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...is de finances. C'est aussi pour la forme qu'il contrôlera l'exécution de ces lois, ses pouvoirs de contrôle étant alors devenus parfaitement redondants. Nous serons en plein simulacre démocratique, car il ne restera bientôt plus de la souveraineté budgétaire qu'un squelette de procédures soumises à un contrôle pointilleux. « Ce n'est pas nouveau » répondront ceux qui se flattent de dépouiller le peuple et le Parlement de sa souveraineté. « Il n'y a rien dans ce texte qui ne se trouve déjà dans les traités signés par la France », diraient-ils. Nous passons, ainsi, d'un régime de surveillance à un régime de contrôle actif de la politique économique et budgétaire, assorti d'un régime de sanction automatique. Nous remettons également très directement les clefs de notre politique économique et budgé...
...ux de la démocratie devrait être d'accord sur la règle d'or, c'est-à-dire sur l'interdiction de s'endetter pour financer des dépenses de fonctionnement. Je me suis battu et j'ai déposé je ne sais combien d'amendements en ce sens. Comment pouvez-vous défendre des thèses inverses ? Pourriez-vous d'ailleurs nous expliquer quelles règles de bonne gouvernance préconise le groupe GDR ? Faire croire au peuple que l'on peut vivre à crédit en ruinant les générations futures ? Le déficit de fonctionnement du budget de l'État et de la sécurité sociale, c'est immoral, c'est anti-économique, car c'est plomber la croissance à long terme comme le montrent les exemples du Japon, de la Grèce et bien d'autres, et c'est anti-démocratique, car c'est saborder la démocratie. Pourquoi ne parlez-vous pas des règles d...
Mais à une condition : qu'ils soient définis, choisis et décidés par les peuples !
Des programmes comme Airbus ont été faits avant, tout comme la politique agricole commune. Nous considérons donc pour notre part que les États-nations, et non le fédéralisme, ont encore une force propulsive de développement des progrès sociaux. Car quand vous parlez, monsieur de Courson, il y a dans votre discours un grand absent : le peuple ! Bien sûr, vous allez dire que c'est de la démagogie populiste. Mais jamais, dans cet hémicycle, vous ne parlez du peuple !
À votre vue comptable de la société, nous en opposons une autre qui met le peuple au centre des décisions et du progrès.