur le ministre. Si les salariés de Florange, si les fonctionnaires espagnols, si les retraités grecs sont mis à la diète, les marchés financiers et les établissements bancaires font ripaille. Monsieur le ministre, vous proposez aux salariés, aux retraités, aux couches moyennes et populaires de se serrer la ceinture en attendant la solidarité. Vous avez raison, ils auront moins faim ! Non, la solidarité ne saurait passer après la discipline. Je ne peux que rappeler ici les mots poignants de Mikis Theodorakis et Manolis Glezos : « Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu'ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. Leurs programmes de sauvetage aident seulement les banques étrangères. Si les États ne s'imposent pas sur les mar...
Oui, le TSCG et son bras armé, le MES, que la gauche avait refusé de ratifier, le 21 février dernier, ne sont pas seulement des documents sur le bon usage des finances publiques, ce sont des instruments de dérégulation. C'est le principe même de la conditionnalité des aides qui en fait non pas un mécanisme de solidarité, mais bien un outil à l'usage des néolibéraux, pour contribuer à la casse des droits sociaux et à la déréglementation du travail, pour dresser les travailleurs contre les chômeurs, pour opposer les travailleurs des différents pays entre eux, dans une compétition mortifère. Voilà la réalité ! Il n'y a pas que le Front de gauche qui l'affirme : au-delà d'économistes des différents bords dont la re...
...evant une gauche qui adopterait, à la virgule près, le traité négocié et signé par Nicolas Sarkozy. Et puis, comme ardent promoteur, nous avons le MEDEF et sa patronne de choc, Mme Parisot, qui n'a jamais assez de mots pour pourfendre les acquis sociaux, les droits des travailleurs, les dépenses sociales et publiques utiles. Parmi celles et ceux qui rêvent d'une autre Europe, d'une Europe de la solidarité, d'une Europe de la coopération, d'une Europe de la transition écologique, d'une Europe de la paix, il y a bien sûr toutes celles et tous ceux qui, à gauche, en 2005, ont voulu mettre un coup d'arrêt à l'Europe libérale. Et, comme un pendant au MEDEF, il y a la Confédération européenne des syndicats. Je veux simplement vous citer un extrait de la résolution adoptée par la CES : « Nous soutenons ...