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...r et leur donner les moyens de lutter enfin à armes égales avec leurs partenaires internationales. La loi LRU a fait couler beaucoup d'encre, elle a bousculé des habitudes, elle a entraîné des contestations, mais l'important n'est pas là. Il fallait la faire : trop de pouvoirs avaient reculé face à la rue et face aux conservatismes, et la victime de ces renoncements, c'était toujours la même : l'étudiant. Par la faute de notre manque de courage politique, l'étudiant se trouvait privé des moyens de sa réussite dans une université abandonnée, pour avoir refusé de se réformer. Cette spirale historique, nous l'avons brisée. Pour la première fois depuis des dizaines d'années, grâce à la loi LRU et aux mesures engagées dès 2007, l'université est redevenue une priorité forte de l'action gouvernemental...
et 380 millions d'euros ont permis de revaloriser les carrières, et en particulier celles des plus jeunes enseignants-chercheurs. J'ai entendu dire que les étudiants étaient les grands oubliés de l'autonomie. C'est passer sous silence les 730 millions d'euros que nous avons consacrés au plan « Réussir en licence ». C'est oublier les 57 000 logements sociaux étudiants mis en service et la progression de 20 % des bourses grâce à la création du dixième mois de bourse. Je sais que Mme Fioraso veut absolument faire croire le contraire, mais les étudiants savent ...
Malgré notre plan « Réussite en licence », l'échec de trop nombreux étudiants lors des premières années à l'université reste un sujet de préoccupation majeur. Mais permettez-moi de vous dire, madame la ministre, que vous m'avez choquée hier en affirmant que les 730 millions d'euros du « Plan licence » avaient été inutiles. Quand vous dites cela, ce n'est pas le gouvernement précédent que vous critiquez, c'est l'université que vous dénigrez, c'est l'ensemble de la communa...
...sse toute la transparence sur l'état exact de la situation financière de l'État. Alors, madame la ministre, je vous demande aujourd'hui de dire la vérité, toute la vérité, à la représentation nationale. Pouvez-vous nous dire ici et maintenant quel sera exactement le recul des moyens des universités en 2013 et en 2014 ? Aurez-vous ce courage ? Au-delà des Parlementaires, les universitaires et les étudiants ont le droit de le savoir.
...e de l'autonomie, que de vouloir marier de force des établissements qui ne le souhaitent pas dans des communautés d'universités. Faut-il vous rappeler que l'autonomie, c'est la liberté, pas la contrainte ? Régression toujours, que de supprimer une agence d'évaluation dont il fallait au contraire élargir les missions. Régression, enfin, que de ne pas aller plus loin dans l'orientation active des étudiants, seul levier efficace pour lutter vigoureusement contre l'échec en licence. Le président Hollande avait affirmé placer la jeunesse au coeur de son projet : où est la priorité pour la jeunesse dans ce projet de loi ? En quoi va-t-il apporter une réponse aux 45 000 jeunes chômeurs supplémentaires depuis que vous êtes arrivés au pouvoir ?
...universités sur le monde en prévoyant que la moitié des membres des conseils d'administration soient extérieurs à l'établissement : des enseignants, des chercheurs, des entrepreneurs, des Français, des Européens, des étrangers, pour faire en sorte que le coeur des universités batte au même rythme que la science mondiale. L'acte II de l'autonomie, ce serait aborder de front la question de l'échec étudiant avec des idées neuves. D'abord, avec la mise en place d'une procédure transparente et assumée d'orientation sélective : aux universités autonomes de conduire les étudiants vers les filières où ils ont de réelles chances de réussir. Au recteur, chancelier des universités, de garantir in fine à chaque bachelier une poursuite d'études dans l'enseignement supérieur. Ensuite, avec la généralisation ...
Le rapport souligne également l'inefficacité du rôle des CEVU dans l'amélioration de la vie étudiante ; une gouvernance des universités trop centralisée et des regroupements universitaires insuffisamment structurants et peu stratégiques ; enfin l'absence d'interconnexion entre les outils de gestion des universités et des organismes de recherche. Dès lors, vous comprendrez aisément que ce projet de loi est attendu, qu'il est opportun pour donner un nouveau souffle à l'enseignement supérieur et à...
... à formuler sur le fond. J'étais, comme vous, présent lors de l'examen de la loi de 2007, et je me souviens des arguments qui avaient alors été échangés. Nous vous avions reproché de commencer par le mauvais bout, c'est-à-dire en vous attaquant d'abord à la gouvernance même s'il s'agit effectivement d'un problème important qu'il faudra régler. Nous disions que l'essentiel était la réussite des étudiants, et vous en aviez d'ailleurs convenu, madame Pécresse. Pour cela, vous nous aviez promis un grand plan conçu à cette fin, censé suivre la loi.
Or, vous n'avez pas tenu cette promesse. Aujourd'hui, quel est le résultat ? Un grand nombre d'étudiants ne finissent même pas leur première année de licence. La réussite et, plus largement, la condition étudiantes ne se sont pas améliorées mais, au contraire, dégradées. Par conséquent, rien ne justifie l'autosatisfaction dont vous avez fait preuve tout à l'heure. Quand vous nous demandez de rejeter ce projet de loi, que souhaitez-vous rejeter ?
Est-ce la réforme de la licence, que vous n'avez pas faite, et qui va permettre aux étudiants, par l'instauration d'une vraie pluridisciplinarité en licence et une orientation plus progressive, de réussir ? Est-ce le fait d'ouvrir les études supérieures aux titulaires de bacs technologiques et professionnels, ce qui va permettre à des étudiants souvent issus de milieux modestes d'accéder à des études supérieures que votre politique leur interdit pour le moment ? Est-ce la mise en place d...
Si c'est ce que vous demandez, madame Pécresse, nous repousserons votre motion de rejet car, contrairement à ce que vous avez montré en ne tenant pas vos promesses, nous sommes pour la réussite des étudiants, qui est au coeur de ce projet de loi !
Je veux commencer par saluer le manichéisme de M. Durand : qui pourrait être contre la réussite des étudiants ? Le problème, c'est qu'il n'y a rien, dans le texte qui nous est présenté, au sujet de la réussite des étudiants !
...Pécresse. Vous ne faites rien pour mettre en oeuvre les orientations permettant de créer des champions français de la formation et de la recherche, comme le préconise le rapport de la commission Juppé-Rocard. Avec ce texte, vous mettez en péril les initiatives d'excellence ce qui inquiète beaucoup M. Gallois développées par le gouvernement précédent. Deuxièmement, en matière de formation des étudiants, vous prétendez apporter des améliorations en vue d'une meilleure réussite des étudiants. Qu'il nous soit permis d'en douter. Dans votre texte, il n'y a absolument rien qui aille dans ce sens. Où sont les mesures de fond qui le permettraient ? Il faudrait soutenir le développement de filières d'excellence dans les premiers cycles universitaires, ce qui contribuerait à valoriser l'université, à l...