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Oui, depuis un an, nous assistons bien à l'avènement de la République exemplaire que les Français appellent de leurs voeux. Car en toutes circonstances, depuis un an, l'indépendance de la justice a été scrupuleusement respectée : aucune affaire n'a été cachée, aucune affaire n'a été ralentie ou entravée.
...érives et d'ingérences répétées dans les affaires judiciaires, après des années de règne d'une atmosphère délétère entre le pouvoir politique et les magistrats, auxquels, en cinq ans, pour ne pas dire en dix ans, aucune humiliation n'a été épargnée. Nos concitoyens ont besoin de retrouver confiance en leur justice, et la base de cette confiance, c'est d'abord le respect des magistrats et de leur indépendance. Pourtant, certains à droite persistent encore dans ce qu'il faut bien appeler une conduite anti-républicaine
...core, il faut en finir. Nous savons, madame la garde des sceaux, qu'aux émotions fugaces vous préférez le travail perspicace de la raison. Ce texte va également dans le bon sens en ce qu'il prévoit la responsabilisation des procureurs généraux et des procureurs de la République, en renforçant la logique d'évaluation. Avec la réforme du Conseil supérieur de la magistrature, nous allons garantir l'indépendance de la justice. Garantissant cette indépendance, nous allons garantir l'impartialité des décisions rendues, et garantissant cette impartialité, nous allons rendre possibles les conditions de la confiance. Or, plus que jamais, nos concitoyens ont besoin de cette confiance. Plus que jamais notre pays a besoin de ce choc régalien, de ce choc de confiance, et que nous oeuvrions encore au travail de pe...
...pour ceux du parquet. En effet, l'avancement a cessé d'être entre les mains du pouvoir politique pour être entre celles du pouvoir syndical, par les commissions d'avancement et le CSM. Pour l'avancement, il est recommandé de rechercher l'estime du corps professionnel et, à cette fin, d'être plutôt en opposition avec le monde politique, quel qu'il soit. La vraie question n'est donc pas celle de l'indépendance encore conviendrait-il, d'ailleurs, de savoir à l'égard de quoi : il faudrait être indépendant à l'égard de tous les pouvoirs et non seulement à l'égard du pouvoir politique mais celle de l'impartialité. De ce point de vue, le Gouvernement n'offre aucune garantie. L'affaire du « mur des cons » est révélatrice d'une dérive très grave,
...iscussions, nous avons pu mesurer l'ampleur et la complexité d'un débat, déjà ancien, qui concerne la nature des relations entre le ministère de la justice et les magistrats du parquet, plus globalement entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. La question s'articule autour d'un principe fondamental dans une démocratie qui se veut respectueuse de la séparation des pouvoirs : celui de l'indépendance de la justice. Un constat s'impose aujourd'hui : l'intervention du pouvoir exécutif dans les affaires judiciaires individuelles est de plus en plus contestée car les soupçons d'une éventuelle motivation politique des instructions pèsent légitimement sur une telle intervention. Tout l'enjeu réside dans la nécessaire conciliation de deux principes : une organisation hiérarchique propre à notre syst...
Madame la présidente, madame la garde des sceaux, chers collègues, le projet de loi que nous examinons répond à une exigence fondamentale de notre démocratie : celle de l'indépendance de la justice. L'attachement du groupe écologiste à une plus large indépendance du système judiciaire et à celle de tous les magistrats, ceux du siège comme ceux du parquet, est profond. Chargés certes de mettre en oeuvre la politique pénale, les magistrats du parquet doivent dépendre uniquement d'elle et non pas du pouvoir politique. C'est là l'importance de ce projet de loi qui vise à empêcher ...
Madame la présidente, madame la garde des sceaux, mes chers collègues, les députés du Front de gauche approuvent ce projet de loi qui, dans la lignée de la réforme du CSM, vise à consolider les conditions d'impartialité et d'indépendance des magistrats du ministère public. Il clarifie utilement l'architecture des relations entre le garde des sceaux et ces magistrats afin d'empêcher toute ingérence de l'exécutif dans le déroulement des procédures pénales. En effet, sans remettre en cause le statut du parquet à la française et le principe de subordination hiérarchique, il restitue au garde des sceaux la responsabilité de conduire l...