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je développe le net dans les écoles. Je sais que vous travaillez avec Vincent Peillon à l'entrée de l'école dans l'ère du numérique. Pouvez-vous nous indiquer les dispositifs qui seront mis en oeuvre afin d'éduquer et de sensibiliser, ce qui me semble essentiel, les jeunes utilisateurs du web à la protection des données personnelles ?
...erté de découvrir ce que je ne connais pas encore, puisqu'on ne va me donner que « moi-même », constamment répété ; on va m'enfermer dans une idée de moi-même, et qui n'est pas la mienne ! Comment allez-vous mener la réflexion à ce sujet ? Patrick Bloche est parti, c'est dommage. Dans les cinquante-quatre propositions qu'il faisait dans son rapport sur les droits de l'individu dans la révolution numérique, la dix-septième concernait la manière d'intégrer le respect de la vie privée dans l'utilisation des puces RFID. Bref, sommes-nous autre chose que des consommateurs ?
...s l'interpellation de Laurence Dumont sur la constitutionnalisation de la protection des données personnelles et, peut-être plus largement, sur la façon dont les libertés fondamentales qui sont aujourd'hui exercées par et grâce à l'Internet peuvent être protégées dans notre Constitution comme elles le sont déjà plus ou moins, ou pas à pas, par la loi. Quand on parle, par exemple, d'habeas corpus numérique, cela signifie que la protection des données personnelles peut être un principe constitutionnel. Il appartient au législateur et à la jurisprudence de construire le droit autour d'un principe, mais ce dernier peut gagner à figurer dans le bloc de constitutionnalité. Je le dis d'autant plus volontiers que le Conseil national du numérique a proposé que soit constitutionnalisé le principe de neutral...
...nnaître votre sentiment à cet égard. La seconde approche est celle du DMP, ce dossier médical personnel qui tend à devenir de plus en plus un dossier médical partagé. La question du consentement est posée. Je vous ai entendu parler de « consentement explicite et non ambigu ». Au cours de la précédente législature, j'ai interrogé à plusieurs reprises la présidente de la CNIL sur divers aspects du numérique de santé, et en particulier sur la façon d'opérer le recueillement du consentement pour les données de santé ; elle m'a répondu que le consentement devait être explicite et éclairé. Le consentement devrait donc être à la fois explicite, non ambigu et éclairé ?
J'ai une petite question très précise à vous poser, madame la ministre. La précédente table ronde concernait l'éducation numérique, dont nous sommes tous convaincus qu'il s'agit d'un enjeu énorme pour répondre à terme à toutes les questions que nous nous sommes posées cet après-midi. On sait que ce sont souvent les jeunes qui sont les moins vigilants en termes d'utilisation de ces données. La CNIL a lancé un collectif pour soutenir l'idée de décréter l'éducation numérique grande cause nationale, ce qui donnerait des moyens e...