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Deux minutes pour vous demander, une fois de plus, de lire le texte du traité. Mirabeau disait : « Nous sommes là par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes. » Il est tout de même extraordinaire qu'aujourd'hui, vous trahissiez à ce point le peuple français alors qu'il n'y a ni baïonnettes ni occupation ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) C'est une trahison car l'Assemblée nationale est née de la volonté des représentants du peuple de contrôler l'impôt et le budget. Vous abandonnez ce...
Vous abandonnez ce pouvoir et vous niez l'importance de ce transfert de souveraineté. Vous le niez parce qu'il vous gêne, parce que vous aurez des comptes à rendre au peuple français. L'article 5, surréaliste, définit les politiques structurelles, que vous avez passées votre temps à contester pendant dix ans d'opposition. Vous allez subir les commissaires qui viendront vous donner des ordres, ici, à l'Assemblée nationale ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous allez subir l'inversion de la majorité : article 7. Vous allez subir les sanctions. Mais le pir...
Je vous demande trente secondes. En 1992, on parlait de prédiction. Aujourd'hui, c'est la réalité : la réalité de l'Espagne, la réalité de la Grèce. Et nous allons emprunter ce chemin. Vous allez dresser les peuples contre l'Europe, contre la belle idée européenne parce que vous appliquez la politique d'une technostructure qui mène l'Europe à la ruine. Nous aurons rendez-vous dans les prochaines années, mais vous prenez une responsabilité écrasante devant l'histoire.
... parce que je suis personnellement opposé à quelque chose qui est contraire au fondement de mon engagement politique. Vous disiez tout à l' heure et j'ai apprécié que vous respectiez tous les arguments. Je ne voterai pas le traité, non que je refuse la règle d'or elle est au contraire nécessaire mais parce que nous allons donner à des technocrates, alors que nous venons d'être élus par le peuple français, le pouvoir de juger. Ce ne sont ni le Conseil des ministres européen ni le Parlement européen qui jugeront des sanctions, mais la Cour de justice européenne, et c'est la Commission européenne qui fixera le calendrier. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
... SRC.) Aujourd'hui, l'Europe meurt de la technocratie. Si l'Assemblée avait conscience de son rôle, elle pourrait remarquer, monsieur le ministre et cela n'a rien à voir avec le refus du réalisme ou avec la fin de l'euro , que le premier acte européen de cette assemblée est de remettre une grande partie de son pouvoir budgétaire à des gens que personne ne contrôlera, ni les parlements, ni les peuples.
...us tous du reste, car vous, cher collègue, vous n'étiez pas là très souvent. Vous avez eu tort de vous signaler parce que je vous ai bien repéré et vous n'avez pas été là de toute la matinée et de toute l'après-midi ! Alors, je vous en prie, ne jouez pas au malin ! J'ai présenté cet amendement pour dire à nos amis de la majorité qu'ils auront un jour à rendre des comptes parce qu'ils ont peur du peuple ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Si vous n'aviez pas la trouille de ce que le peuple pourrait décider, vous n'auriez pas fui le référendum ! (Mêmes mouvements.) Vous savez très bien, même si vous jouez les cocus complaisants ou aveugles de Feydeau (Protestations sur les bancs du groupe SRC), que vous renoncez à la souveraineté en nous dépossédant du contrôle budgétaire. Vous le save...