7 interventions trouvées.
...e qui constitue l'une des armes contre l'échec scolaire, à savoir l'orientation. L'orientation est un ouvrage que les lycéens et tous ceux qui les accompagnent doivent remettre sans cesse sur le métier, après la seconde, après la terminale, mais aussi après le niveau bac + 2. Le BTS et l'IUT doivent certes contribuer à l'objectif des 50 % d'étudiants accédant au niveau bac + 3, avec une année de licence après le BTS ou le DUT, mais il ne faut pas oublier que des étudiants arrêtent leur scolarité avant le niveau bac + 3 et qu'ils doivent avoir toutes les chances de trouver un emploi. Accompagner les titulaires d'un bac professionnel ou d'un bac technologique dans ces filières, par des quotas qui seront définis avec les IUT, les recteurs et les classes supérieures, c'est aussi leur donner la chanc...
...iez tout à l'heure de filières d'excellence à l'université et c'est peut-être là que nous divergeons. Sans doute faut-il un certain nombre de filières particulières à l'université, mais notre but, en tout cas de ce côté de l'hémicycle, et rejoignez-nous si vous le partagez, c'est que l'université soit une filière d'excellence dans son ensemble, de nouveau reconnue, avec, pour les étudiants de nos licences, des moyens qui correspondent à ceux des autres filières de l'enseignement supérieur. Ce qui est proposé me semble raisonnable. L'objectif est simplement que des bacheliers techniciens fréquentent des instituts universitaires de technologie. Voyez que, même du point de vue de la sémantique, nous devrions pouvoir nous rejoindre sur ce point.
...t des diplômes d'enseignement supérieur, les DUT aussi, et ce ne sont pas systématiquement des bacs plus trois. Sur les IUT à proprement parler, j'entends dire que les bacheliers généraux veulent tous poursuivre des études longues. Non, ce n'est pas le cas. Effectivement, deux tiers des étudiants d'IUT poursuivent leurs études, mais en filière courte. La très grande majorité d'entre eux fait une licence professionnelle et va ensuite travailler. Les IUT ont mis en place progressivement le LMD, en relation d'ailleurs avec l'écosystème universitaire, mais cela ne s'est pas fait de la même manière dans les filières industrielles et les filières tertiaires. Prétendre que tous les diplômés d'IUT voudraient poursuivre leurs études et, a fortiori, aller vers des études longues, c'est une erreur. En réa...
... la logique de 1965, mais je trouvais qu'à l'époque, il y avait une intuition. Sur les chiffres, d'autre part, je ne partage pas tout à fait l'interprétation de M. Hetzel. J'ai sous les yeux les résultats d'une enquête réalisée en mai 2013 : 52 % des titulaires d'un DUT obtenu en deux ans font ensuite deux à trois années d'études, master ou école ; 32 % font une année d'études, qui peut être une licence professionnelle ; et 17 % travaillent tout de suite, parce que c'est une formation qui permet de travailler directement. Quand je disais que 50 % d'une classe d'âge devaient avoir un diplôme du supérieur, cela peut être un BTS, un DUT ou une licence, et je reconnais que j'ai été un peu approximatif en parlant de « bac + 3 ». Mais la question de fond, c'est que plus de 50 % de ces jeunes qui obti...
... et scientifique », étant donné que les enseignants du secondaire ne font pas et ne feront pas de recherche exception faite des PRAG. Certains enseignants du supérieur seraient rassurés de constater qu'il n'existe pas de confusion entre les objectifs pédagogiques et de voir qu'ils ont accès à des plateaux techniques qui peuvent être utilisés en recherche, non pas au niveau master mais au niveau licence. Mon amendement serait donc ainsi rédigé : « les domaines pédagogique et scientifique ».
...ticle introduit cette complexité dans le monde du lycée. Cela me perturbe quelque peu, parce qu'on n'a pas ouvert le grand métier d'enseignant-chercheur aux universitaires en tant que tels alors que cet article laisse entendre que les enseignants en STS ou en CPGE pourraient faire de la recherche. Pourtant on sait que, globalement, la sensibilisation à la recherche commence plutôt en master qu'en licence, et surtout pas en L1 ou en L2.
Mieux vaut en sourire ! Il y a tout de même une différence fondamentale entre l'article 18 et l'article 22 puisque ce dernier concerne la première année commune aux études de santé, qui s'achève par un concours. Je ne crois pas que ce soit le cas pour les premières années de licence L'article 22 traite d'un concours qui existe dans le domaine médical et paramédical, et pas ailleurs dans l'université. Et votre proposition revient à instaurer une sélection à l'université, ce vers quoi nous ne souhaitons pas aller. Avis défavorable.