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...ation de l'école de la République, les emplois d'avenir et les contrats de génération, nous adopterons enfin aujourd'hui le projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche. Ce texte a trois vocations : la réussite étudiante, avec l'objectif étroitement corrélé avec la lutte contre le chômage de 50 % d'une classe d'âge atteignant le niveau bac+3, l'organisation interne de l'université, notamment à travers les communautés, et le retour d'une stratégie nationale de la recherche. Nous avons également fait évoluer ce texte lors de son examen à l'Assemblée nationale, en apportant un certain nombre de précisions. Je pense notamment au débat riche et symbolique que nous avons eu sur l'article 2, qui instaure la possibilité, absolument nécessaire mais encadrée par des règles très pré...
Mon deuxième exemple a trait au rapprochement entre l'université et les grandes écoles et à l'obligation pour tout élève de classe préparatoire d'être également inscrit à l'université. Cette disposition est issue d'un long cheminement : dans un premier temps, un amendement visant à rendre payantes les classes préparatoires a été adopté à l'Assemblée nationale ; ensuite, le Sénat a souhaité instaurer la double inscription pour l'ensemble des filières sélectives...
...tée par M. Goulard. Il existe un paradoxe entre ce faible nombre de textes législatifs et la passion avec laquelle, à chaque fois, cette question de l'enseignement supérieur et de la recherche est abordée. Aujourd'hui, cette passion s'exprime autour de la question de la langue française, à l'article 2 du texte. Si nous faisons toujours preuve de passion, c'est parce que, dans notre beau pays, l'université se trouve au coeur de la société, de l'organisation des pouvoirs et de l'excellence française. Au coeur de la société, tout d'abord : rappelons-nous que la France comptait à peu près 250 000 étudiants au début des années 1960, puis 750 000 au début des années 1970, pour atteindre 2,5 millions aujourd'hui. Concernant l'organisation des pouvoirs, il existe bien sûr une concomitance entre l'émerge...
...sion d'en discuter avec Mme Pécresse et M. Hetzel, notamment pour ce qui est de l'impact du plan Réussite en licence. Nous proposons pour notre part d'aller plus loin sur ce sujet, en établissant une liaison entre ce que nous appelons, de façon un peu barbare, le « bac 3 », à partir de la seconde, jusqu'au « bac + 3 », à partir de la licence. Ce continuum marque une rupture avec la vision de l'université qui prévalait il y a encore peu de temps. Nous voulons également améliorer l'orientation afin que les bacheliers professionnels et technologiques, qui représentent aujourd'hui 50 % des bacheliers 50 % de ces 80 % d'une classe d'âge que nous voulons obtenir puissent tenter leur chance dans l'enseignement supérieur. Or nous savons bien qu'aujourd'hui le taux d'échec en licence généraliste est ...
Votre projet de loi propose donc un rééquilibrage entre l'État et les universités, et entre les universités et les grandes écoles, cette particularité française ; une reconnaissance du rôle des collectivités territoriales, particulièrement des régions, dans un cadre national défini ; un rééquilibrage des pouvoirs territoriaux avec la création d'une trentaine de communautés d'universités et d'établissements, ainsi que vous l'avez évoqué, madame la ministre ; enfin, une articul...
Un certain nombre d'amendements du groupe socialiste ont été acceptés, portant sur la question de l'équilibre à l'intérieur des territoires, sur les relations entre les universités autonomes et leurs composantes ou sur la parité. Des amendements ont également été adoptés permettant de progresser dans la reconnaissance du doctorat à laquelle le Président de la République, toujours dans le même discours, s'est montré fortement attaché, tout comme vous dans la mise en oeuvre de passerelles avec les grandes écoles ou encore dans l'ouverture des concours administratifs. Au...
Nous savons la politique que vous avez commencé à mettre en place sur la résorption de la précarité ou sur l'accompagnement des universités déficitaires, dont les conditions de réussite de l'autonomie n'ont pas été réunies. Nous savons aussi que, dans un contexte global de diminution, 1 000 postes seront créés chaque année dans l'enseignement supérieur et la recherche. Mais nous avons le sentiment que ce domaine de l'enseignement supérieur et la recherche, qui bénéficiera d'une stratégie quinquennale, doit en parallèle bénéficier ...
Le Président de la République, rendant hommage à M. Serge Haroche, prix Nobel de physique 2012, affirmait au Collège de France qu'investir dans le savoir, c'est préparer la France de demain. Disposer d'un enseignement supérieur et d'une recherche de qualité est un enjeu qui dépasse les murs de nos laboratoires et de nos universités : il concerne la société tout entière. Je suis convaincu que la plupart des grandes questions auxquelles nous sommes confrontés trouveront leurs réponses dans les découvertes de nos chercheurs et leur discussion dans l'espace public. Disposer d'un enseignement supérieur et d'une recherche de qualité est nécessaire pour notre jeunesse, pour élever le niveau de formation de notre pays, pour favor...
...'article 22 du projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche soumis aujourd'hui à notre discussion Son enjeu est essentiel car il traite du recrutement et de la formation de nos futurs professionnels de santé. Plus généralement, son objectif est d'assurer la réussite de tous les étudiants qui s'engagent dans ces cursus longs et difficiles. Il s'agit en effet de permettre aux universités d'expérimenter, pour une durée maximale de six ans, de nouveaux modes de réorientation des étudiants en difficulté et d'intégration dans les études de santé via des passerelles précoces, après d'autres cursus. Comme vous le savez, la loi du 7 juillet 2009 a instauré la première année commune aux études de santé, la PACES. Cette loi est née d'un constat unanime : la sélection en médecine, pharma...
...demandé, cela a été rappelé, de lui remettre un rapport sur l'enseignement supérieur et la recherche. Vous en avez largement repris les conclusions et je vous remercie de votre confiance, madame la ministre. L'Office parlementaire a grandement contribué au débat, après la tenue des assises. Ce texte obéit à quelques idées directrices : simplifier un système devenu opaque et illisible, refonder l'université pour améliorer la réussite des étudiants, et dynamiser la recherche par une coopération renforcée pour redonner confiance aux chercheurs. La réforme que vous proposez répond à cet objectif de cohérence : c'est sa principale différence avec les lois précédentes. Certes, fixer le nombre des membres d'un conseil d'université est important, mais cette question reste subsidiaire par rapport à celle d...
... stratège, qui doit éclairer l'avenir, assumer un rôle de régulation et de financement et être le garant de l'offre de formations et de diplômes, comme du statut national des personnels. Nous sommes favorables à l'autonomie, mais pas à la manière dont elle a été réalisée. Nous pensons que l'État doit octroyer des moyens financiers et humains correspondant aux missions qui ont été transférées aux universités. Le rôle des régions et des collectivités territoriales doit être gravé dans la loi. Il ne s'agit pas de régionaliser l'enseignement supérieur, comme certains le disent
...istrative, souvent minorées dans les travaux de recherche, discriminées dans l'évaluation de leurs recherches et peu présentes dans les hauts conseils et instances nationales. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : alors que près de 60 % des diplômés de l'enseignement supérieur sont des femmes, elles représentent 50 % des doctorants, 40 % des maîtres de conférence et seulement 22 % des professeurs d'université et 10 % des présidents d'université. Si nous souhaitons, comme la ministre des droits des femmes, instaurer la parité à tous les étages, force est de constater que dans l'enseignement supérieur et la recherche, à mesure que l'on monte dans les étages, les femmes disparaissent.
...tés que nous avons auditionnées ont confirmé cet état de fait, incompatible avec les valeurs d'égalité que nous défendons. Nous ne pouvons accepter qu'il existe un tel écart entre une égalité de droit, acquise, et une inégalité de fait aussi flagrante. Le projet de loi que vous présentez, madame la ministre, apporte des améliorations significatives, comme la parité dans les conseils centraux des universités, au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche, le CNESER, ou encore dans le nouveau Haut conseil de l'évaluation. Il s'agit de réelles avancées, qui méritent d'être saluées. La délégation aux droits des femmes, que je représente à cette tribune, propose néanmoins d'aller plus loin sur un certain nombre de points : nous avons, dans ce sens, adopté vingt-et-une recommandatio...