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J'interviens dans le même esprit que Patrick Hetzel. La rédaction de l'amendement me surprend, en ce qu'elle définit les meilleurs élèves comme ceux qui obtiennent les meilleurs résultats au baccalauréat. Nous savons tous que ce critère ne suffit pas. Ainsi, le mécanisme d'admission post-bac analyse les parcours des élèves et leurs résultats dans les deux classes de première et de terminale. Cela permet de définir des profils d'étudiants qui serviront à effectuer les choix d'orientation. Et voilà que cet amendement décide que cette chance supplémentaire va être donnée à ceux qui ont les meilleurs résultats au baccalauréat ! Même si l'approche est louable, c'est assez réducteur, car d'excellents élèves ne seront pas identifiés. C'est en partant du princip...
...e que les filières générales ou les lycées bien connus, des centres villes par exemple. Mais c'est l'ensemble des établissements et des filières qui sont concernés, y compris professionnels et technologiques, dans cet article 18 dont nous discutons depuis une bonne heure. Nous devons identifier les bons élèves, et pour cela, je ne vois pas d'autre critère, en dehors de la sélection à l'entrée en classe préparatoire, que les résultats du baccalauréat.
Je voudrais aussi défendre cet amendement. Nous ne découvrons pas le monde aujourd'hui et nous savons bien qu'il y a une reproduction des classes aisées, qui se retrouve au niveau des résultats au bac. Mais il reste toujours une fraction. C'est, ainsi que je le comprends, sur cette fraction que veut jouer l'amendement dans un premier temps : ces enfants qui appartiennent à des classes peu favorisées et qui réussissent brillamment au bac. Cela permet de reconstituer l'ascenseur social. D'une part, le critère retenu est objectif : c'est le...
Que les 5 % de têtes de classe sont systématiquement issus des PCS favorisées. Cela peut se vérifier très facilement grâce à la procédure d'admission post-bac. Je tenais à apporter cet élément au débat, et je m'en tiens là.