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..., l'article 3A, avec le code de l'éducation, reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d'apprendre et de progresser. Chaque élève pourra construire son cursus scolaire et son avenir. Nous disposerons du temps nécessaire pour améliorer les propositions et garantir l'effectivité des dispositions désormais inscrites dans la loi, en particulier sur la question qui concerne la formation des enseignants et l'accompagnement des élèves. L'égalité et la prise en considération des enfants, tous les enfants, et en particulier les enfants en situation de handicap sont désormais inscrites dans le code de l'éducation.
Je ne sais pas si le goût de l'effort est une vertu cardinale ; nous avons déjà eu un débat sur ce point en commission. Le goût de l'effort et le goût d'apprendre sont essentiels. Ils sont au coeur de la vie scolaire. La mission des enseignants, heure après heure, cours après cours, consiste précisément à inculquer à chaque élève la conviction qu'on ne peut progresser sans efforts. Que le goût de l'effort soit lié intrinsèquement à l'identité de l'école, à la mission des enseignants et nous sommes beaucoup à l'avoir été ici , à l'objet de l'éducation, est une telle évidence que l'inscrire dans la loi ne me paraît pas nécessaire. Édu...
Mme Buffet a raison de dire que cette question n'est pas secondaire. Lorsque l'on discute avec les enseignants, il est frappant de voir qu'ils sont de plus en plus nombreux particulièrement les plus jeunes à être attachés au respect de l'autorité. Nous n'étions pas d'accord avec l'expression « refondation de l'école » mais si vous tenez à aller dans cette direction, il nous semble nécessaire d'intégrer la question du respect de l'autorité. Par ailleurs, le sens de l'effort, ce n'est pas seulement à ...
...onséquent satisfait, donc inutile. Si vous le mainteniez, je crains franchement que cette redite insistante ne donne à penser que vous opposez les parents à l'école même si je sais que tel n'est pas le cas. Or nous voulons très exactement l'inverse. Dans tous les articles concernant les parents, même enrichis par les travaux parlementaires, nous insistons sur la place des parents aux côtés des enseignants, dans le cadre d'une action éducative conjointe entre les familles et l'école. J'émets donc un avis défavorable dans l'hypothèse où vous maintiendriez votre amendement.
Les enseignants regrettent souvent d'avoir à endosser des fonctions qui ne sont pas naturellement les leurs, en particulier les tâches éducatives qui sont traditionnellement dévolues à la famille. Il nous paraît évident de rappeler dans un texte de loi que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants.
Les enseignants vous diront que cette évidence n'est pas la mieux partagée et qu'il faut parfois savoir rappeler que les parents ont une fonction éducative, qu'elle est un dû, un devoir.
...! Nous sommes en train de modifier le code de l'éducation, et d'y ajouter ce que nous considérons comme nécessaire et qui y fait défaut. Or Mme la ministre et moi-même venons de vous rappeler que la disposition que vous proposez figure déjà clairement dans ce code. Il n'est nul besoin de répéter ce qui existe déjà, car la répétition affaiblit toujours, madame Genevard, y compris lorsque l'on est enseignant.
Madame la ministre déléguée, la liberté d'enseignement vous paraît être une évidence mais je voudrais vous rappeler des événements qui se sont produits ces derniers mois. Des enseignants ont été agressés par des élèves. Je pense en particulier à un professeur d'histoire-géographie qui avait évoqué en classe le régime politique du Maroc.
Aujourd'hui, en France, des enseignants renoncent à enseigner une partie de leur discipline parce qu'ils craignent les réactions de leurs élèves.