Interventions sur "université"

27 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Nous rencontrons ici un problème d'interprétation. Les conventions se font entre des classes préparatoires et des universités, lieux de recherche. Nous souhaitons qu'un élève en classe préparatoire puisse découvrir à l'occasion ce que sont l'Université et la recherche. Les enseignants, surtout en classe préparatoire, ne vont assurément pas se mettre à faire de la recherche, mais puisque les conventions fonctionnent dans les deux sens, le terme « recherche » figure dans le texte du projet de loi. J'espère avoir convainc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

...madame la ministre, je renvoie à l'article 3 sur lequel j'avais proposé un amendement où je faisais référence au métier des enseignants. Il visait à insérer les mots « et de la recherche y afférente » après la première occurrence du mot « supérieur » à la première phrase de l'alinéa 3, mais il n'a pas été retenu parce que nous étions dans le code de l'éducation. C'est la complexité du monde de l'université que de faire à la fois de la formation et de la recherche. Or cet article introduit cette complexité dans le monde du lycée. Cela me perturbe quelque peu, parce qu'on n'a pas ouvert le grand métier d'enseignant-chercheur aux universitaires en tant que tels alors que cet article laisse entendre que les enseignants en STS ou en CPGE pourraient faire de la recherche. Pourtant on sait que, globalemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ont pointé les nombreuses difficultés qui résultent de la séparation entre l'université d'une part et les grandes écoles et classes préparatoires de l'autre. Les écologistes se sont réjouis de la proposition n° 21 des Assises, car ils prônent depuis de nombreuses années le rapprochement entre ces différentes institutions. Nous saluons le fait que la loi incite à la signature de conventions entre les classes préparatoires et les universités. Mais nous souhaitons aller un peu loin pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Mieux vaut en sourire ! Il y a tout de même une différence fondamentale entre l'article 18 et l'article 22 puisque ce dernier concerne la première année commune aux études de santé, qui s'achève par un concours. Je ne crois pas que ce soit le cas pour les premières années de licence L'article 22 traite d'un concours qui existe dans le domaine médical et paramédical, et pas ailleurs dans l'université. Et votre proposition revient à instaurer une sélection à l'université, ce vers quoi nous ne souhaitons pas aller. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...t la loi qui libère. Ce droit reconnu à tous les lycéens, dans tous les lycées de France, c'est le droit de penser qu'il est envisageable d'accéder à des filières sélectives. Nous pourrons enfin répondre à l'enjeu de mixité sociale. C'est pourquoi je suis convaincu que nous faisons oeuvre utile, dans l'esprit de cet article qui prévoit le décloisonnement et la convergence notamment entre CPGE et universités. Cette mesure ne va pas déstabiliser le système. Elle permet de lancer un signal aux 150 des 2 200 lycées français qui n'envoient aucun élève dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Elle s'exercera notamment par l'intermédiaire des recteurs et selon des mécanismes qui seront précisés par exemple, le pourcentage des élèves concernés sera fixé chaque année. Ce n'est pas de la discrimi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...le à la Nouvelle-Calédonie, à la Polynésie française et aux îles Wallis et Futuna, pour des raisons que j'ai du mal à m'expliquer, mais j'espère que la ministre ou le rapporteur me fourniront les informations nécessaires. En effet, l'article prévoit que le dispositif a vocation à être assumé, dans le respect des conventions et de la concertation prévues, par le recteur d'académie, chancelier des universités, ce qui ne correspond pas à la réalité de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et des îles Wallis et Futuna. Mais pour la Nouvelle-Calédonie, le code de l'éducation traite précisément le problème. Son article L. 774-3 dispose que « Le ministre chargé de l'enseignement supérieur exerce les compétences dévolues par le présent livre au recteur d'académie, chancelier des universités. » ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...vraiment d'une importance majeure pour nous, l'article 18 ne présente strictement aucune difficulté d'application immédiate. Je demande donc vraiment au Gouvernement et aux responsables de la commission de réfléchir à la question d'ici à la fin de l'examen du texte. La seule adaptation nécessaire est d'écrire « ministre de l'enseignement supérieur » au lieu de « recteur d'académie, chancelier des universités ». Or, cette substitution est déjà prévue par le code de l'éducation. Il n'y a donc pas, à mon sens, d'obstacle à l'application immédiate de l'article 18 en Nouvelle-Calédonie, comme dans l'ensemble de l'outre-mer.