Interventions sur "dette"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaby Charroux :

... attendre de ce côté-là que les stipulations du traité sont, là encore, très claires. Aux termes de l'article 7, la Commission européenne sera l'unique juge de l'adéquation des politiques budgétaires conduites à l'objectif de réduction des déficits, donc également l'unique instance à décider, en dernier ressort, du mode de calcul et de l'évaluation du solde structurel. Il en ira ainsi tant que la dette de notre pays sera supérieure à 60 % du PIB, précise encore l'article 7, c'est-à-dire pour de très longues années encore puisque, rappelons-le, la loi de programmation prévoit de ramener la dette publique de notre pays de 85,3 % en 2011 à 80,1 % en 2017. À l'issue du quinquennat, et en nous en tenant aux prévisions gouvernementales, la dette de notre pays sera encore de 20 % supérieure au seuil ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Eckert, rapporteur de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi organique relatif à la programmation et à la gouvernance des finances publiques :

...ance ont été obtenues et que la supervision des banques ou la taxation des transactions financières sont des éléments que vous ne sauriez ignorer. Il faut éviter les caricatures, il faut éviter d'agiter des peurs. Notre position par rapport aux marchés financiers est claire. Pierre Moscovici l'a rappelé tout à l'heure, nous devons nous en affranchir, mais le meilleur moyen, c'est de réduire l'endettement. Vous avez cité des chiffres. Certes, il faudra du temps, mais le Gouvernement s'est engagé à ce que le taux d'endettement diminue. Compte tenu de la trajectoire qui nous a été laissée en héritage, il nous faudra un ou deux ans pour retrouver, après un pic, un niveau d'endettement qui nous permette de nous affranchir de cette tutelle des marchés financiers, qui serait la pire des tutelles par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Avec le groupe GDR, on progresse d'orateur en orateur, puisque nous venons d'entendre un couplet pseudo-léniniste. Souvenons-nous en effet de la position de Lénine lorsqu'il s'est emparé du pouvoir par la violence et qu'il a établi sa dictature : « Je ne paierai pas les dettes tsaristes »... Aujourd'hui, la version corrigée c'est que vous ne paierez pas les dettes capitalistes qui sont évaluées à 20 % des fameux 90 % du PIB. Mais y croyez-vous seulement ? Pour le cas où vous ne le sauriez pas, même Lénine a remboursé au moins à la Grande-Bretagne les dettes « 'capitalistes » du régime tsariste. Ce genre d'argument « Je ne paierai pas vos dettes », « J'irai crache...