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Je peux, madame la ministre, monsieur le rapporteur, développer les argumentaires des quatre amendements successifs qui concernent les étudiants étrangers en France.
Nous avons consacré trois heures à parler de la place du français, mais, je l'ai dit, le vrai mauvais signal est celui qui concerne les étudiants étrangers. On en a parlé avec Mme la ministre et avec Manuel Valls, ministre de l'intérieur. Celui-ci ne souhaite pas que nous l'abordions aujourd'hui, il préfère un texte global, mais il faut traiter cette question des étudiants étrangers et des conditions d'accueil. On ne peut pas prétendre défendre la francophonie si on n'accueille pas les étudiants étrangers sur notre territoire, et il y a p...
Nous avons eu ce débat hier matin, et, j'ai eu l'occasion de rappeler moi-même, quand nous évoquions la francophonie, tous les mauvais signaux envoyés ces dernières années. Cependant, et le ministère de l'intérieur et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche ont commencé le travail, M. Le Déaut le sait très bien, pour instaurer des visas spécifiques au profit des étudiants étrangers. Nous demandons donc le retrait de ces amendements. À défaut, j'émettrai un avis défavorable. En plus, un calendrier assez précis est prévu, que nous donnera Mme la ministre dans un instant, je pense.
...utre acteur : nos établissements d'enseignement supérieur et de recherche. En effet, lors des échanges que j'ai eus avec les représentants des branches professionnelles, ces derniers m'ont fait part de leur souci de voir les universités développer l'employabilité pour la partie doctorat comme elles l'ont fait pour les licences et les masters en travaillant sur l'insertion professionnelle de leurs étudiants. La valorisation du doctorat doit donc bien s'appuyer sur plusieurs leviers. Pour conclure, au vu des arguments avancés, l'intérêt général me porte à rester sage sur ce sujet et à ne pas persister à reprendre les amendements.